Crypto : L’ex-président d’un exchange accusé de fraude
Lee Jung-hoon est l’ancien président de l’exchange de cryptos Bithumb. Créé en 2014, l’exchange se présente en deux versions : le site Web et l’application. Cela dit, l’ancien président de la plateforme sud-coréenne a récemment été accusé de fraude. Découvrez de quoi il s’agit.
Une escroquerie de 70 millions de dollars
Selon un média coréen, l’ex-président de Bithumb aurait fraudé lors d’une opération avec le haut cadre Kim Byung Gun. Gun se trouve être le président de la société de chirurgie esthétique BK Group. En octobre 2018, il a effectué des négociations avec Lee Jung-hoon pour acquérir l’exchange Bithumb. Maintenant, il accuse l’ex-président de l’exchange de lui avoir escroqué 100 milliards de wons, soit environ 70 millions de dollars.
Kim Byung Gun a déclaré qu’il a versé les 70 millions de dollars à Lee Jung-hoon en guise d’acompte. En effet, il devait acheter la plateforme avec cet argent. Lee avait émis le token BXA de la crypto Bithumb Coin pour le tromper. À l’époque, il avait promis que le token, créé par la Blockchain Exchange Allicance, serait coté sur Bithumb.
Mais, ce ne fut pas le cas, et l’acquisition de la plateforme par Kim Byung Gun a finalement été un échec. Lee et Kim ont ensuite été poursuivis par ceux qui ont investi dans BXA. Étant donné que Kim a été lui-même une victime de Lee, il n’a pas été puni par la loi.
Ce que risque l’ex-président de Bithumb
Selon l’avocat de Lee, « la structure de cette affaire de crypto est un contrat de vente d’actions typique ». L’avocat a précisé que l’affaire a été exécutée en suivant rigoureusement les procédures typiques d’un tel contrat. Il a ajouté que « la négociation a duré 90 jours ». Il a expliqué que Gun ne poursuit Lee que pour éviter les actions en justice que peuvent mener les victimes de l’investissement.
En effet, si l’ex-président de Bithumb est reconnu coupable dans cette affaire, il pourrait être condamné à huit ans de prison. L’audience au cours de laquelle sa peine sera connue a été fixée au 20 décembre. Lee Jung-hoon a affirmé être « vraiment désolé d’avoir rendu la tâche difficile aux employés et d’avoir causé une pression sociale ». C’est l’une des affaires les plus médiatisées de l’industrie crypto dans le pays.
Pour les procureurs, Lee Jung-hoon a commis une fraude et il doit être sévèrement puni. À cet effet, il faut qu’il soit condamné à huit ans de prison, ont-ils dit. Selon l’accusation, « le montant des dommages est très important, et les dommages sont particulièrement importants pour les investisseurs ordinaires ».
Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme 'Read to Earn' ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cumuler des avantages.
Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.