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Crypto : Les frais de transaction explosent sur Ethereum !

mar 01 Oct 2024 ▪ 5 min de lecture ▪ par Luc Jose A.
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Ethereum, la deuxième plus grande blockchain au monde, est à nouveau sous le feu des projecteurs. Alors que son réseau continue de gagner en popularité, notamment grâce à l’essor des plateformes de finance décentralisée (DeFi), un problème récurrent refait surface : la flambée des frais de transaction. En effet, avec des volumes record sur les exchanges décentralisés (DEX) et une augmentation exponentielle du nombre d’adresses actives, Ethereum fait face à une congestion croissante qui impacte directement ses utilisateurs.

Une blockchain Ethereum saturée, symbolisant l'augmentation des frais de transaction. L'image doit montrer des blocs de transaction empilés les uns sur les autres, avec des symboles de crypto et d'échanges décentralisés, le tout entouré de fils lumineux représentant l'activité on-chain intense. Au-dessus des blocs, des étiquettes avec des chiffres qui montent, pour symboliser la hausse des frais. L'ambiance doit évoquer la congestion et la surcharge, tout en restant propre et moderne.

Une flambée des frais due à une activité on-chain sans précédent

La montée en flèche des frais de transaction sur le réseau Ethereum est principalement due à une explosion de l’activité on-chain. En effet, le nombre d’adresses actives sur Ethereum a connu une hausse de 29 % au cours des dernières semaines. Cette augmentation des adresses actives reflète l’enthousiasme des traders et investisseurs pour les applications DeFi et les transactions sur les DEX. De plus, les nouvelles adresses enregistrées sur le réseau ont bondi de 43 %, un chiffre qui montre un intérêt croissant pour l’écosystème Ethereum, mais qui vient également accentuer la congestion du réseau.

En parallèle, les volumes échangés sur les plateformes DEX ont atteint des sommets. Ainsi, en l’espace de 24 heures, près de 978 millions de dollars d’Ethereum ont été échangés sur ces plateformes, avec un volume hebdomadaire qui dépasse les 8,38 milliards de dollars. Cette activité intense entraîne une saturation des blocs, ce qui rend les transactions plus longues à confirmer et donc plus coûteuses. Une telle situation crée un dilemme pour les utilisateurs quotidiens, qui se retrouvent pris dans une spirale de frais de gas toujours plus élevés.

L’impact du staking et les perspectives à venir

Outre l’activité sur les DEX et le nombre croissant d’adresses, un autre facteur conduit à l’envolée des frais : le staking. Après une période de retraits massifs au cours du dernier bear market, les flux de staking d’Ethereum connaissent un nouvel essor. Les données montrent que le montant total d’ETH staké est revenu à son plus haut niveau historique. Un équilibre est alors observé entre les entrées et sorties de staking, ce qui reflète un regain de confiance des investisseurs dans le réseau. Cette résurgence du staking se traduit par un volume additionnel de transactions sur la blockchain, ce qui intensifie ainsi la congestion et, par conséquent, les coûts de transaction.

Dans les mois à venir, la montée des frais pourrait avoir plusieurs implications. En effet, elle dissuaderait de nouveaux utilisateurs d’adopter Ethereum, en particulier ceux qui effectuent de petites transactions. De plus, elle pourrait interpeller davantage sur la viabilité à long terme d’Ethereum en tant que réseau accessible et abordable. Toutefois, avec l’anticipation d’un marché haussier pour le dernier trimestre de l’année, cette tendance pourrait se poursuivre. Si Ethereum ne parvient pas à résoudre ce problème de frais de gas, des solutions de scaling comme Layer 2 ou même des réseaux concurrents capteraient une part croissante des utilisateurs.

La hausse des frais de transaction sur Ethereum est le prix d’un succès croissant. La montée en puissance du staking et des DEX, combinée à une augmentation des adresses actives, a créé une congestion sans précédent. Alors que l’écosystème se prépare à une possible flambée des prix d’Ethereum, la question de la durabilité de ces frais de gas reste entière. Les prochains mois seront décisifs pour observer si des solutions telles que le sharding ou les réseaux de seconde couche pourront apaiser cette tension et permettre à Ethereum de maintenir sa domination sur le marché des blockchains.

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Luc Jose A. avatar
Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.