Crypto : La Banque d’Italie fait un bilan après le bear market
Les cryptos soufflent le chaud et le froid depuis de nombreuses années sur les marchés financiers. Entre des hausses historiques et des baisses de prix considérables, les actifs numériques ne cessent de surprendre. Face à ces changements, la Banque d’Italie décide d’analyser les facteurs clés dont a besoin l’industrie notamment la régulation, l’intérêt des investisseurs et la décentralisation.
Le marché crypto et ses turbulences : un écosystème croissant mais pas sans risques
Les cryptomonnaies continuent leur chemin malgré tout, même si le parcours n’a pas toujours été facile. En effet, le secteur crypto a fait face à de nombreuses turbulences en presque quatorze ans d’existence. La Banque d’Italie a récemment publié un bilan qui met en évidence les nouveaux défis de la blockchain après le bear market.
Depuis l’avènement du bitcoin (BTC) et de toutes les cryptos en général, de nombreuses personnes les voient comme la source de revenus par excellence. En effet, elles ont fait leurs preuves durant la pandémie de Covid-19 et durant l’invasion de la Russie en Ukraine. Cependant, avec les bull run, le marché a aussi connu des baisses de prix impressionnantes au cours desquelles la plupart des actifs ont perdu plus de la moitié de leur valeur. Dans un contexte aussi incertain, une régulation s’impose.
La régulation est-elle la solution pour éviter les risques ?
Les régulateurs gardent généralement un œil sur l’évolution des cryptomonnaies. Depuis le lancement de la blockchain Bitcoin en 2009, ils sont au courant de ce qui se passe dans l’écosystème. Toutefois, si la question de la régulation des cryptomonnaies se pose souvent, le problème vient des régulateurs internationaux qui ne sont pas toujours du même avis.
En Europe et aux Etats-Unis, la régulation s’impose doucement dans l’écosystème. Mais d’après la Banque d’Italie, cela ne suffit pas, puisque les idées ne sont toujours pas homogènes.
En définitive, la Banque d’Italie pense qu’une vraie régulation s’impose sur le marché crypto pour pallier aux crises comme celles survenues l’année dernière. Selon elle, il faudrait penser avant tout aux investisseurs qui subissent la volatilité. Les actifs numériques ne connaissent pas de frontières. De ce fait, il faudrait que toutes les autorités compétentes travaillent ensemble sans toutefois entraver l’action des autorités de surveillance. Et les travaux en cours entre le FSB, BCBS, IOSCO et le CPMI montrent à peu près la nouvelle dimension que prendra la régulation.
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Le monde évolue et l'adaptation est la meilleure arme pour survivre dans cet univers ondoyant. Community manager crypto à la base, je m'intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin à la blockchain et ses dérivés. Dans l'optique de partager mon expérience et de faire connaître un domaine qui me passionne, rien de mieux que de rédiger des articles informatifs et décontractés à la fois.
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