Crypto : 300 millions pour le rachat de CoinDesk !
Le site d’information en ligne CoinDesk fait partie des premières presses spécialisées à avoir couvert la chute de l’exchange crypto de Sam Bankman-Fried. En ce moment, il semblerait qu’il soit mis en vente pour cause d’avenir incertain.
CoinDesk, une autre victime du crypto-cyclone FTX ?
« L’article dit que selon les rumeurs, le prix est d’environ 300 millions de dollars, ce qui semble correct. Mais qui achèterait une propriété comme CoinDesk ? Bloomberg n’est pas un partenaire naturel. Un crypto milliardaire comme Justin Sun qui a besoin d’un nouveau jouet ? »
Le tweet est signé Jeff Roberts, journaliste crypto chez Fortune, Reuters et Decrypt.
L’auriez-vous constaté ? Les actuels propriétaires de CoinDesk sembleraient prêts à se séparer de ce journal crypto qui a publié un article sur les liens étroits entre FTX et Alameda Research le 2 novembre dernier. Ces informations auraient suscité le doute chez les investisseurs de FTX. Dès lors, ils ont commencé à retirer leurs fonds et ont provoqué les problèmes de liquidité chez l’exchange crypto américain.
Or, SBF, le patron de FTX est soupçonné d’avoir utilisé les fonds des clients pour renflouer les caisses d’Alameda. Conséquence : FTX a sombré à la vitesse grand V, amenant avec elles, dans sa chute, plusieurs entreprises comme Genesis, BlockFi, etc.
300 millions, c’est trop peu ?
Certaines personnes estiment que le prix de rachat de CoinDesk serait trop peu étant donné qu’il génère un revenu annuel de 50 millions de dollars. Les publicités en ligne et l’organisation d’évènements comme la conférence Consensus auraient contribué massivement à cette rentrée d’argent.
Le rédacteur de The Rebooting, Brian Morrissey, fait partie des personnes à oser les contredire.
« 6 fois les revenus de CoinDesk, c’est… trop peu ? Il doit y avoir une majorité de revenus d’évènements aussi. »
À titre de rappel, CoinDesk appartient à Digital Currency Group de Barry Silbert. Grayscale Investments et Genesis font partie des entités qui composent ce conglomérat.
Pour le moment, mis à part cet article de Semafor, aucune information officielle n’a fait mention de l’éventuelle vente de CoinDesk. Toutefois, on dit que le site spécialisé en cryptomonnaies semble intéresser plusieurs acheteurs potentiels. Parmi eux figurent des family offices, des sociétés de capital-investissement, des journaux crypto rivaux comme Blockworks et aussi des fonds spéculatifs.
Ou bien, serait-on en train d’étouffer le travail des journalistes crypto capable de repérer à l’avance d’autres effondrements ? Avec le « quatrième pouvoir » à portée de main, ils continueront de mettre en lumière d’autres arnaqueurs et vautours qui se cachent derrière un projet crypto bien déguisé.
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