Crypto : Chainlink et Vodafone innovent dans l'échange de documents via la blockchain

L’usage de la blockchain et des cryptos pour faciliter les échanges transparents internationaux de documents commerciaux constitue aujourd’hui un réel défi. Avec d’autres sociétés technologiques partenaires, Vodafone a réalisé des tests plutôt encourageants à cet effet.

La crypto impacte l’échange international de documents commerciaux

Dans un communiqué publié mardi 24 octobre, la firme technologiqueVodafone a dévoilé une innovation concernant l’utilisation de la blockchain dans le domaine du commerce international.

Ce développement est le fruit de sa collaboration avec Sumitomo Corporation, la firme crypto Chainlink Labs et InnoWave. Un partenariat axé sur l’échange transparent de documents commerciaux essentiels entre diverses plateformes et blockchains.

Ce travail collaboratif intervient dans un contexte où l’échange transfrontalier de documents commerciaux est régulièrement entravé. Notamment, par la grande complexité des systèmes numériques et papiers, marquer leur fragmentation entraînant à terme, leur inefficacité.

Pour relever ce défi, les entreprises ont utilisé le protocole d’interopérabilité entre blockchains (CCIP) développé par Chainlink, en tandem avec le Digital Asset Broker (DAB) de Vodafone. Un effort collaboratif qui visait à assurer la sécurité crypto, mais aussi l’interopérabilité d’appareils IoT (Internet des objets), situés à la périphérie des réseaux. Et les résultats semblent prometteurs.

« L’intégration d’un fournisseur d’infrastructure de classe mondiale comme Vodafone DAB à l’écosystème d’opérateurs de nœuds de Chainlink Networks permet d’apporter des données et des calculs hors chaîne plus sécurisés au réseau Chainlink afin de soutenir l’économie blockchain au sens large », a déclaré Thomas Trepanier, responsable des marchés de capitaux, Chainlink Labs.

Vers l’émergence d’une plateforme d’échange de documents commerciaux ?

En s’engageant aux côtés de Chainlink et les autres sociétés, Vodafone ambitionne créer une interface transparente pour l’échange sécurisé de données et de cryptos sur les réseaux blockchain. Les possibilités en ce sens sont immenses. Par exemple, un navire détectant un incendie de cargaison pourrait transmettre de manière autonome des données à des contrats intelligents via le DAB et la CCIP. Ce qui pourrait déclencher un processus d’assurance des cargaisons maritimes.

Le connaissement, élément essentiel du commerce maritime, est un autre exemple des options envisageables en matière d’échange de documents commerciaux. Des possibilités de transfert de ce document via plusieurs blockchains ont été démontrées éliminant ainsi les retards inutiles des cargaisons.

Le concept d’échange de documents commerciaux démontre en fait le potentiel des dispositifs IoT et des blockchains compatibles avec le DAB. Un alliage qui permet de fournir des données sécurisées, fiables, traçables et utilisables dans les contrats intelligents, les applications blockchain et l’IA.

Chainlink et ses partenaires ambitionnent d’ailleurs de poursuivre l’exploration des applications crypto potentielles de cette innovation dans la sphère du commerce international. Ce, en s’appuyant sur la plateforme d’économie des objets (EoT) du DAB de Vodafone.

Au fond, la collaboration de Vodafone avec Chainlink et les autres firmes technologiques représente un pas important vers la transformation du commerce mondial grâce à l’innovation blockchain. Leur travail permet non seulement de relever des défis de longue date, mais aussi d’ouvrir la voie à un avenir plus efficace et plus sûr dans l’écosystème du commerce mondial.