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Crypto : Aux États-Unis, Kraken viole les textes et passe à la caisse 

mer 30 Nov 2022 ▪ 3 min de lecture ▪ par Luc Jose A.

Les autorités américaines interdisent depuis 1979 l’exportation de biens ou de services aux entreprises et aux particuliers iraniens. L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor a accusé Kraken d’avoir des clients dans la République islamique. L’exchange crypto a opté pour un règlement à l’amiable du contentieux. Décryptage.

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362 000 dollars et plus pour avoir fourni des services crypto à des clients iraniens 

Le 28 novembre, l’OFAC a publié un communiqué dans lequel il annonce l’obtention d’un accord avec l’exchange crypto Kraken. En effet, l’entreprise a accepté de payer plus de 362 000 dollars pour régler les dommages liés à sa responsabilité civile dans la violation des sanctions contre l’Iran. L’OFAC a indiqué qu’il s’agit de « violations apparentes » des sanctions contre l’Iran. L’exchange versera aussi 100 000 dollars dans des contrôles de conformité aux sanctions dans le cadre de cet accord.

À en croire les autorités, depuis 2019, Kraken aurait constamment violé cette interdiction. Ceci, en permettant à environ 1 500 personnes en Iran, de faire des opérations sur sa plateforme.

L’agence du département du Trésor annonce l’accord

« En raison de l’incapacité de Kraken à mettre en œuvre en temps opportun des outils de géolocalisation appropriés, y compris un système de blocage automatisé des adresses de protocole Internet, la société a exporté des services à des utilisateurs qui semblaient se trouver en Iran lorsqu’ils effectuaient des transactions en monnaie virtuelle sur la plateforme », a-t-on lu dans la note de l’OFAC.

Sur les réseaux sociaux, les membres de la communauté n’ont pas émis d’objection contre cette sanction. Pour eux, Kraken est une grande entreprise de la chaine de valeurs crypto. Donc, il est impossible qu’elle ne soit pas au courant que des utilisateurs iraniens sont présents sur sa plateforme.

Néanmoins, Marco Santori, directeur juridique de Kraken, a assuré que l’exchange crypto avait pris des mesures pour renforcer la conformité. Mais Kraken pourrait ne pas être au bout de ses peines. Récemment, le New York Times a rapporté que l’entreprise permet l’accès à ses services à des personnes se trouvant en Syrie et à Cuba. Or, ces pays comptent dans la liste de ceux vers lesquels les entreprises américaines ne doivent pas exporter leurs services.

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Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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