Corée du Sud : Démantèlement de la caverne de Do Kwon
Se croyant très habile, Do Kwon a fait en sorte que ses biens restent soustraits des regards des autorités sud-coréens. Mais ces dernières semblent avoir trouvé des pistes pour mettre la main sur les avoirs des investisseurs de Terra accaparé « illicitement » par le fugitif de Monténégro. Actuellement, on dit que des cryptomonnaies et des objets de luxe lui appartenant viennent de faire l’objet d’une saisie.
Do Kwon, début de la saisie de ses biens
Nous avons avancé, il y a un mois de cela, que la plupart des biens de Do Kwon ont été convertis en bitcoin. Ce qui a rendu complexe leur saisie à l’époque.
Mais dans une parution datée du 10 mai, Hankyung.com a révélé que le tribunal du district sud de Séoul a mis la main sur près de 230 milliards de wons appartenant au PDG déchu de Terraform Labs. Cela afin d’éviter que le jeune Kwon puisse vendre quoi que ce soit avant qu’il n’arrive devant la barre.
« […] le juge en chef Yun Chan-young de la 12e division criminelle du tribunal du district sud de Séoul a récemment accepté la demande de l’accusation pour la saisie des biens de Kwon avant son inculpation. Le montant de l’indemnisation de Kwon, que le tribunal a validé, s’élevait à 233,3 milliards de wons », peut-on lire dans le journal coréen.
Parmi les biens saisis figurent :
- des cryptomonnaies ;
- un complexe d’appartements résidentiels et commerciaux à Seongdong-gu (Séoul) du nom de « Galleria Foret » ;
- des titres déposés dans la société de courtage Mirae Asset Securities ;
- des dépôts déposés dans la Woori Bank :
- un studio dans le quartier résidentiel de Nonhyun-don ;
- des voitures de luxe ;
- etc.
Il convient toutefois de noter que certains actifs appartenant à Do Kwon ont été épargnés, précise CryptoPotato.
Demande d’extradition en supplément
En ce mois de mai, l’effondrement de Terra aura 1 an. Ce malheureux évènement a couté à peu près 50 000 milliards de wons de pertes aux investisseurs. Soit 40 milliards de dollars.
Si actuellement il se trouve encore en milieu carcéral du Balkan, les procureurs ont demandé à ce que Do Kwon fasse l’objet d’extradition vers la Corée du Sud. Ainsi, il pourra répondre de ses actes devant le tribunal local.
Certains disent que le PDG de Terraform Labs pourra écoper d’une peine d’emprisonnement de 40 ans en cas de condamnation dans son pays d’origine.
Et si les États-Unis décident un jour de l’extraire de son lieu d’extradition actuel, comme ils ont fait avec le jeune hacker PlugWalkJoe, il pourrait être incarcéré pendant 100 ans au minimum.
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