ChatGPT banni chez Apple : Quand l'IA inquiète le géant de la technologie
Révolutionnaire, mais controversé, l’IA conversationnelle ChatGPT suscite également des craintes. L’outil est d’une utilité certaine. Mais son utilisation inquiète en raison de préoccupations sécuritaires. Les entités refusant l’usage de ChatGPT se sont multipliées ces dernières semaines.
Interdiction de ChatGPT au personnel sur fond risques de fuites de données
Les employés d’Apple n’ont plus le droit d’utiliser l’agent conversationnel ChatGPT dans leurs activités. La multinationale américaine a officialisé sa décision vendredi 19 mai, via une note interne adressée à son personnel.
Le document énonce la raison d’être de ce choix. L’entreprise craint pour sa sécurité technologique. Des craintes liées à des risques de fuite de ses données les plus stratégiques. Il s’agirait donc d’inquiétudes liées à la perte potentielle de son avantage concurrentiel.
De ce point de vue, on comprend donc pourquoi la décision d’Apple d’interdire ChatGPT à ses employés n’est pas limitative. Elle s’entend à d’autres outils technologiques du même genre. C’est particulièrement le cas de l’outil d’IA Copilot. Il s’agit d’une application soutenue par la firme Microsoft et qui sert à automatiser l’écriture de code logiciel.
Mais la décision d’Apple pourrait se justifier d’un point de vue purement pratique. En effet, au début du mois, Time Cook, le patron d’Apple, a annoncé que l’entreprise envisageait d’intégrer l’Intelligence artificielle (IA) à ses produits. Pour cela, la meilleure stratégie consisterait à lancer son propre programme d’IA. Et l’entreprise y travaille activement.
Apple rejoint ainsi, dans cette dynamique, d’autres firmes technologiques de premier plan telles que la société sud-coréenne Samsung. Comme Apple, l’entreprise a restreint l’usage d’outils d’AI à ses employés sous peine de « mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement ».
Apple et Samsung ne sont d’ailleurs pas les seules sociétés à avoir pris de telles mesures. D’autres, comme JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs ou encore Citigroup ont également pris des mesures similaires. Pour Apple en particulier, ce choix n’est-il finalement pas pertinent et ambitieux au vu des projets que la société nourrit pour le marché des cryptos ?
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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