CBDC : Pas aussi fiable qu’il n’y paraît ?
De plus en plus de pays adoptent aujourd’hui la CBDC. Sa fiabilité et sa valeur restent néanmoins toujours sujettes à débat. Pour certains, elle constitue un atout majeur. Pour d’autres, elle représente une menace. Pour sa part, Tony Yates est d’avis que les CBDC n’en valent pas la peine. Et il explique pourquoi.
CBDC : un projet à risque pour toutes les banques centrales
Après plusieurs mois d’hésitation et d’innombrables consultations, la Banque d’Angleterre semble finalement s’intéresser à la monnaie numérique. En décembre 2022, elle publie un appel d’offres dans le cadre du développement d’une preuve de concept (PoC). Pour l’heure, elle a recueilli plus d’une vingtaine de demandes.
Contrairement à l’actuel premier ministre britannique Rishi Sunak, Tony Yates déconseille la CBDC aux banques centrales. Dans un article d’opinion publié sur le Financial Times, cet ancien conseiller de la Banque d’Angleterre explique pourquoi les banques centrales ne devraient pas adopter les CBDC. Selon lui, presque tous les pays du monde possèdent déjà l’équivalent numérique d’une monnaie : les réserves électroniques. L’introduction de la CBDC rendrait donc les réserves des banques centrales largement accessibles.
Tony Yates concède néanmoins un point : la CBDC permettrait d’annuler les monnaies décentralisées (y compris la crypto et principalement Bitcoin). Il ajoute toutefois que « les cryptomonnaies sont de si mauvais candidats pour l’argent ». « Ils n’ont pas de réserves d’argent gérées par des humains pour générer des trajectoires stables d’inflation et sont extrêmement coûteux et chronophages à utiliser dans les transactions », explique-t-il.
Adoption de la monnaie numérique : des chiffres plus que prometteurs !
Malgré la réticence d’un grand nombre d’analystes, l’adoption de la CBDC va bon train. Selon les statistiques publiées par Crowdsourcing Week, plus de 105 pays travaillent sur des projets CBDC. D’autres ont même déjà lancé leur monnaie numérique, à l’instar du Nigeria et de la Chine.
Ce n’est pas la première fois que Tony Yates exprime son aversion pour la CBDC et la cryptomonnaie. Mais sa seule opinion suffit-elle pour faire changer d’avis la Banque d’Angleterre ? Projet à suivre de près…
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Je m'appelle Ariela et j'ai 31 ans. J'oeuvre dans le domaine de la rédaction web depuis maintenant 7 ans. Je n'ai découvert le trading et la cryptomonnaie que depuis quelques années. Mais c'est un univers qui m'intéresse beaucoup. Et les sujets traités au sein de la plateforme me permettent d'en apprendre davantage. Chanteuse à mes heures perdues, je cultive aussi une grande passion pour la musique et la lecture (et les animaux !)
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