BRICS : vers l’adhésion de la France ?
Dans un contexte géopolitique particulièrement bien établi, le BRICS se forge progressivement une place de perturbateur notable. Ce regroupement de nations émergentes accroît sa puissance économique avec une intensité qui ne cesse de faire monter la pression. Cette tendance redéfinit les équilibres de puissance à l’échelle mondiale, et certains États comme la France semblent n’avoir aucune intention de rester de simples observateurs.
Des signes avant-coureurs d’un intérêt de la France pour le BRICS ?
La France sera-t-elle le premier État européen à rejoindre les BRICS ? La question peut être risible parce que la France figure tout de même parmi les plus grandes puissances économiques mondiales.
Pourtant, cette interrogation ne manque pas de pertinence. En effet, certains évènements récents laissent penser que l’Hexagone pourrait rejoindre cette coalition de pays, à la puissance économique grandissante.
Parmi ces évènements, on peut citer de récentes déclarations du président français Emmanuel Macron. Le dirigeant a notamment appelé ses pairs membres de l’Union européenne à la résistance. Une résistance vis-à-vis de la tendance du vieux continent à suivre la dynamique dictée par le pays de l’oncle Sam.
Cette politique de résistance consisterait, pour l’Europe, à ne pas s’engager dans des crises qui ne sont pas les siennes. Une référence au risque des États-Unis de faire défaut sur leurs dettes. Situation qui, d’après lui, aggrave les risques sur le dollar américain vis-à-vis duquel l’Europe doit œuvrer à limiter sa dépendance.
En conséquence, la France se tourne de moins en moins vers le dollar américain. Par exemple, en mars, elle a utilisé des yuans chinois plutôt que des dollars pour payer un contrat de gaz naturel liquéfié (GNL) conclu avec la Chine.
C’était la première fois qu’un pays européen, allié des États-Unis, réalisait une transaction importante via la monnaie de son rival. Ce développement qui n’est pas anodin en dit long sur la guerre géopolitique jouée en défaveur de l’Amérique.
Il est d’ailleurs possible que cette dynamique contribue plus rapidement que prévu à la chute du dollar. D’après, Anil Sooklal, l’ambassadeur sud-africain du BRICS, plusieurs pays européens envisageraient de suivre les pas de la France.
Sont-ce là, une partie des changements majeurs qu’Arthur Hayes a annoncés comme pouvant influencer les cours des cryptos et particulièrement du bitcoin ? Cette évolution est à suivre de très près.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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