BRICS : vers l’adhésion d’au moins 40 pays ?
Les BRICS ont de grandes ambitions pour le système financier global. Ils ont déjà annoncé leur plan de créer une monnaie commune aux membres de l’organisation. Mais leur projet va au-delà de la question monétaire. Ils veulent contrebalancer la géopolitique mondiale et l’initiative intéresse de nombreux pays du globe.
De 22 à plus de 40 pays intéressés par l’adhésion aux BRICS
Récemment, des informations faisant état de la potentielle adhésion de la France aux BRICS avaient filtré. L’information n’est pas confirmée, mais il semble que le pays n’est pas le seul à vouloir rejoindre cette alliance étatique.
Selon des informations émanant de la diplomatie sud-africaine, plus d’une quarantaine de pays souhaitent rejoindre le groupe de pays. Officiellement, 22 pays ont formellement exprimé leur volonté d’adhérer au BRICS.
L’organisation serait-elle en train de prendre du muscle par rapport à la configuration de la géopolitique mondiale actuelle ? On pourrait être tenté de le croire. Surtout que la politique extérieure occidentale menée par les Etats est de plus en plus boudée.
Encore faudrait-il que les futurs membres permanents des BRICS acceptent d’accueillir de nouveaux membres. La question sera l’un des principaux centres d’intérêt du prochain sommet de l’organisation qui aura lieu en Afrique du Sud.
La rencontre prévue pour se tenir au mois d’août 2023 pourrait donc se prononcer sur les pays acceptés. Ou à tout le moins, les conditions d’accessibilité des pays qui souhaitent rejoindre les BRICS.
Pour le moment, la liste complète des pays envisageant d’intégrer le groupe n’est pas connue. Mais les noms de certains États parmi les plus stratégiques du globe ont filtré. C’est le cas de mastodontes du pétrole comme l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Kazakhstan, l’Algérie et l’Égypte. C’est également le cas de pays économiquement importants comme Cuba, la République démocratique du Congo (RDC), le Gabon, l’Argentine et l’Indonésie.
Le moins qu’on puisse dire de ce développement, c’est que l’éventuelle adhésion de ces pays aux BRICS serait un game changer monumental. Une perspective qui pourrait concrétiser les projections autour de la fin du dollar. Et comme le prédisent plusieurs analystes, l’affaiblissement de la monnaie américaine serait profitable pour les cryptos, en particulier le bitcoin (BTC). En effet, ce scénario pourrait engendrer un environnement favorable pour les cryptomonnaies, en particulier le Bitcoin, en les positionnant comme des refuges sécuritaires face à une possible instabilité des monnaies fiat. Si cette initiative est mise en œuvre avec succès et adoptée par d’autres nations se sentant marginalisées par le système actuel, nous pourrions assister à une adoption mondiale accrue des cryptomonnaies.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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