BRICS : Cinq pays d’Asie qui pourraient rejoindre l’alliance cette année

On sait jusqu’ici que de nombreux pays ont demandé à intégrer les BRICS. Parmi eux, plusieurs pays africains, mais pas seulement. On dénombre aussi nombre d’États du Moyen-Orient. Mais aux dernières nouvelles, au moins cinq pays d’Asie à savoir le Japon, l’Indonésie, le Bangladesh, la Thaïlande et Singapour voudraient aussi rejoindre l’alliance en 2024.

Les tractations des 5 pays d’Asie pour rejoindre les BRICS

C’est un secret de polichinelle que les BRICS prévoient d’étendre leur influence en termes de nombre d’Etats-membre, cette année. En tout cas, l’information a circulé que plusieurs pays, 6 exactement, devraient être cooptés lors du prochain sommet de l’alliance.

Aux dernières nouvelles, 5 États d’Asie montrent des signes d’une volonté de faire partie de cette cohorte de nouveaux membres des BRICS. Il s’agit notamment du Japon, de l’Indonésie, du Bangladesh, de la Thaïlande et de Singapour.

Les données montrent que chacun de ses pays en ce qui le concerne tire les ficelles pour éventuellement se donner des chances. Ainsi, Singapour, le Japon et l’Indonésie intensifient activement leurs liens avec la Chine qui pourrait jouer de son influence en leur faveur.

En ce qui concerne le Bangladesh, le pays nourrit des rapports diplomatiques de premiers plans avec le Brésil. L’expansion du commerce et le renforcement des relations bilatérales ont même été évoqués lors d’une rencontre des ministres des Affaires étrangères des deux pays.

Quant à la Thaïlande, elle a signé avec les Etats formant l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), une déclaration visant à délester le dollar. Ceci au profit des monnaies locales. Le pays est plus que déterminé à rejoindre les BRICS après avoir raté le coche en 2023.

5 Countries In Asia That Want to Join BRICS in 2024https://t.co/j3eqpxcEvQ

— nawaponrath (@nawapon10) April 10, 2024

Des pays aussi stratégiques les uns que les autres

Si l’on est observateur, on se rendra vite compte que les velléités d’adhésion de ces pays asiatiques au BRICS interviennent dans un contexte bien précis. Celui d’une volonté de faciliter les échanges et d’établir une nouvelle monnaie de réserve face au dollar.

Et pour y arriver, chacun de ces pays à un potentiel à faire valoir sachant que la cooptation d’un pays par rapport à un autre se jouera sur des intérêts clés. En tout cas ceux utiles à l’atteinte des objectifs des BRICS de sortir du dollar pour favoriser un monde multipolaire.

Comme on a pu le voir avec la vague des pays intégrés l’année dernière, essentiellement des pays pétroliers, les nouveaux pays admis seront éminemment stratégiques. Singapour par exemple l’est en tant que centre financier, commercial et technologique mondial.

On pourrait en dire autant du Japon qui constitue la 4^e économie du globe derrière l’Allemagne, la Chine et les États-Unis. Première économie de l’ASEAN, et 16e économie mondiale avec une croissance de plus de 5,3 % depuis la crise asiatique de 1997, l’Indonésie n’est pas en reste.

Tout comme le Bangladesh et la Thaïlande qui ont chacun une carte à jouer pour rejoindre l’alliance. Ceci n’est que la confirmation d’une tendance selon laquelle la bataille pour rejoindre les BRICS s’intensifie plus que jamais.