Bourse : Les banques françaises bondissent après la nomination de Michel Barnier
Après des semaines d’un suspense insoutenable, la France a enfin son nouveau Premier ministre : Michel Barnier. Surprise générale, cette nomination n’a pas seulement impacté la politique, mais aussi la bourse. La nomination de l’ancien commissaire européen a fait bondir les grandes banques françaises à la Bourse de Paris, redonnant un souffle d’espoir aux investisseurs qui guettaient ce dénouement.
Bourse : les banques françaises en hausse
Certes la France connaît en ce moment un passage difficile avec une crise immobilière celle de la Chine. Mais il semblerait que les spéculations des marchés ont pris un virage inattendu avec l’arrivée de Michel Barnier à Matignon. Jeudi dernier, à peine son nom annoncé, les grandes banques françaises ont vu leur cours en Bourse prendre de l’altitude.
Société Générale s’est envolée de 3,9%, Crédit Agricole a grimpé de 2,1% et BNP Paribas n’a pas été en reste avec un bond de 2,8%. Rien que ça.
Pendant ce temps, l’indice CAC 40, qui baignait dans le rouge, a réduit ses pertes à 0,31%.
Pourquoi un tel enthousiasme ? C’est simple, Michel Barnier est vu comme un homme de consensus, apte à naviguer dans une Assemblée nationale sans majorité. Et les marchés, eux, raffolent de la stabilité.
Le choix d’un homme rassurant a dissipé les craintes d’une gestion chaotique de l’économie française, d’où ce redressement boursier.
Cependant, la véritable question reste : combien de temps cet élan pourra-t-il durer ? Les prochains indicateurs économiques américains pourraient bien changer la donne.
L’impact de la nomination sur les autres marchés
Outre la Bourse, l’effet Barnier a également secoué le marché des changes. L’euro s’est apprécié de 0,2% face au dollar, atteignant un taux de 1,1103. Cependant, du côté des obligations, les choses sont restées relativement stables, avec le rendement de l’OAT à dix ans à 2,932%.
Quant à l’écart de rendement entre les obligations françaises et allemandes, il est resté inchangé à 70 points de base, une sorte d’équilibre rassurant pour les investisseurs.
Mais cette euphorie a ses limites. Les marchés internationaux restent en veille avant la publication de plusieurs statistiques cruciales sur l’économie américaine. La fameuse enquête ADP, attendue avec impatience, pourrait bien jeter un pavé dans la mare. Selon les prévisions, 144 000 emplois devraient être créés dans le secteur privé en août, mais si ce chiffre venait à décevoir, les banques françaises pourraient redescendre de leur piédestal.
Attention donc à l’effet boomerang de cette embellie, qui pourrait se transformer en un simple feu de paille.
Marchés influencés par la nomination de Barnier :
- Bourse de Paris : +2% à +3,9% pour les banques ;
- Marché des changes : euro à 1,1103 dollar ;
- Obligations : stabilité à 2,932%.
Même si les banques françaises respirent un peu mieux avec la nomination de Michel Barnier, les Jeux Olympiques de Paris 2024 n’auront peut-être pas de quoi célébrer une économie en plein boom. Entre faillites d’entreprises et incertitudes économiques, l’avenir reste incertain.
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