Union européenne (UE) : Les NFT pour lutter contre la contrefaçon !
Selon l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), la contrefaçon représentait 5,8 % des importations au sein de l’Union européenne (UE) en 2021. Pour enrayer ce phénomène dans les mois à venir, l’UE va implémenter une solution blockchain qui utilise les NFT.
Blockchain et NFT, les armes de l’UE pour combattre la contrefaçon
La blockchain est une technologie innovante qui a le potentiel de révolutionner les modes de fonctionnement dans de nombreux domaines. Bien consciente de cela, l’UE s’y intéresse depuis plusieurs années pour développer une solution anti-contrefaçon. Aujourd’hui, ses réflexions prennent forme. L’Union européenne s’apprête à déployer une infrastructure blockchain pour faciliter l’identification des produits contrefaits. Annoncé en 2021, un prototype du projet devrait être mis en place d’ici la fin de l’année. Quant au lancement en production, il est prévu pour fin 2023.
Le dispositif va permettre aux marques agréées de créer une réplique numérique de chacun de leurs produits. Celle-ci se présentera sous la forme d’un NFT qui sera conservé dans la blockchain.
« Au fur et à mesure que les marchandises passent d’une partie à une autre, le jeton est échangé entre les portefeuilles numériques. La combinaison d’une identité de produit unique et du transfert continu de l’identité numérique entre les portefeuilles crée la preuve que les marchandises sont authentiques. », avait déclaré Claire Castel, chef de service EUIPO.
Pour l’UE, l’idée est que les consommateurs, les douaniers et les forces de l’ordre aient accès à toutes les données de suivi. L’objectif étant qu’ils puissent vérifier facilement l’authenticité des produits. Par ailleurs, cela suppose au préalable la création d’un référentiel. Lequel recensera tous les propriétaires de marques et les détaillants de l’UE.
Une plateforme ouverte et interopérable
Le système est aussi destiné à simplifier les procédures de rappel de produits. De plus, il devrait fournir une plateforme d’échange efficace entre les producteurs et leurs clients. Il pourrait également servir à établir « un programme de fidélité ciblé basé sur les spécifications des produits ».
Autre information importante, les NFT émis par la nouvelle solution supporteront plusieurs réseaux blockchains. L’objectif est d’offrir un niveau d’interopérabilité maximal. En outre, la plateforme se veut compatible avec les systèmes de suivi de la chaîne d’approvisionnement existants.
Ces derniers temps, l’Union européenne accorde une attention particulière aux NFT et au metaverse. Notamment en ce qui concerne les questions de propriété intellectuelle. L’EUIPO tiendra le 13 septembre un webinaire au cours duquel des experts débattront de ces sujets.
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Je suis venue à la blockchain par curiosité et j'y suis restée par passion. J'ai été émerveillée par les possibilités qu'elle offre à travers ses divers cas d'utilisation. Avec ma plume, j'espère contribuer à démocratiser cette technologie et à montrer comment elle peut aider à rendre le monde meilleur.
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