Top 5 des étincelles pour le Bull Run 2023
Les planètes pourraient bien s’aligner en faveur du bitcoin en 2023. Halving, fuite des exchanges, hyperinflation, géopolitique, baisse des taux.
Halving
Le Halving est une règle du protocole Bitcoin. Elle stipule que le nombre de BTC offerts à ceux qui protègent le réseau (les mineurs) doit être divisé par deux tous les 210 000 blocs. Soit tous les quatre ans environ.
Les mineurs se partagent actuellement 6.25 BTC par bloc, soit 900 BTC par jour. Après plus de 13 ans d’existence, 92 % des 21 millions de BTC ont déjà été minés.
C’est le halving qui garantit la limite de 21 millions de BTC. Il y en a déjà eu trois. Nous sommes dans la quatrième époque au cours de laquelle 7.14 % des 21 millions de BTC seront minés.
3.33 % des BTC seront minés au cours des quatre années de la prochaine époque qui devrait commencer en avril 2024. Et puis 1.61 % lors des quatre années suivantes, etc.
Plus de 99 % des BTC auront été minés d’ici à 14 ans. Le bitcoin numéro 20 999 999 commencera à se faire miner peu après 2100.
Tout cela pour dire qu’une réduction de l’offre de bitcoins, toutes choses égales par ailleurs, va forcément impacter positivement sa valeur. C’est la bonne vieille loi de l’offre et de la demande.
Historiquement, les marchés haussiers sont initiés environ 17 mois avant le halving. Nous y sommes.
Not your key, not your bitcoin
Les faillites en cascade provoquées par le ponzi Terra-Luna et le détournement de fonds de Sam Bankman-Fried (FTX) vont laisser des traces.
Sans parler de Binance qui inquiète au plus haut point et qui a vu ses clients retirer plus de 71 500 BTC en décembre. L’exchange Gemini des frères Winklevoss a lui lâché plus de 8 200 BTC d’après Coinglass.
La confiance est rompue et les masses commencent doucement à transférer leurs BTC vers leurs propres wallets (comme le wallet Samourai par exemple). Les BTC n’avaient jamais été retirés à une telle vitesse.
D’après le site MacroMicro, 2.25 millions de BTC se trouvent toujours sur les exchanges. Nous sommes au plus bas depuis 2018. Cela se vérifie par le record de 11.4 millions d’adresses BTC détenant plus de 0.01 BTC.
Si les retraits continuent au rythme actuel, il ne se trouvera plus un seul BTC sur les exchanges dans moins de quatre ans.
Les exchanges ne pourraient plus prêter les BTC de leurs clients. Cela renforcerait mécaniquement la demande. Sevrer les exchanges les empêcherait d’échanger les BTC de leurs clients pour des stablecoins afin de profiter des marchés baissiers…
Hyperinflation
D’après les dernières prévisions du FMI, l’inflation devrait rester « élevée plus longtemps que prévu ». Elle risque même de franchir encore un palier si l’ancien président russe Dmitri Medvedev dit vrai et que le prix du baril de pétrole s’envole bientôt à 150 $…
En attendant les mauvaises surprises de 2023, l’inflation « officielle » au niveau mondial s’établit à 9 % pour cette année. Un chiffre qui est bien évidemment largement en dessous de la réalité.
Par ailleurs, l’inflation n’est plus l’apanage des pays pauvres. Elle est aussi palpable au sein du G20. L’Argentine et la Turquie affichent respectivement une inflation de 92 % et de 84 %…
L’inflation s’affiche au-dessus de 10 % aux Pays-Bas, en Allemagne, dans l’ensemble de la zone euro, en Italie ou encore au Royaume-Uni.
En Afrique, treize pays affichent une inflation supérieure à 15 %. Notamment l’Égypte (19 %), le Nigeria (22 %), l’Éthiopie (35 %), le Soudan (100 %), le Ghana (50 %), etc.
En Asie, nous sommes à 142 % pour le Liban, 139 % pour la Syrie, 24 % pour le Pakistan, 40 % au Laos.
Une ribambelle de pays ne tarderont pas à imiter le Nigeria où la population se convertie massivement au bitcoin. Les achats d’or sont aussi en très forte hausse en Égypte alors que le bitcoin est également très populaire en Turquie.
FED Pivot ?
À moins d’une aggravation des relations entre l’UE, les États-Unis, la Russie et le reste des BRICS, l’inflation finira par se tasser. Une hausse des prix disparait forcément des statistiques au bout d’un an.
Une fois le marché immobilier à terre, le chômage à deux chiffres et l’inflation de retour sur 3 ou 4 %, la FED abaissera ses taux directeurs.
Elle n’a pas le choix. Laisser les taux d’emprunt autour de 4 % plusieurs années aurait tôt fait de faire exploser le service de la dette.
En sachant que c’est déjà près de 700 milliards que le gouvernement US paie en intérêts chaque année. À comparer avec des recettes de 4 000 milliards et des dépenses de 6 800 milliards de dollars. Nous écrivions dans cet article :
« Imaginez que le taux d’emprunt sur l’ensemble de la dette US passe à 4 %. Et admettons que le déficit budgétaire n’aille pas en s’arrangeant. Eh bien d’ici à cinq ans, le gouvernement payera plus de 1600 milliards par an en intérêts.
Ces intérêts représenteront alors 40 % des recettes actuelles des États-Unis… Cela n’arrivera pas. Les taux baisseront bien avant. »
La monnaie fiat est un ponzi. Et face à la raréfaction énergétique exacerbée par la nécessité d’arrêter de bruler des énergies fossiles, nous ne parviendrons pas à rembourser la dette. L’humanité est coincée dans une fuite en avant hyperinflationniste paradoxalement aggravée par les taux élevés.
Si l’on en croit les propres projections de la FED, les taux baisseront en fin d’année 2023, ce qui apportera les liquidités propices à l’exubérance du prochain bull market.
Le bitcoin en monnaie de réserve internationale ?
Dmitri Medvedev s’est livré au jeu des prédictions pour 2023 :
« Le système monétaire international hérité des accords de Bretton Woods s’écroulera, emportant le FMI et la banque mondiale dans sa chute. L’euro et le dollar cesseront de servir de monnaies de réserve internationales. Les monnaies numériques nationales seront activement utilisées à leur place. »
Ce n’est un secret pour personne que la Russie de Poutine cherche depuis longtemps à torpiller un Empire américain hostile. Vladimir Poutine sait que son talon d’Achille est le pétrodollar dont l’Oncle Sam retire des bénéfices inouïs.
Washington peut en effet s’endetter auprès du reste du monde et jouir d’un dollar fort en dépit de sa balance commerciale chroniquement déficitaire. Sans parler du chantage. Il suffit de menacer les banques d’un pays de se voir couper l’accès au dollar pour se faire obéir.
Le billet vert représente toujours 59 % des réserves de change, mais la tendance est à la baisse. Les BRICS ont fermement l’intention d’utiliser leurs propres monnaies ainsi qu’une nouvelle monnaie de réserve qui reste à définir.
Certains voudraient qu’il s’agisse d’un panier de monnaies appartenant aux BRICS. D’autres de l’or ou bien un stablecoin adossé à l’or. Et quelques pays comme la Russie, le Salvador et l’Iran ne seraient pas contre utiliser le bitcoin.
Soit dit en passant, remplacer l’ensemble des réserves de change en bitcoin propulserait la valeur d’un seul bitcoin à 500 000 dollars.
L’utilisation de la monnaie de réserve bitcoin pour le commerce international prendra du temps. Mais gageons que d’autres pays marcheront dans les pas de l’Iran qui l’utilise déjà pour régler certaines importations.
Alors ? 2023, l’année du prochain bull run ?
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