Bitcoin : l'arme secrète de Robert F. Kennedy Jr. pour réinventer l'Amérique
Le neveu de JFK et candidat à la présidentielle américaine Robert F. Kennedy Jr. a accordé une interview exclusive à Bitcoin Magazine. Il y expose sa vision d’une monnaie libre, décentralisée et à l’abri du contrôle étatique, qu’incarne selon lui le Bitcoin.
Le Bitcoin, un rempart contre l’arbitraire étatique
Le candidat à la présidentielle Robert F. Kennedy Jr. a récemment accordé une interview révélatrice à Bitcoin Magazine, exprimant un fervent soutien aux cryptomonnaies comme le Bitcoin. Il les considère essentielles pour préserver les libertés individuelles face à « la capacité du gouvernement de nous affamer ».
Robert Kennedy estime que « la liberté de transaction est aussi importante que la liberté d’expression ». Il voit dans le Bitcoin une « monnaie de liberté, indépendante, qui ne peut pas être contrôlée par le gouvernement ». S’il est élu, il entend mettre fin à « la guerre contre Bitcoin » menée actuellement par l’administration Biden via la SEC.
Fervent défenseur des libertés individuelles, R. F. Kennedy Jr. considère le Bitcoin comme « une monnaie de liberté« . Celle-ci permettrait de se prémunir contre « le pouvoir ultime des États de décider qui vit ou qui meurt ». Il cite en exemple la répression violente des camionneurs manifestant pacifiquement à Ottawa, dont les comptes bancaires ont été arbitrairement gelés.
“Mon intérêt pour Bitcoin a commencé lorsque j’ai vu les camionneurs et ce qui s’est passé à Ottawa. Vous avez organisé des manifestations pacifiques pour des personnes qui exerçaient leur droit de protester, de présenter une pétition aux fonctionnaires, pour de très bonnes raisons.”
Selon lui, la capacité d’un gouvernement à « affamer ses opposants » en leur coupant l’accès à l’argent liquide lui permet ensuite de commettre « n’importe quelle atrocité ». D’où l’importance vitale pour les citoyens de disposer d’une monnaie hors de portée de ces abus de pouvoir, comme l’est le Bitcoin.
Non aux monnaies numériques étatiques !
D’un autre côté, Robert F. Kennedy Jr. perçoit les monnaies numériques des banques centrales comme une menace grave pour les libertés publiques. Il les qualifie d' »instruments de pouvoir et de contrôle« , étayant ses préoccupations avec l’exemple de la Chine, où le système de crédit social restreint déjà les droits des citoyens jugés déviants.
Il exprime la crainte que les CBDC puissent servir de prétexte à l’élimination progressive de l’argent liquide, conférant ainsi aux États un « contrôle total » sur leurs citoyens. Pour lui, ces monnaies représentent « une pente glissante » qu’il s’engage à combattre vigoureusement.
Par ailleurs, Kennedy envisage l’émission de bons du Trésor américain, une initiative où une partie de la valeur serait adossée à un panier d’actifs incluant « du Bitcoin, du platine, de l’or, de l’argent ». Cette mesure radicale vise à instaurer une discipline face à « l’impression incontrôlée de monnaie », qu’il considère comme le catalyseur d’une « inflation galopante ».
Un programme radical de réforme du système
Au-delà de son plaidoyer en faveur Bitcoin, R. F. Kennedy Jr. propose un vaste programme de réformes politiques, économiques et sociales.
Il entend notamment démanteler les monopoles qui dominent de nombreux secteurs économiques comme l’alimentation ou la santé. Son engagement s’étend à la garantie de la liberté d’expression, la cessation des guerres ruineuses à l’étranger et la lutte contre l’emprise des grandes institutions financières sur le marché immobilier.
Derrière cet agenda visionnaire, Kennedy affirme sa conviction profonde qu’il peut « réparer la démocratie américaine » s’il accède au pouvoir.
Il entend notamment s’attaquer frontalement aux monopoles des géants de la Tech et de l’industrie pharmaceutique, rétablir la liberté de la presse en interdisant la censure sur les réseaux sociaux, gracier Julian Assange emprisonné pour avoir révélé des secrets d’État, et mettre fin aux « guerres coûteuses à l’étranger ».
“Je pardonnerai Julian Assange dès le premier jour et probablement Edward Snowden également. Et puis j’examinerai d’autres cas de grâce. Je vais examiner le cas de Ross Ulbricht …”
Autant de déclarations qui témoignent de la volonté du candidat Kennedy de remettre en cause certains piliers du pouvoir établi aux États-Unis, avec Bitcoin comme allié de poids dans cette ambition politique disruptive. Il sait pouvoir compter sur le soutien déjà acquis des passionnés de Bitcoin. Reste à savoir si son message radical saura convaincre les électeurs démocrates lors des primaires présidentielles de 2024.
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Passionné par le Bitcoin, j'aime explorer les méandres de la blockchain et des cryptos et je partage mes découvertes avec la communauté. Mon rêve est de vivre dans un monde où la vie privée et la liberté financière sont garanties pour tous, et je crois fermement que Bitcoin est l'outil qui peut rendre cela possible.
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