Season greetings to you all, Anglo-Saxon friends, and their happily oinking piglets!
— Dmitry Medvedev (@MedvedevRussiaE) December 26, 2022
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Bitcoin & géopolitique - Semaine 52
mar 27 Déc 2022 ▪
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Dmitri Medvedev s’est prêté au jeu des prédictions pour 2023. L’ancien président russe anticipe, entre autres, la fin du système de Bretton Woods et l’émergence des « Digital fiat currencies ». Et le Bitcoin ?
Pétrodollar vs Bitcoin vs CBDC vs Stablecoin
Parmi les prédictions intéressantes du bras droit de Vladimir Poutine, le prix du baril de pétrole devrait atteindre 150 $. Le prix du gaz atteindrait 5 000 dollars les 1000 mètres cubes contre 1200 $ ces jours-ci.
M. Medvedev espère que l’inflation provoquée par l’énergie hors de prix finira par provoquer l’éclatement de la zone euro.
Prédiction plus osée : « la Pologne et la Hongrie occuperont les régions ouest de ce qui fut l’Ukraine ».
Clin d’œil aux factions néonazies ukrainiennes supportées par l’UE et l’Oncle Sam, M. Medvedev a raillé Berlin en annonçant la création d’un « quatrième Reich composé de l’Allemagne et ses satellites (Pologne, pays Baltes, Tchéquie, Slovaquie, Ukraine et d’autres seconds couteaux) ».
Toujours sur le ton de la provocation, le russe prédit que le Texas fera sécession suite à une guerre civile. Plus sérieusement, le vice-président du conseil de Sécurité de Russie garde surtout son objectif principal en ligne de mire :
« Le système monétaire de Bretton Woods va s’écrouler en emportant le FMI et la Banque Mondiale avec lui. L’euro et le dollar cesseront d’être des monnaies de réserve internationales. Les monnaies numériques seront activement utilisées à leur place. »
M. Medvedev anticipe un monde multipolaire où les nations commerceront directement dans leurs propres monnaies numériques, sans passer par le pétrodollar.
La position de la Russie devrait s’éclaircir en janvier avec une loi autorisant l’utilisation des « monnaies numériques » pour les paiements internationaux. CBDC, Bitcoin, Stablecoins adossés à l’or… Autant d’options qui devraient être légalisées.
Tu Quoque mi fili ?
La grande question est de savoir si la CBDC russe sera imposée à toute la société, ou bien s’il ne s’agira que d’un système d’échanges internationaux.
Le premier scénario n’est pas à balayer d’un revers de main. D’autant plus que l’allié chinois et l’ami indien sont déjà en train de tester leur poison monétaire auprès de la population.
N’oublions pas que le PCC empêche les Chinois d’acheter du bitcoin et que le gouverneur de la banque centrale indienne Shaktikanta Das veut l’interdire par crainte « qu’il mène à la prochaine crise financière ».
Plus c’est gros… Même le président de la FED a concédé que le Bitcoin ne pose pas de risque pour la stabilité financière.
Par ailleurs, la puissante banque des règlements internationaux a contre toute attente accepté qu’il fasse partie des réserves bancaires… N’en déplaise au M. CBDC de la BCE, l’italien Panetta, qui voudrait aussi « interdire » le bitcoin.
Tout cela étant dit, un processus de destruction du cash en faveur d’une CBDC est en cours. Telle est la grande priorité : offrir aux gouvernements un droit de regard totalitaire sur la façon dont les masses dépensent leur argent.
Souvenez-vous du gel des comptes bancaires des manifestants canadiens qui s’opposaient aux lockdowns. Ces pratiques dictatoriales deviendront récurrentes si notre argent se transforme en « Digital Euro » (euro numérique).
L’hôpital, la charité…
La dystopie nommée CBDC n’est pas un mauvais songe s’épanchant depuis un cerveau paranoïaque. Elle est clairement pointée du doigt par des pontes des services de renseignement britanniques.
Sir Jeremy Fleming, qui dirige l’agence de surveillance de masse Government Communications Headquarters (GCHQ), a lancé lors de la conférence annuelle du Royal United Services Institute (RUSI) que le Parti communiste chinois considère la CBDC comme un moyen de renforcer son emprise sur ses citoyens.
« Le contrôle… est ce qui motive Pékin à construire une monnaie numérique centralisée », a-t-il déclaré au micro de ce think tank vieux de près de 200 ans.
« Oui, la CBDC introduit des gains d’efficacité et de nouvelles façons de faire des paiements. Mais la manière dont il est mis en œuvre permet de surveiller les citoyens et oblige les entreprises à l’utiliser ».
Le Big Brother anglais n’a pas non plus oublié de préciser que la CBDC chinoise pourrait permettre au PCC de contourner les sanctions internationales similaires à celles imposées à la Russie (déconnexion du réseau SWIFT).
L’ironie, cependant, est que la banque d’Angleterre travaille elle-même sur une CBDC à la demande du chancelier de l’Échiquier Jeremy Hunt qui a des liens personnels étroits avec la Chine.
Le nouveau Premier Ministre britannique est aussi un grand fan de CBDC. Peu étonnant pour un proche du World Economic Forum qui n’a pas tarit d’éloge sur des lockdowns initiés par la Chine.
« La CBDC n’est pas une théorie du complot. C’est un programme – ouvertement discuté et piloté par de nombreux gouvernements dans le monde. Voici Rishi Sunak faisant la promotion des CBDC lorsqu’il était chancelier de l’Échiquier. »
Bitcoin Great Resat
Promues par le World Economic Forum, les CBDC sont la clé de voute du Great Reset hyperinflationniste. Non pas dans un bang. Mais lentement, en conséquence de la raréfaction énergétique et de la nécessité de laisser l’essentiel des énergies fossiles dans le sol pour ne pas aggraver le réchauffement climatique.
Les CBDC et leurs identifications biométriques offriraient un pouvoir infini. Les technocrates pourraient décider comment, où et avec qui dépenser son argent.
« Ceci sera bientôt lié à la CBDC.
L’accès sera refusé à toute personne s’exprimant contre la blanchisserie ukrainienne, par exemple.
Ce système sera installé dans tous les super marchés & magasins. »
Le bitcoin est une menace pour le cartel bancaire mondial qui se retrouve aujourd’hui obligé de hâter ses sombres desseins (CBDC). L’anonymat et l’impossibilité de censurer une transaction est le pire cauchemar de la classe dirigeante qui cherche à maintenir le contrôle par la centralisation.
Et alors que la Chine note ses citoyens (crédit social) via la collecte des historiques d’achat, il faut s’attendre à ce que l’Europe dévoile pour sa part un crédit Carbone. Quoi de mieux qu’une CBDC et la fin du cash pour connaitre l’empreinte carbone de chacun ?
Cet agenda orwellien ne verra probablement pas le jour. De toute façon, le bitcoin veille au grain.
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