Bitcoin en panne ? Pourquoi les banques centrales accumulent-elles des tonnes d’Or ?
Le Bitcoin boude. Malgré les prédictions optimistes, la crypto phare peine à franchir la barre des 60 000 dollars. Ce statu quo inquiète, d’autant plus que les leviers bullish ne manquent pas. Pourtant, même si l’or flirte avec des sommets historiques, Bitcoin reste en tête des performances en 2024. Mais pourquoi les banques centrales préfèrent-elles accumuler des tonnes d’or plutôt que de se tourner vers Bitcoin ?
Bitcoin sur le fil du rasoir
Le Bitcoin est resté intriguant cette année, oscillant près des 60 000 dollars sans parvenir à franchir ce seuil critique. Depuis son pic en mars, la valeur du bitcoin a chuté de 22 %, laissant les investisseurs se demander s’il reprendra un jour sa marche en avant. On estime même que la tempête de septembre approche pour la reine des cryptos.
Ce n’est pourtant pas faute d’enthousiasme de la part des promoteurs de la crypto. Malgré le lancement des premiers fonds négociés en bourse pour le bitcoin aux États-Unis, la crypto-phare reste embourbée dans une dynamique incertaine.
- Hausse de Bitcoin en 2024 : +37 % ;
- Comparaison avec S&P 500 : +18 % ;
- Or : +23 %, atteignant 2 525 $/oz en août.
Les partisans de l’or comme Peter Schiff ne manquent pas de souligner que les gains de bitcoin n’ont été réalisés qu’au début de l’année, avant de stagner. Pourtant, malgré ces fluctuations, le BTC continue de surclasser l’or en termes de performance annuelle.
Les banques centrales délaissent-elles la crypto pour l’or ?
Pendant que le Bitcoin patine, les banques centrales se ruent sur l’or. Au premier semestre 2024, elles ont acheté un record de 483 tonnes de ce métal précieux, surpassant le précédent record de 2023.
Le choix de l’or, perçu comme un actif neutre et stable, traduit une méfiance croissante envers les actifs traditionnels de réserve, particulièrement ceux en dollars.
Des nations comme la Pologne, l’Inde et la Turquie augmentent massivement leurs réserves d’or, suivant une tendance mondiale qui voit l’or s’établir comme valeur refuge par excellence.
Comme le souligne Spencer Hakimian, « la méfiance vis-à-vis des actifs occidentaux » pousse ces pays à se tourner vers l’or, un actif non volatil et neutre.
L’or, avec ses 23 % de hausse en 2024, devient la solution de repli face à l’incertitude croissante sur les marchés globaux.
La montée en puissance d’une crypto stable ou stablecoin adossée à l’or par les BRICS pourrait encore renforcer cette tendance, tandis que le bitcoin, malgré ses avantages, reste en marge des stratégies des banques centrales.
Face à un bitcoin hésitant, les experts restent divisés : un effondrement imminent ou un rebondissement spectaculaire ? Les paris sont ouverts, mais l’incertitude règne en maître.
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