Bitcoin : Craig Wright est-il Satoshi ? L'enquête continue au Royaume-Uni

L’identité de créateur du Bitcoin est l’un des sujets les plus controversés de l’industrie crypto. C’est l’un des mystères les plus savamment entretenus depuis le lancement de la blockchain en 2008. On sait que ce dernier était l’œuvre d’un certain Satoshi Nakamoto. Mais personne ne connaît celui qui se cache sous ce nom. Sauf un certain Craig Steven Wright qui s’en revendique.

Une audience en Angleterre, autour des droits du prétendu auteur du Bitcoin

Craig Steven Wright est-il vraiment le créateur du Bitcoin, comme il s’en revendique ? C’est la grande question à laquelle devra répondre un procès impliquant le prétendu Satoshi Nakamoto, au Royaume-Uni.

L’intéressé tentera, une nouvelle fois, de prouver qu’il est bel et bien l’auteur du bitcoin. Car cette procédure judiciaire n’est pas la première initiative du genre mise en œuvre par Craig Steven Wright.

En effet, ce dernier a engagé plusieurs tentatives similaires qui n’ont en définitive pas abouti. On pense notamment à l’action en justice dont Craig Steven Wright a été débouté en octobre 2022.

Satoshi Nakamoto Impersonator Gets Chance to Defend Bitcoin – BeInCrypto https://t.co/pxnJIws0hg

— Howie Daksim (@howiedaksim) July 23, 2023

On pense également au procès de l’informaticien australien, contre 16 développeurs de Bitcoin américains, pour violation du droit d’auteur. Une action en justice rejetée dans un premier temps, mais qui fera l’objet d’un nouveau procès en début d’année prochaine.

On n’oublie pas ses instances auprès de l’Office du droit d’auteur en 2019, toutes rejetées. Un énième qui traduit le scepticisme généralisé quant à la véracité de l’identité dont il revendique la possession.

Et c’est justement là tout l’enjeu du procès de Craig Steven Wright au Royaume. La justice britannique va-t-elle, elle aussi, refuser de reconnaître l’implication de ce dernier dans la création du Bitcoin ?

On le saura à l’issue du procès dont la date n’a pas encore filtré. Craig Steven Wright peut jubiler d’avoir la possibilité de s’exprimer devant un juge. Mais la question de savoir si ce dernier reconnaîtrait ses droits est une autre paire de manches.

Encore faut-il qu’il prouve son identité. Et conséquemment, son implication directe dans la création du livre blanc du Bitcoin, son format de fichier et sa base de données. C’est sa principale difficulté vu que celle-ci est distribuée sous une licence de logiciel open source.