Bitcoin (BTC) trouve enfin sa place dans l’Argentine de Javier Milei
Dollar ou Bitcoin ? Javier Milei a plutôt laissé croire qu’il est pour la dollarisation de l’Argentine. Mais son envie d’asseoir une « libre concurrence des monnaies » a nourri l’espoir des bitcoiners argentins. À un mois de son élection en tant que président de ce pays laminé par l’inflation, Milei avance une des pièces maitresses de sa politique inédite : le bitcoin. Gros plan !
Le Bitcoin pour régler des contrats en Argentine
Dès le 20 novembre, le candidat pro-CBDC ou monnaie numérique de banque centrale Sergio Massa a reconnu sa défaite face au candidat réputé pro-bitcoin et ultralibéraliste, Javier Milei. Ce dernier, qui a promis de dissoudre la Banque centrale de l’Argentine une fois élu, a parlé d’une réforme imminente du système monétaire.
Jusque-là, le président fraîchement élu n’a pas prononcé de discours officiel mentionnant le bitcoin et l’avenir des cryptomonnaies dans le pays. Mais à voir les dernières nouvelles, lui et son gouvernement vont accélérer les choses.
« La ministre argentine des Affaires étrangères, Diana Mondino, déclare que les contrats en Argentine peuvent être réglés en Bitcoin. »
Cette nouvelle relayée par Cointelegraph se base sur un tweet récent signé Diana Mondino, la ministre des Affaires étrangères, du Commerce international et du Culte de l’Argentine.
Voici le contenu de son message :
« Nous ratifions et confirmons qu’en Argentine il sera possible de conclure des contrats en bitcoins. »
Et cela ne se limite pas seulement au BTC : d’autres cryptomonnaies, dont les noms n’ont pas été évoqués, pourront servir lors des échanges similaires. Cela concorde en effet au décret baptisé « Bases pour la reconstruction de l’économie argentine », adopté hier 20 décembre.
Autrement dit, les Argentins ont désormais le choix de règlements en fonction de leurs avoirs. Même les monnaies non reconnues comme ayant cours légal dans le pays pourront servir à cet effet.
D. Mondino a également glissé ce commentaire dans son tweet :
« [Des bitcoins] ainsi que tout autre crypto et/ou espèces tels que les kilos de bœuf ou des litres de lait.
Art. 766.- Obligation du débiteur. Le débiteur doit livrer le montant correspondant de la monnaie désignée, que cette monnaie ait ou non cours légal dans la Républe. »
Au moins, à ce stade, nous disposons quelques éléments de réponses quant à l’absence de clarté concernant la nouvelle orientation de l’Argentine : dollarisation ou bitcoin ?
Un autre pays sur la voie de la légalisation de la reine des cryptos ?
Le décret n’annonce rien de précis dans ce sens. Mais n’empêche que pour un président qui a du pain sur la planche, il doit notamment faire montre de courage pour sortir l’Argentine de cette inflation à 3 chiffres (plus de 100 %).
À noter par ailleurs que la légalisation du BTC ne promet pas la lune à quiconque le fera. Le Salvador, premier pays à avoir rendu le bitcoin comme monnaie légale, n’est pas encore sorti de l’auberge, apparemment. Il doit encore asseoir un taux d’adoption plus élevé en raison d’un mauvais score.
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