Bitcoin (BTC) perd 10 milliards de dollars après une intervention du président de la SEC

Suite au ralentissement des marchés, les détracteurs des actifs cryptographiques s’acharnent contre ces derniers. Pendant que les investisseurs subissent les affres de la baisse, d’autres trouvent le moyen d’en tirer profit. En effet, le bitcoin et les autres cryptomonnaies ont connu une période sombre sans précédent. Alors que le marché se remet peu à peu, une déclaration du président de la SEC vient tout chambouler.

Gary Gensler met à mal la capitalisation boursière du bitcoin (BTC)

Après la crise des cryptomonnaies survenue quelques mois plus tôt, de nombreux actifs cryptographiques peinent encore à se relever. Après de longs mois de chute, la plupart des cryptos ont perdu plus de 50 % de leur valeur. Alors que le secteur se remet progressivement, tout le monde ne voit pas les choses du même œil. Si c’est une bonne nouvelle pour les investisseurs, les adeptes du système financier traditionnel ne sont pas du même avis.

En effet, le bitcoin est sensiblement le grand perdant dans cette histoire. Même si les petites cryptos ont subi les mêmes effets, le BTC en sort perdant puisque son cours a chuté de près de 70 % pendant cette période. Malgré des reprises légères, il a eu du mal à se stabiliser. Heureusement, le cours de la principale cryptomonnaie s’est stabilisé au cours du week-end. Bien que le prix stagne, il pourrait rapidement entamer une tendance haussière s’il atteint sa barrière de résistance. 

Toutefois, la déclaration de Gary Gensler, le président de la Securities Exchange and Commission (SEC), a une grande incidence sur la capitalisation boursière du BTC. En effet, ce dernier a affirmé à CNBC que le bitcoin est le seul actif crypto qu’il est prêt à reconnaître comme étant une marchandise. Pour continuer, il a déclaré que pour l’instant, il n’y aurait pas d’ETF Spot bitcoin.

Eric Balchunas, un analyste des ETF chez Bloomberg a cité le président de la SEC. D’après lui, les marchés boursiers classiques présentent moins de risques que le secteur de la cryptographie. Suite à cette déclaration, l’industrie a supprimé 10 milliards de dollars de la capitalisation boursière du bitcoin. D’après les données de CoinMarketCap, elle passe donc de 405 milliards de dollars à 394 milliards de dollars. 

La SEC continue sa lutte anti-crypto

La médiatisation des cryptomonnaies les a placées sous les feux du projecteur. Même si certains ne voient que l’aspect bénéfique des cryptos, d’autres y voient les conséquences qu’elles pourraient entraîner. Pour plusieurs organismes, la volatilité des actifs cryptographiques est l’un des désagréments majeurs. 

Gary Gensler se sert actuellement de la récente chute du marché de la cryptographie qui a entraîné de nombreuses pertes. D’après lui, certaines bourses d’actifs numériques pourraient se retourner contre leurs clients. Il se sert donc de la situation des marchés pour réaffirmer son opposition au développement des actifs cryptographiques. Ainsi, à défaut de trouver une régulation sur ces actifs, il peut au moins mettre en garde les négociateurs sur les risques liés au secteur.

Rappelons que pendant ce temps, la SEC est toujours en procès contre Ripple. Très médiatisé, il suscite la curiosité de nombreuses personnes qui suivent de près son évolution. Avec le déroulement incertain de ce procès, l’on s’attendrait à ce que la SEC soit occupée ailleurs. Cependant, une fois de plus, elle s’attaque aux cryptomonnaies et jette son dévolu sur le bitcoin. Une attention qui entraîne plusieurs désagréments.

Les cryptomonnaies se remettent à peine de la période de crise. Alors que les voyants deviennent progressivement verts, les détracteurs du bitcoin se remettent en selle. Si de plus en plus d’investisseurs s’intéressent aux actifs de la cryptographie en général et au bitcoin en particulier, la SEC aussi resserre son étau autour de ces derniers. La déclaration de Gary Gensler sur la CNBC jette un coup de froid sur la crypto phare. À cause de cette affirmation, le BTC a perdu 10 milliards de dollars sur sa capitalisation boursière.