Bitcoin (BTC) : le Grand Reset de l'humanité

Lorsqu’une innovation apparaît, son importance et ses impacts peuvent être difficiles à saisir. Une innovation technologique majeure, une fois enracinée dans le commun des mortels, est inébranlable. C’est précisément là que réside la puissance de Bitcoin : un séisme technologique qui refaçonne la finance, l’énergie, la politique et la morale en vue de régénérer l’humanité.

Comparaison entre Bitcoin et la voiture

Prenons l’exemple de l’automobile pour comprendre Bitcoin.

Quand a émergé l’innovation des véhicules personnels assemblés à grande échelle et utilisant le pétrole comme carburant, peu ont anticipé qu’elle sonnerait le glas des chevaux. Encore moins de personnes ont envisagé la métamorphose totale des villes, des logements, du travail et de presque tous les aspects de la vie quotidienne qui découlerait de cette invention.

Les pays qui n’ont pas adopté l’automobile (et le pétrole comme source d’énergie) se sont retrouvés en retard sur ceux qui l’ont fait. Malgré les critiques grandissantes sur leurs dangers, les voitures se sont multipliées et perfectionnées.

Au début de l’ère automobile, le manque de routes adaptées a fait l’objet de nombreuses critiques. Aujourd’hui, notre pays compte des millions de kilomètres de routes conçues pour les voitures, bien plus que pour les chevaux, vélos et piétons.

En résumé, rien ne pouvait freiner cette évolution une fois lancée, et ceux qui ne l’ont pas suivie ont été laissés-pour-compte.

Imaginez un instant la vie sans l’automobile. Vivre sans transport personnel, rapide, abordable et accessible nous paraît maintenant impensable. Pourtant, ceux qui vivaient à une époque où le cheval était le principal moyen de transport ne considéraient pas cette époque comme primitive.

Les défenseurs du fiat seront les amish de demain

En 1910, la population de chevaux aux États-Unis atteignait son sommet avec environ 27,5 millions de chevaux. Aujourd’hui, les États-Unis comptent plus de 278 millions de voitures immatriculées, soit plus de dix fois le nombre de chevaux à leur apogée.

Nous continuons à mesurer la puissance de nos voitures en « chevaux », évoquant la force de ces animaux que nous pouvons invoquer simplement en appuyant sur l’accélérateur. Mais il n’y a plus de chevaux dans nos voitures.

Cette puissance n’est qu’une équivalence mathématique. La plupart d’entre nous ne comprennent pas vraiment ce qui se passe sous le capot de nos voitures, mais cela n’a pas d’importance.

Nombreux sont ceux qui regrettent la simplicité low tech d’autrefois. Une vie que l’automobile a balayée. Mais nous ne pouvons pas revenir en arrière.

Parce qu’une technologie qui donne autant de puissance à son détenteur, lui permet d’écraser ses concurrents. Se priver de cette puissance, c’est de fait être le laquais de son adversaire qui l’utilisera sans culpabilité.

Ce raisonnement s’appliquera bientôt à la monnaie. Se priver d’une monnaie saine, qui est infiniment plus efficace qu’une monnaie manipulée, sera vu comme un signe de suicide. Et personne n’osera alors revenir en arrière.

Une percée dans le domaine de l’argent

Bitcoin constitue un progrès dans la conception de l’argent.

Bitcoin remplace l’or

Comme l’automobile, qui est un moyen de transport personnel remplaçant à la fois le cheval et les locomotives à vapeur, bitcoin est destiné à supplanter des formes d’argent qu’il rend obsolètes.

Bitcoin remplace l’or, une forme de monnaie naturelle largement délaissée pour tous les usages monétaires sauf celui de réserve de valeur.

Bitcoin est plus aisément divisible et vérifiable que l’or. Sa rareté est précise, connue et prouvée par tous. Bitcoin peut être sécurisé et stocké de manière supérieure à l’or : jusqu’au stade où une confiscation serait impossible.

Ceux qui souhaitent sincèrement retourner à une monnaie saine, conscients des dégâts infligés à notre civilisation moderne par une monnaie instable, et qui ne sont pas simplement attachés à l’or par romantisme (ou par intérêt financier), sont parmi les premiers à percevoir le potentiel révolutionnaire de bitcoin.

Bitcoin remplace le fiat

Bitcoin remplace aussi la monnaie fiat, invention humaine qui dessert grandement les individus ordinaires. La monnaie fiduciaire entrave la capacité d’épargne des gens, les rendant vulnérables à l’incompétence et à la corruption des gouvernements.

Elle rend également un grand nombre de personnes, voire toutes, dépendantes de l’influence ou du contrôle gouvernemental pour l’accès à des services essentiels tels que la santé, l’éducation, l’autodéfense, voire la nourriture et le logement.

L’avancée monétaire que représente bitcoin est si considérable qu’elle en laisse plus d’un sceptique.

Il en fut de même pour l’automobile qui était souvent qualifiée de voiture sans cheval, suscitant perplexité sur la façon dont une voiture pouvait avancer sans cheval pour la tirer, ou sur les bénéfices d’une telle invention.

Bitcoin est une « monnaie sans gouvernement », une idée encore plus déconcertante pour beaucoup car elle remet en cause un statu quo durablement installé : celui de l’absolue nécessité d’un Etat, dans la gestion des affaires humaines.

La remise en question de la bête étatique

Bitcoin pourrait être l’innovation où, à long terme, aura l’impact le plus spectaculaire sur nos vies. Bitcoin est une technologie libératrice qui pourrait remodeler les gouvernements.

Tout comme l’automobile a remodelé les transports, la monnaie fiduciaire a remodelé les gouvernements. Mais dans le cas de la monnaie fiat, ce n’est pas pour le mieux, mais pour le pire.

Avant la monnaie fiduciaire, il était rare d’entendre des politiciens promettre de fournir des services qu’ils ne pouvaient pas se permettre de fournir avec de l’argent qu’ils n’avaient pas. Au contraire, ils mettaient souvent en garde contre l’éventualité de rendre de telles choses possibles.

Lorsque le gouvernement a pris le contrôle total de l’argent en 1971, la nature même du gouvernement a changé. Dépenser de l’argent par le biais de déficits qui ne seraient jamais remboursés et gagner des élections en promettant de dépenser cet argent représentait une avancée, même si les conséquences négatives l’emportaient sur les conséquences positives.

Planche à billets, planche à déficits

Il suffit de regarder les courbes long terme des déficits. Même les déficits encourus lors de la deuxième guerre mondiale, au milieu des années 1940, sont microscopiques par rapport à ce qu’ils sont devenus depuis 1971.

Il n’a fallu que cinq ans d’existence de la monnaie fiat pour accumuler des déficits supérieurs à ceux qui ont été nécessaires pour mener et gagner la plus grande guerre de l’histoire du monde.

Contrairement à la monnaie fiduciaire**, bitcoin est une monnaie qui ne peut pas être fabriquée sans effort en quantités follement croissantes, même par les gouvernements.** En fait, son offre et son calendrier d’émission sont à jamais limités à une quantité connue du public et facilement vérifiable : 21 millions.

De plus, l’émission n’est pas distribuée en fonction des faveurs et du pouvoir politiques. Elle est plutôt distribuée à ceux qui transforment de l’énergie pour sécuriser le protocole, ce qui donne de la valeur au protocole.

Ce processus est si fondamentalement différent de la production de monnaie fiduciaire, monopolisée par le gouvernement, que lorsqu’ils en prennent connaissance pour la première fois, de nombreuses personnes en concluent immédiatement que les gouvernements vont donc arrêter Bitcoin ou le rendre illégal.

Des énergies vertes et décentralisées

Bitcoin devient aussi une pièce centrale de la production d’énergie, aidant à équilibrer l’offre et la demande tout en créant une source de revenus pour l’excédent d’énergie. Le protocole pourrait aider à favoriser le développement de sources d’énergie renouvelables et à résoudre les problèmes d’intermittence.

Bitcoin rend possible la décentralisation de la production d’énergie, apportant une stabilité et une efficacité supplémentaires au réseau électrique.

En consommant l’énergie excédentaire, Bitcoin peut permettre la création d’infrastructures énergétiques plus robustes et rentables. Il pourrait également aider à réduire la dépendance aux énergies fossiles pour la production d’électricité en pointe. C’est un changement de paradigme qui pourrait avoir un impact majeur sur notre façon de gérer l’énergie à l’avenir.

Bitcoin offre donc une nouvelle vision de l’énergie : non pas comme une ressource limitée à consommer, mais comme une force à canaliser pour créer de la valeur. Il réinvente la manière dont nous produisons, distribuons et consommons l’énergie. Il est donc non seulement une avancée dans le domaine de la monnaie, mais aussi dans le domaine de l’énergie.

Cette nouvelle relation entre Bitcoin et l’énergie est encore en cours de développement et il faudra du temps pour en voir tous les effets. Cependant, les premiers signes indiquent qu’il pourrait s’agir d’une avancée significative, une qui pourrait transformer notre rapport à l’énergie de la même manière que l’automobile a transformé notre rapport aux transports.

Bitcoin et la fin des bulles financières

Bitcoin offre une alternative à la finance moderne. Son offre limitée et sa décentralisation rendent impossible la création d’argent à partir de rien. Cela signifie que le financement ne peut plus être utilisé pour gonfler la valeur des actifs ou pour créer de la dette. Au lieu de cela, les ressources sont allouées de manière plus équitable et transparente, sur la base de leur valeur réelle.

Bitcoin étend le principe de décentralisation à l’énergie. Il n’y a pas de banques centrales ou de gouvernements qui contrôlent la masse monétaire. Cela signifie que le financement de choses comme l’éducation, le logement et les entreprises doit être basé sur la valeur réelle apportée par ces services et non sur l’inflation artificielle des prix.

Cela peut sembler être un défi pour notre système financier actuel, mais c’est en réalité une opportunité. C’est une occasion de repenser comment nous finançons les choses et de créer un système plus juste et plus équilibré.

Cela signifie que nous aurons peut-être moins de bulles financières, moins de dettes insoutenables et plus d’opportunités pour tous. C’est une nouvelle façon de penser l’argent et la finance.

En résumé, Bitcoin offre une alternative à la financiarisation excessive et à l’inflation artificielle des prix.

Des hommes responsables et souverains

Bitcoin nous pousse à penser différemment. C’est une monnaie précieuse et limitée. Il n’y a pas de place pour la dépense inconsidérée. C’est un changement de mentalité. Nous devons prendre des décisions réfléchies et peser soigneusement nos options.

Nous devons être responsables.

En possédant des bitcoins, nous assumons une responsabilité personnelle. C’est notre argent. Nous devons apprendre à le gérer, à le sécuriser. Cela demande du temps, de la patience et de l’effort. Mais cela vaut le coup. Cela nous donne un contrôle total sur notre argent.

Nous devenons souverains.

Bitcoin favorise également une économie de qualité. Les possesseurs de bitcoins ne vont pas céder leur précieuse monnaie pour des produits de faible qualité. Ils exigent le meilleur. Ils veulent des biens durables, beaux et de qualité. Cela peut stimuler l’innovation et la production de biens de meilleure qualité.

Nous devenons esthètes.

Bitcoin encourage l’épargne. C’est un bon moyen de préserver la valeur au fil du temps. Contrairement à l’argent fiduciaire qui perd sa valeur, les bitcoins ont tendance à augmenter en valeur. Cela incite à épargner et à investir de manière judicieuse.

Bitcoin : la régénération de l’humanité

En somme, Bitcoin n’est pas seulement une nouvelle forme de monnaie. C’est une révolution qui peut changer la façon dont nous pensons et utilisons l’argent. Il peut nous rendre plus responsables, plus réfléchis et plus attentifs à la qualité des biens que nous achetons.

« Bitcoin n’est pas simplement de l’argent qu’on utilise sur Internet. C’est la première fois que nous avons un système décentralisé et sans confiance, où vous pouvez transmettre de la valeur à travers le monde sans avoir besoin d’intermédiaires. Les implications de cette rupture sont si profondes qu’elles remettent en question la nature même de l’économie et de l’État. C’est une innovation qui a le potentiel de changer le monde de manière aussi radicale que l’Internet lui-même l’a fait. », Andreas M. Antonopoulos.

Nous sommes à l’aube d’une révolution protéiforme : Bitcoin. Avec le temps, cette innovation changera tout. Il est difficile de prédire la nature précise de ces changements ou le temps qu’ils prendront, car tout cela dépend de la créativité combinée de toute l’humanité pour embrasser ce progrès. Cependant, tout comme l’automobile a représenté une avancée qui a modifié de nombreux aspects de notre mode de vie qui étaient les mêmes depuis des milliers d’années, les rendant primitifs, nous pouvons nous attendre à ce que les changements qu’apporteront Bitcoin soient tout aussi significatifs.