Bitcoin (BTC) : L’argent parfait pour les monarchies du Moyen-Orient ?

Le marché mondial de la cryptographie connaît l’une de ses pires périodes. Pendant ce temps, les avis sur ces actifs sont mitigés et la meilleure action semble être l’attente. Cependant, les partisans des cryptomonnaies et du bitcoin (BTC) en particulier n’en démordent pas. Ils sont convaincus que le BTC atteindra un nouveau sommet historique dans les années à venir. Dans la même lancée, le prince héritier de Serbie affirme que les pays du Moyen-Orient pourraient adopter le bitcoin plus vite qu’on ne le pense.

Les pays arabes pourraient bientôt reconnaître la valeur du bitcoin (BTC)

Depuis le début de la crise qui fait rage dans le secteur de la cryptographie, de plus en plus de personnes voient les cryptomonnaies d’un mauvais œil. Les gouvernements et les banques centrales se montrent ouvertement hostiles à ces actifs. Alors que le bitcoin a séduit de nombreux investisseurs avec la hausse de son cours, la chute des marchés crypto remet tout en cause. Cependant, de fervents partisans des actifs cryptos restent convaincus de la valeur du bitcoin et de toutes les autres cryptomonnaies. Parmi ceux-ci, le prince de Serbie et de Yougoslavie.

Le 6 juillet, le prince Filip Karadjordjevic s’est exprimé dans un podcast de Bitcoin Reserve. Selon lui, certains pays du Moyen-Orient tels que la Jordanie et les Émirats arabes unis pourraient bientôt reconnaître l’opportunité qu’offre le bitcoin. En effet, ce dernier n’a jamais caché sa sympathie pour les cryptoactifs et il continue de les soutenir malgré le sale temps qu’ils traversent. Ainsi, selon leurs lectures du Coran, le bitcoin pourrait être l’argent parfait pour les monarchies orientales.

@PrincFilip1 mentions some Middle Eastern monarchies might adopt #bitcoin sooner than we think 👀

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— Bitcoin Reserve (@BTCReserveHQ) July 6, 2022

Il affirme que la plupart des pays arabes utilisent la charia. Cette dernière implique un système financier particulier dans lequel la notion de dettes est inexistante. De ce fait, il y a de grandes chances que l’on voit ces monarchies adopter le bitcoin bien plus tôt qu’on ne le pensait. 

Le Moyen-Orient s’intéresse déjà à la cryptographie

Le secteur de la cryptographie domine le marché malgré la tendance baissière. Alors que certains investisseurs se détournent des cryptomonnaies, d’autres voient leur importance et pensent à les ajouter dans leur portefeuille. En effet, la sortie médiatique du prince serbe ne surprend pas vraiment. Certains pays qu’il a mentionnés avaient déjà manifesté leur intérêt pour le bitcoin et les actifs cryptos en général.

D’après les données de Chainanalysis, le Moyen-Orient représente environ 7 % des volumes d’échanges mondiaux. De ce fait, il est l’un des marchés cryptographiques à la croissance la plus rapide au monde. En décembre 2021, l’un des souverains des Émirats arabes unis a exprimé sa confiance dans les cryptomonnaies. Pour ce faire, Mubadala Investment Company a décidé d’investir 240 milliards de dollars dans l’écosystème crypto.

À la mi-mars, Binance, le plus grand échange de cryptomonnaies au monde, a fait ses premiers pas au Moyen-Orient. Grâce à sa licence d’actif virtuel, la plateforme peut désormais opérer à Dubaï. De ce fait, il peut fournir des biens ou des services d’échanges à certains particuliers préqualifiés. Mais il n’est pas le seul, puisqu’en avril, Kraken aussi a étendu ses offres dans cette partie du monde. En effet, l’exchange crypto a obtenu une licence pour opérer aux Émirats arabes unis et dispose désormais d’un siège régional à Abu Dhabi.

Le prince héritier de Serbie et de Yougoslavie pense que les pays arabes pourraient bientôt adopter les cryptomonnaies. Alors que de nombreux gouvernements pensent que les actifs cryptographiques sont dangereux, les monarchies qui utilisent la charia pourraient vraisemblablement considérer le bitcoin comme leur argent parfait d’ici peu. Ceci devient presque réel quand on sait que le Moyen-Orient représente l’un des marchés cryptographiques à la croissance la plus rapide au monde.