Bitcoin (BTC) et cryptomonnaies : Tim Aka établit leur rapport avec la mission du Christ
Le bitcoin aurait-il le même pouvoir de bouleversement que le Christ ? Dans un long billet de blog, Tim Aka, directeur des investissements de la General Conference of Seventh-day Aventist, revient sur une analogie entre l’avènement des cryptomonnaies et la venue du Christ dans un monde où le changement est plus que nécessaire. Cela nous amène à réfléchir sur plusieurs points, dont la percée des cryptomonnaies dans l’écosystème religieux et les enjeux qu’elles représentent au niveau des croyants.
Tim Aka, la voix des cryptomonnaies dans la communauté chrétienne ?
Tim H. Aka est l’actuel directeur des investissements et trésorier associé chez Conférence générale des adventistes du septième jour. Ce qui l’autorise à occuper un post dans le GC Investment Office, dont la finalité consiste à conseiller les investisseurs de l’église dans l’utilisation de leurs fonds.
Tim dispose d’un lourd bagage financier vu qu’il a passé 28 ans dans le secteur. Titulaire d’un MBA décerné par la Schulich School of Business de l’Université York (Toronto), cet analyste financier agréé a débuté comme analyste de crédit d’entreprise chez RBC en 1992. Pendant 18 ans, il a occupé deux postes, celui d’analyste de recherche et de conseiller financier, chez TD Asset Management à Toronto.
Maintenant qu’il a intégré la GG de l’église SDA, il n’hésite pas à mettre en avant ses expériences en matière de gestion des actifs des clients auprès de la communauté chrétienne de Washington DC. Outre sa fonction principale au sein de l’église, M. Aka donne également à des conférences pour ne citer que son long exposé sur le « End Game Economics », disponible sur YouTube.
Dans un billet de blog accordé à Adventist Review, Tim Aka était revenu sur les sujets qui nous préoccupent actuellement. Il s’agit des NFT, de la blockchain et des cryptomonnaies.
À en voir ses écrits, ce financier dispose d’amples connaissances sur ces thématiques.
Concernant les NFT, par exemple, il n’hésitait pas à le définir de la sorte :
« Une NFT est une unité de données unique et non interchangeable stockée sur une blockchain (grand livre numérique). »
Pour ce qui est de la blockchain, le directeur des investissements de la CG a avancé que :
« La blockchain est un système de registre distribué qui permet à tout le monde de suivre les actifs numériques, de savoir qui en est le propriétaire et quelles transactions ont été effectués avec ces actifs. »
Bref, nous ne constatons aucune différence avec les définitions fréquemment utilisées par les promoteurs des cryptomonnaies, de la blockchain et des NFT.
Bitcoin et cryptomonnaies, 3 catégories de personnes
Tim Aka reconnait l’existence de 3 groupes bien distincts liés à l’attitude des individus les composants face aux actifs cryptographiques. Il a cité :
- les « maximalistes du bitcoin », qui sont les adeptes de la cryptomonnaie ayant décidé d’investir dessus et d’en devenir des apôtres ;
- les « no-coiners », que l’on a souvent l’habitude de traiter de « sceptiques » ou d’«unbelievers », et qui n’hésitent pas à dénigrer les investisseurs en cryptomonaies pendant leur temps libre. Nous citerons des milliardaires comme Warren Buffet dans cette catégorie ;
- les indécis, c’est-à-dire les personnes qui essaient toujours de comprendre de quoi retournent ces actifs.
Or, il est temps pour le grand nombre de faire le premier pas. Les deux derniers groupes cités auront intérêt à suivre sa logique concernant Napster. La voici :
« Vous vous souvenez peut-être de Napster dans les années 1990, un site Internet qui partageait de la musique en permettant à quiconque de télécharger les fichiers musicaux sur son lecteur MP3. (Tous les lecteurs de moins de 20 ans diront : « Un quoi ? ». C’est comme un iPod mais, genre, vraiment mauvais). Une fois que la musique est numérisée, il était facile de la partager avec le monde entier, d’un simple clic de souris. L’inconvénient – et la partie illégale – était que la plupart des fichiers étaient piratés, c’est-à-dire volés. »
Et c’est de la sorte que réagissent actuellement les sceptiques et un grand nombre de terriens. Ne rencontre-t-on pas souvent ce genre de problématique dans certains pays comme la République centrafricaine où le taux de bancarisation reste très faible ? Dire qu’on vient de légaliser le bitcoin dans le pays…
De nouvelles technologies attractives
Comme le vol ou le piratage de données musicales handicapaient l’industrie musicale auparavant, Tim Aka trouve dans la blockchain une solution radicale. Ainsi la soutient-il :
« Aujourd’hui, nous envoyons des millions de fichiers de toutes sortes dans le monde entier. Mais que se passerait-il s’il existait un système qui protège les actifs numériques contre le piratage, qui permette de savoir à qui appartient tel ou tel fichier numérique et qui indique où il a été transféré ? Cela semble impossible, non ? Eh bien, plus maintenant. »
N’est-ce pas ce que le grand livre qu’est la blockchain nous propose présentement ? Elle nous a bien apporté la transparence, avouons-le.
Par ailleurs, avec l’avènement des cryptomonnaies (bitcoin, ethereum, dogecoin, etc) apportent une nouvelle manière d’uniformiser les règles du jeu dans le domaine de la finance. De plus, elles commencent à renverser la finance traditionnelle (TradFi) au profit de la finance décentralisé (DeFi), tout en accordant des gains potentiellement importants aux investisseurs.
« C’est comme la banque sans les frais bancaires, les transactions sans le suivi et l’épargne, sans l’intervention des banques centrales. Chacune de ces pièces représente une communauté d’utilisateurs et de croyants. Les pièces fonctionnent et prennent de la valeur à mesure que d’autres personnes rejoignent leur réseau », dixit l’homme qui a compris l’importance du mot « décentralisation ».
Or, avec tous les avantages qui se profilent à l’horizon, les « no-coiners » continuent de se moquer de ces idées avant-gardistes. Ils vont même jusqu’à dire que les cryptomonnaies sont les fruits de l’imagination d’un pirate informatique. Et qu’elles se présentent comme des outils entre les mains de renégats et criminels.
Comment se fait-il que des actifs destinés à siphonner les avoirs de plusieurs investisseurs représentent à l’heure actuelle plus de 2 000 milliards de dollars de devises crypto de toutes sortes ?
Qui sont les believers ?
Dans la majorité des cas, ce sont des jeunes qui se laissent catégoriser dans les « Millenials » et la « Generation Z ». Séduits par l’économie numérique, ceux-ci n’hésitent pas à profiter de la facilité autorisée par ces nouvelles idées au pouvoir de renversement énorme.
Tim Aka estime aussi que les « jeunes adultes » ont, de manière précoce, compris les enjeux des cryptomonnaies et de la DeFi.
« Les jeunes adultes semblent comprendre que les systèmes qui ont permis à leurs parents de prospérer en tant que propriétaires d’actifs de classe moyenne et aisée ne seront pas aussi généreux pour eux. Ils reconnaissent le monde actuel comme un endroit où les courtiers et les banquiers, les intermédiaires fonctionnels et financiers, ont siphonné une grande partie de la richesse du système pour des décennies à venir, laissant de sombres perspectives à ceux qui n’ont pas d’actif solide. »
Ajoutez cela à l’inflation et vous verrez que les maîtres de la Finance comme Ray Dalio n’ont pas tort en incitant à ne pas se fier à la banque.
Car l’avenir se trouve désormais dans les cryptomonnaies, les smart contracts, les NFT, la DeFi et le Web 3. On abandonne progressivement les anciens systèmes financiers vu qu’ils n’ont fait qu’endetter l’homme jusqu’à ses descendants.
Seuls les fous s’attendent à ce que le maintien du statu quo apporte des résultats différents. Et ils continueront à bâtir leur maison sur le sable en attendant leur prochain effondrement.
Mais avec l’insanité avérée des systèmes économiques actuels, quelle personne aimerait rester victime pendant toute sa vie ?
Il est temps d’éveiller le monde, de dire aux gens qu’ils ont l’énergie nécessaire pour rebaptiser leur futur. De là viendra certainement l’émergence de nouveaux systèmes financiers et de nouveaux modes de transaction.
Jésus et le bitcoin, les similarités
Dans le texte de Tim Aka, nous avons recensé 4 ressemblances.
Contexte d’intégration
Le messie renié des partisans du judaïsme était venu dans un contexte où le changement était une nécessité. Il venait pour « détruire les fondations et construire un nouveau royaume », avance Tim Aka. De même, le bitcoin, ainsi que les autres cryptomonnaies, faisaient irruption dans des situations similaires où les anciens systèmes financiers semblent obsolètes. Pour une communauté privée de leurs droits les plus absolus, et moins nantis d’opportunité, voit dans les cryptomonnaies une nouvelle alternative. La voie qui mène vers la liberté financière, tout simplement.
Révolution sociétale
La même star de la communauté chrétienne n’a pas choisi l’opulence en venant sur terre. Il a évolué parmi les faibles, les opprimés pour mieux asseoir ce royaume dans un monde miné par l’hypocrisie et le manque de compassion. N’est-ce pas ce que le bitcoin semble promettre aux paysans africains, vietnamiens et de toute la planète à l’heure actuelle ?
Modus operandi
La manière dont le Jésus de la Bible a procédé et a réussi se présente comme suit : il a d’abord choisi d’éduquer un petit groupe d’hommes et de femmes. Puis, à partir de cette nouvelle communauté de foi, il a incité à une nouvelle manière d’apprécier l’autre, à entreprendre de nouvelles actions et intentions. D’où la dispersion rapide de sa philosophie. Satoshi et les autres développeurs de cryptomonnaies l’auraient compris. Cointribune aussi vu son choix de répandre la bonne nouvelle qu’est la cryptomonnaie.
Puissance
« L’évangile proclamé par le Christ à des personnes sans espoir avait une puissance énorme, et le message est devenu viral. Ce même message proclamé aujourd’hui peut également avoir un impact énorme. Non parce que le langage employé est différent, mais parce que, une fois de plus, il ya des actions qui correspondent aux paroles », ajoute Tim Aka.
Et on reconnait que les cryptomonnaies ressemblent à ce message fort qui ne laisse pas les institutions financières traditionnelles, comme la BCE, de marbre.
Bref, l’échec des anciens systèmes sociaux et économiques semble imminent. CBDC ou pas, la révolution cryptographique est en marche. Désormais, nous avons des jeunes, et même quelques personnes plus âgées comme la sénatrice américaine Cynthia Lummis, qui nantissent leur portefeuille de bitcoins. Car à leurs yeux, ces actifs promettent quelque chose de mieux. Ils débarquent avec des objectifs et des outils capables de créer un monde plus juste, et aussi des opportunités pour tous. À nous de saisir les avantages que les cryptomonnaies représentent !
Source : Adventist Review
Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme 'Read to Earn' ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cumuler des avantages.
La révolution blockchain et crypto est en marche ! Et le jour où les impacts se feront ressentir sur l’économie la plus vulnérable de ce Monde, contre toute espérance, je dirai que j’y étais pour quelque chose
Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.