Bitcoin (BTC) au centre de la présidentielle américaine ?

Quand on évoque les élections présidentielles américaines, on pense immédiatement aux débats autour de l’économie, la santé ou la politique étrangère. Pourtant, un acteur surprenant semble s’inviter au festin politique : le bitcoin. Cette cryptomonnaie, à la fois fascinante et controversée, semble désormais influencer les jeux de pouvoir outre-Atlantique.

Le combat DeSantis-Biden : un enjeu crypto ?

En évoquant une « guerre contre le bitcoin », le gouverneur Ron DeSantis ajoute une nouvelle corde à son arc électoral. Ce fervent défenseur des cryptomonnaies n’hésite pas à critiquer vertement l’administration Biden, qu’il accuse de freiner l’essor de ces actifs numériques.

Derrière ces mots percutants, se cache toutefois une réalité plus nuancée. Le Bitcoin, ce titan numérique affichant une capitalisation boursière proche des 564 milliards de dollars, ne subit pas directement les foudres de la SEC. Toutefois, d’autres cryptomonnaies ressentent bel et bien cette pression régulatrice.

Le tableau se complique lorsque l’on sait que DeSantis, en écho à l’omniprésent Elon Musk, accuse Biden de vouloir « tuer » le bitcoin. Cependant, les faits contredisent ces affirmations : Gary Gensler, dirigeant de la SEC, a clairement classifié le bitcoin comme une marchandise. De ce fait, il le distance de la réglementation stricte des titres financiers.

Un futur président pro-Bitcoin : chimère ou réalité imminente ?

Au-delà de la bataille DeSantis-Biden, d’autres protagonistes entrent en scène. Robert F. Kennedy Jr., héritier d’une dynastie politique américaine, se positionne sans ambiguïté en faveur du Bitcoin. Ses discours captivants évoquent une bulle financière imminente, contre laquelle seul le bitcoin pourrait offrir un refuge sûr.

Cette position audacieuse, combinée à l’ascension fulgurante du bitcoin depuis sa création, soulève une question fondamentale : les États-Unis sont-ils prêts pour un leader ouvertement pro-crypto ? L’ancien président Donald Trump, bien qu’en tête des sondages pour le Grand Old Party (GOP) dévoile une opinion mitigée, oscillant entre critique et opportunisme.

Il est indéniable que le Bitcoin a su conquérir de nombreux adeptes à travers le monde. Il y a maintenant trois candidats à la présidentielle américaine qui acceptent bitcoin pour les dons de campagne.

Le bitcoin, autrefois considéré comme une simple monnaie geek, est en train de se forger une place de choix dans les débats politiques américains. Si cette tendance se confirme, la prochaine élection pourrait bien être marquée du sceau du Bitcoin. Mais une question demeure : cette adoption croissante est-elle le signe d’une réelle prise de conscience ou d’un simple outil électoral ? Seul l’avenir nous le dira.