Bitcoin, bouclier contre la planche à billets et l'oppression Étatique - Robert Kennedy

Le neveu de JFK et candidat à la présidentielle américaine, Robert F. Kennedy Jr., estime que le Bitcoin peut protéger les citoyens de la « planche à billets » des banques centrales. Selon lui, rendre la reine des cryptos accessible au plus grand nombre est essentiel pour préserver les libertés individuelles.

Une monnaie à l’abri de la manipulation étatique

Dans une récente interview accordée à CNBC, Robert F. Kennedy Jr. a vanté les mérites du Bitcoin, monnaie décentralisée à l’abri des dérives inflationnistes des États.

Selon le candidat à la Maison Blanche, le gouvernement doit faciliter l’accès de la classe moyenne au bitcoin, afin qu’elle puisse se prémunir contre « la planche à billets de la Fed ». Une allusion directe à la politique monétaire très accommodante de la Réserve Fédérale, qui injecte massivement des liquidités dans l’économie, alimentant l’inflation.

Le Bitcoin constitue donc une alternative crédible, de par sa rareté programmée et son indépendance vis-à-vis des banques centrales. RFK Jr. qualifie d’ailleurs l’invention de Satoshi de « monnaie forte », capable de protéger le pouvoir d’achat des ménages.

M. Kennedy pointe du doigt certains géants de Wall Street, comme BlackRock ou les grandes banques, qui selon lui profitent de « la planche à billets sans limite de la Fed ». Ces institutions gagnent en effet de l’argent grâce à l’inflation et chercheraient à entraver l’adoption des cryptos, échappant à leur influence.

Le Bitcoin constitue précisément une alternative à ce système défaillant, estime Kennedy Jr. En tant que « monnaie forte », la cryptodevise échappe aux manipulations de l’État et des banquiers centraux. Elle offre donc une protection face à « la machine à imprimer de l’argent » qui saigne les classes moyennes.

Un rempart des libertés menacées

Au-delà de la lutte contre l’inflation, l’homme politique met en avant un autre intérêt majeur du Bitcoin : la préservation de la liberté de transaction des citoyens.

Il rappelle ainsi que lors des manifestations du « Convoi de la liberté de 2022 » au Canada, le gouvernement Trudeau a gelé les comptes bancaires des opposants, les empêchant de payer leurs factures. Une atteinte grave aux libertés fondamentales selon RFK Jr.

A contrario, la nature décentralisée et anonyme du Bitcoin le rend imperméable à ce genre d’entrave étatique. Dès lors, Kennedy Jr. est catégorique : « La liberté de transaction est aussi importante que la liberté d’expression et vous ne l’obtenez qu’avec le bitcoin ».

Un soutien de longue date au Bitcoin

Le neveu de JFK n’en est pas à sa première déclaration de soutien en faveur du Bitcoin. En 2021, il a acheté des BTC pour ses enfants, estimant qu’il s’agissait d’un investissement d’avenir. RFK Jr. a également promis que s’il était élu président, il protégerait le droit des Américains à détenir du Bitcoin.

Il s’est aussi engagé à empêcher la banque centrale américaine (Fed) d’émettre sa propre monnaie digitale. Les monnaies numériques des banques centrales (MNBC), à ses yeux, ouvrent la porte à une surveillance généralisée des transactions.

Une position radicalement opposée à celle de certains pontes de Wall Street, comme le PDG de JP Morgan Jamie Dimon. Ce dernier appelle à l’interdiction pure et simple du Bitcoin, qu’il juge trop volatile et spéculatif.

Avec ses déclarations musclées, RFK Jr. replace le débat sur la régulation des cryptomonnaies au cœur de la campagne présidentielle américaine. S’il venait à l’emporter, le Bitcoin pourrait devenir un moyen de paiement parfaitement légal et encouragé aux États-Unis.

Reste à savoir si cette position lui permettra de rassembler au-delà de la frange libertarienne. À l’heure où la Fed relève agressivement ses taux, faire du Bitcoin un symbole de résistance à l’inflation pourrait s’avérer payant.