Bitcoin : Après l'aval des ETF, Gary Gensler plante un couteau dans le dos !
Alors que le débat fait rage sur la légitimité du Bitcoin en tant que monnaie, le président de la SEC, Gary Gensler, a récemment mis en lumière des distinctions entre la crypto et les monnaies fiduciaires comme le dollar américain. Sa réponse résonne une fois de plus comme une critique envers l’invention de Satoshi.
Gary Gensler s’exprime sur le Bitcoin, le dollar américain et les ETFs
Le 10 janvier 2024, le président de la SEC, Gary Gensler, a annoncé son feu vert pour les ETF Bitcoin Spot, ouvrant la voie à une adoption de masse de la cryptomonnaie. Pourtant, derrière cette apparente bienveillance, M. Gensler n’a cessé d’émettre des doutes sur la légitimité du Bitcoin.
C’est ce que laissent penser ses sorties médiatiques récentes, notamment son interview du 14 janvier sur CNBC. En effet, M. Gensler a insisté sur le fait que les monnaies traditionnelles comme le dollar sont soutenues par des banques centrales qui suivent des politiques monétaires alignées sur des zones économiques. Le Bitcoin, en revanche, n’a pas ce genre d’ancrage institutionnel.
« Vous avez une banque centrale et vous soutenez une monnaie, généralement par région économique. Ce que nous n’avons pas ici [dans le bitcoin] », a déclaré M. Gensler. Cette différence créerait, selon lui, « une différence économique très réelle » entre ces deux classes d’actifs.
La critique de la décentralisation
Certains partisans du bitcoin mettent en avant sa nature décentralisée pour justifier leur confiance dans cette monnaie numérique par rapport aux monnaies émises par des banques centrales. M. Gensler remet en cause cet argument.
« Bitcoin n’est pas si décentralisé que ça« , affirme-t-il, expliquant que la finance a historiquement toujours eu tendance à se centraliser. Dans les faits, seul un petit groupe de cryptos dominent actuellement le marché.
De plus, M. Gensler souligne que la tenue des registres via la blockchain n’a jamais été un critère déterminant pour la plupart des investisseurs traditionnels. Ce qui compte avant tout pour eux, c’est la valeur et la fiabilité de l’actif sous-jacent.
Le bitcoin, un actif spéculatif, vraiment ?
Interrogé sur les cas d’usage du Bitcoin en dehors des paiements de rançons, M. Gensler botte en touche : « l’investissement spéculatif ». Autrement dit, sa valeur reposerait plus sur des mouvements spéculatifs que sur une utilité économique réelle, ce qui en fait un actif à haut risque.
Cette déclaration prend le contre-pied de l’approbation récente d’ETF Bitcoin Spot par la SEC elle-même. M. Gensler se défend cependant de promouvoir la cryptomonnaie : ces fonds visent seulement à encadrer les échanges, sans porter de « jugement de valeur » sur le Bitcoin.
Ambiguïté du régulateur ou méconnaissance du Bitcoin ? Les partisans des cryptos pourraient y voir un manque de perspective sur l’avenir de cet actif. Quoiqu’il en soit, les propos du président de la SEC soulignent les défis qui attendent encore la reine des cryptos avant une adoption généralisée.
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Passionné par le Bitcoin, j'aime explorer les méandres de la blockchain et des cryptos et je partage mes découvertes avec la communauté. Mon rêve est de vivre dans un monde où la vie privée et la liberté financière sont garanties pour tous, et je crois fermement que Bitcoin est l'outil qui peut rendre cela possible.
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