Bitcoin (BTC) : Découvrez tout de la reine des cryptos
Depuis sa création en 2009, la popularité du bitcoin (BTC) a connu une croissance fulgurante. Même les institutions financières et les personnalités publiques qui avaient autrefois une opinion défavorable à son égard n’ont pas pu s’empêcher de lui faire une place dans leur cœur (et leur portefeuille).
La raison de cet engouement est simple : le bitcoin a radicalement changé la façon dont les gens perçoivent l’argent, et cela, tout en leur communiquant les valeurs morales de confiance, de liberté et de respect.
Dans ce billet, vous trouverez tout ce qu’il y a à savoir sur la reine des cryptomonnaies en commençant par l’histoire du Bitcoin et ses origines.
Nous analyserons également le passé du prix associé à la cryptomonnaie BTC, ainsi que les dimensions techniques comme la blockchain et le mining.
Bitcoin, qu’est-ce que c’est ?
Le bitcoin est une forme de monnaie numérique qui permet d’effectuer des échanges d’une entité à une autre sans passer par un intermédiaire. Contrairement aux monnaies traditionnelles, il est capable de s’affranchir des institutions centralisées comme les banques ou les gouvernements. Cela lui permet de faciliter les opérations financières et instaurer un climat de confiance entre les parties prenantes.
Cela dit, il est important de faire la distinction entre la monnaie bitcoin avec un b minuscule, dont l’acronyme est BTC, et le protocole Bitcoin avec un B majuscule qui lui sert de support sous-jacent.
Bitcoin est un réseau peer-to-peer qui enregistre en temps réel l’historique des transactions réalisées dans un registre distribué, infalsifiable et accessible à tous (la blockchain). Il s’agit de la première application réussie de l’échange de valeurs dans un environnement informatique.
L’origine du Bitcoin
On retrouve l’origine du Bitcoin dans les années 1990 lorsque Wei Dai, un ingénieur software, publie un white paper décrivant une monnaie virtuelle décentralisée qu’il appelle b-money.
Elle n’est jamais utilisée en pratique à des fins d’échange, mais elle comprend une protection de l’anonymat et un toolkit open source d’algorithmes cryptographiques.
Peu après, Nick Szabo, un associé de David Chaum, lance Bit Gold, une cryptodevise basée sur la blockchain qui introduit le concept de smart contracts. Bit Gold ne décolle pas et disparaît par la suite.
Vers 2007 et 2008, la crise des subprimes aux États-Unis avait plongé le monde dans une crise économique, mettant en évidence les défaillances du système financier traditionnel.
Dans ce contexte, un certain Satoshi Nakamoto a publié un document dans des groupes de diffusion dans lequel il présentait l’idée d’une forme de monnaie électronique, entièrement décentralisée, résistante à l’inflation et à la double dépense.
À l’époque, cette théorie, qu’il a développée dans le livre blanc sur le bitcoin, semblait saugrenue. Toutefois, d’autres personnes l’ont rapidement rejoint pour faire de sa vision une réalité.
La création du Bitcoin
Bitcoin est créé par un certain Satoshi Nakamoto. La première fois que l’on a entendu parler du bitcoin, c’était en octobre 2008, sur un forum de crypto-anarchistes appelé Cypherpunk.
Il s’agit d’un groupe de personnes passionnées par les mathématiques et la technologie. Ils préconisent l’utilisation de la cryptographie pour empêcher la censure des communications, l’invasion de la vie privée et d’autres abus commis par les pouvoirs publics.
Qui est Satoshi Nakamoto ?
Satoshi Nakamoto est considéré comme le père fondateur de la première cryptomonnaie. En fait, son identité n’est pas connue à ce jour.
Deux ans après la naissance du bitcoin, Satoshi a disparu et n’a plus jamais donné signe de vie. L’identité de Satoshi a fait l’objet de nombreuses spéculations.
Dans la foulée, certains ont tenté de se faire passer pour lui, tandis que d’autres ont été désignés par les membres de la communauté crypto comme étant les auteurs de ses travaux.
Parmi eux, Hal Finney, le tout premier contributeur à rejoindre Satoshi dans le développement du Bitcoin. Il a également été le bénéficiaire de la première transaction en bitcoins.
Malheureusement, il est décédé en 2014 après avoir souffert pendant cinq ans de la maladie de Charcot, qu’il a contractée peu après la mise en production de la plateforme.
Les grandes dates marquant l’histoire des cryptomonnaies
Les travaux préalables du Bitcoin (Bit Gold, Digicash ou B-Money par exemple) :
- 1980 : création de DigiCash, un projet commercial calqué sur la blinded money qui est un algorithme permettant des transactions d’informations immuables et sécurisées
- 1997 : conception du système Proof-of-Work Hashcash
- 1998 : invention de B-money, une monnaie virtuelle décentralisée et Bit Gold, une cryptodevise basée sur la blockchain introduisant le concept de smart contracts
- 2000 : E-GOLD et monnaies virtuelles pré-bitcoin
- 2008 : publication du livre blanc “Bitcoin: A Peer-to-Peer Electronic Cash System”
- 2009 : création du premier bloc et première transaction sur Bitcoin
- 2010 : première apparition du terme “cryptomonnaie”
- 2010 : disparition de Satoshi Nakamoto & passage de flambeau à Gavin Andresen
- 2011 : apparition des premiers concurrents du Bitcoin (Litecoin, Swiftcoin etc.)
- 2012 : premier exchange crypto
- 2013 : premier hard fork et le white paper d’Ethereum
- 2014 : arnaques et vols de bitcoins et adoption dans le gaming
- 2015 : expansion du monde crypto et ICO d’Ethereum
- 2016 : Bitcoin en hausse et piratage d’Ethereum DAO Fund
- 2017 : Premier hard fork et boom des ICO
- 2018 : marché baissier, ETF postpone et cryptomonnaie soutenue par l’Etat
Depuis lors, Bitcoin est soutenu par une communauté de développeurs qui au fil du temps continue de croître de manière exponentielle.
Par ailleurs, une organisation à but non lucratif, la Fondation Bitcoin, assure le développement du protocole. Dans cette mission, elle est accompagnée par de nombreuses entreprises et organisations, dont notamment le MIT.
Qu’est-ce qui fait la valeur du bitcoin ?
Bitcoin, la première et la plus célèbre des cryptomonnaies, suscite depuis ses débuts de nombreuses interrogations quant à sa valeur. Plusieurs facteurs expliquent l’attrait et la valeur du bitcoin.
Sa rareté, liée à une offre limitée à 21 millions de pièces, en fait un actif déflationniste. Son utilité, notamment pour les transferts de fonds internationaux rapides et peu coûteux, attire de nombreux utilisateurs.
Enfin, sa décentralisation, son immutabilité et sa résistance à la censure sont autant de caractéristiques qui différencient le Bitcoin des monnaies traditionnelles et participent à sa valeur.
Voyons comment ces éléments contribuent à la valorisation du bitcoin et font de cette cryptomonnaie un actif à part entière.
En dehors de la spéculation, Bitcoin et les cryptomonnaies n’ont aucune utilité ?
Pour faire simple, les cryptomonnaies et plus précisément Bitcoin ont de nombreuses utilités. Prenons l’exemple des transferts de fonds.
Chaque jour, des personnes vivant à l’étranger envoient des fonds à leur famille et à leurs proches restés dans leur pays d’origine. Selon la Banque mondiale, il y a eu 587,393 milliards de dollars de transferts de fonds personnels envoyés en 2017.
Voici la liste des plus grands bénéficiaires :
- Inde : 68,9 milliards de dollars
- Chine : 28,6 milliards de dollars
- Philippines : 32,8 milliards de dollars
- Mexique : 32 milliards de dollars
- Nigeria : 22 milliards de dollars
La dépense globale pour l’utilisateur est énorme avec un coût moyen de 6,94 % du montant par envoi de fonds :
- 9,58 % pour le Japon
- 5,42 % pour les États-Unis
- 6,97 % pour le Royaume-Uni
- 6,53 % pour la France
Globalement, la rareté et l’utilité sont deux points clés et font la valeur du Bitcoin, mais pas seulement :
Rareté
La rareté signifie qu’un bien a une offre limitée. L’offre totale de bitcoins n’est pas fixe, mais devrait mathématiquement être limitée à 21 millions. En définitive, cela en fait une monnaie déflationniste, à l’opposé de la monnaie papier, qui est inflationniste.
L’offre actuelle est d’environ 17 millions, dont environ 36% sont considérés comme perdus. Lorsqu’un utilisateur perd son wallet, cela a pour effet de retirer l’argent de la circulation. Le bitcoin perdu restera à jamais en sommeil sur la blockchain. Avec une offre totale maximale de 21 millions de pièces disponibles vers 2040, le bitcoin est encore plus désirable que l’or.
Utilité
Les sceptiques du bitcoin avancent souvent le manque d’utilité intrinsèque des cryptomonnaies, mais l’or et la monnaie papier n’ont pas non plus beaucoup de valeur intrinsèque.
Selon le rapport annuel du World Gold Council, moins de 8 % de l’or a été utilisé dans les industries en 2018. La majorité a servi à fabriquer des bijoux, des lingots d’or et des pièces de monnaie – des articles qui ont de la valeur principalement parce qu’on leur reconnaît de la valeur.
Facteurs qui influent sur la valeur du Bitcoin
Comme toute autre monnaie, le bitcoin suit les règles de l’offre et de la demande. La demande dépend de plusieurs facteurs, notamment des événements majeurs qui influent sur la hausse ou la baisse de la valeur d’un actif.
Voici des exemples d’événements qui ont fait baisser ou grimper la valeur du Bitcoin :
- 2011
- Price rise (PR) : BTC>1$, Forbes publie « Crypto Currency » un profil de Bitcoin, Gawker publie un article sur Ble TC et SilkRoad.
- Price drop (PD) : La base de données de Mt. Gox de Mark Karpeles est compromise et MyBitcoin.com est piraté.
- Q1 2013
- Price rise (PR) : Forks blockchain, capitalisation boursière du Bitcoin supérieur à 1 milliard USD ou encore la publication de la U.S. Treasury FinCEC des directives sur les monnaies virtuelles
- Price drop (PD) : Suspension des transactions sur Mt. Gox et la crise bancaire à Chypre.
- Q4 2013
- Price rise (PR) : Les audiences du Congrès sur le bitcoin adoptent un ton favorable, BTC >1000$ et les jumeaux Winklevoss deviennent milliardaires en BTC
- Price drop (PD) : La Banque de Chine, Baidu et China Telecom s’opposent à Bitcoin.
- Q4 2017
- Price rise (PR) : La CFTC offre la possibilité de négocier des contrats à terme Bitcoin sur deux exchanges
- Price drop (PD) : Buffett déclare que le BTC « va mal finir », le groupe CME, (plus grande bourse de contrats à terme et de produits dérivés) commence à négocier des contrats à terme Bitcoin.
Bitcoin présente ainsi de nombreuses autres utilités, à savoir :
- Accès aux paiements et aux marchés internationaux pour les 1,7 milliard de particuliers non bancarisées qui ne peuvent pas utiliser PayPal ou les cartes de crédit traditionnelles.
- Le Bitcoin offre des solutions rapides et abordables pour des transferts numériques fluides et des envois de fonds internationaux.
- Résistance à la censure, c’est-à-dire son utilisation pour des transactions qui pourraient normalement être censurées par les entités financières de paiement traditionnelles, comme pour les particuliers ou les groupes n’ayant pas ou peu d’antécédents de crédit.
Caractéristiques de ce leader des cryptos
Ce leader possède un certain nombre de caractéristiques qui le distingue de la monnaie traditionnelle :
- Décentralisation : absence d’institution de contrôle où tout le monde peut participer à l’émission, à la vérification et à la validation des transactions ;
- Quantité limitée : une offre totale maximale de 21 millions de pièces disponibles vers 2040 ;
- Immutabilité : les informations sont infalsifiables ;
- Rapidité des transactions : Bitcoin prend environ 10 minutes pour transférer une somme d’un pays à un autre ;
- Divisibilité : chaque bitcoin est fractionné en unités plus petites appelées satoshis. 1 BTC correspond à 100 000 000 satoshis.
À quoi sert le Bitcoin ?
Le Bitcoin sert principalement à effectuer des paiements directs en ligne, mais il possède d’autres utilités. À l’origine, Nakamoto a conçu le bitcoin comme une alternative à l’argent conventionnel.
À ce titre, il est capable d’assurer les trois fonctions suivantes :
- Intermédiaire pour l’échange : on peut l’échanger contre un bien ou un service. Cela inclut l’achat d’une nouvelle voiture, la réservation d’une chambre d’hôtes, le règlement de factures, les dons à des associations, etc.
- Unité de compte : le BTC peut être utilisé comme un support privilégié pour établir le prix d’un bien ou d’un service.
- Réserve de valeur : cela implique la possibilité de s’en constituer une épargne à long terme.
Quelle est la valeur du jour ?
Toutefois, l’utilité du bitcoin en tant que monnaie s’est quelque peu heurtée à la volatilité de son cours. La volatilité désigne les variations de prix d’un actif sur une période donnée.
En ce qui concerne le bitcoin, sa valeur marchande fluctue très régulièrement, ce qui en fait un véhicule d’investissement intéressant pour les particuliers et les institutions qui souhaitent diversifier leurs portefeuilles de placements.
Pourquoi utiliser le Bitcoin ?
Beaucoup de gens sont attirés par le bitcoin en raison de la solution qu’il propose à la finance traditionnelle. D’où la nécessité d’exposer ses utilités :
Des transactions instantanées
À long terme, le protocole a vocation à concurrencer les réseaux de paiement tels que Visa et Mastercard en termes de rapidité.
Liberté
Les utilisateurs peuvent envoyer autant de fonds qu’ils le souhaitent n’importe où dans le monde sans avoir besoin de l’approbation d’une tierce entité.
Disponibilité
Les fonds sont disponibles en permanence et ils peuvent être retirés à tout moment. Il n’y a pas de contraintes de lieu ni de temps (week-ends, jours fériés).
Contrôle
Votre épargne ne sera pas perdue, car votre banque a fait faillite ou bloquée parce qu’elle manque de liquidités.
Résistance à la censure
Dans la mesure où toutes les transactions sont pseudonymes et où les épargnants ont le plein contrôle de leurs avoirs, il est difficile pour les autorités de leur en interdire l’usage ou de geler leurs fonds.
Accessible à tous
Pas de barrière à l’entrée, pas de solde minimum ou de plafond, pas besoin de pièce d’identité pour avoir un portefeuille BTC. Bitcoin offre aux deux milliards de personnes non bancarisées au niveau mondial la possibilité de participer à l’économie mondiale.
Coûts négligeables
Le fait qu’il n’y ait pas d’intermédiaire réduit considérablement les frais de transaction. Cela est particulièrement intéressant lorsqu’il s’agit de faire des opérations transfrontalières, car les prestataires de services financiers facturent des sommes exorbitantes pour ce service.
En utilisant des solutions de couche deux telles que le Lightning Network, il est possible d’effectuer des transferts sans frais.
Confidentialité
La reine des cryptomonnaies intègre un dispositif de pseudonymat qui permet de dissimuler les données personnelles des utilisateurs sur le réseau. En l’occurrence, leurs transactions sont liées à des adresses composées de caractères alphanumériques et générées de manière aléatoire.
Idéal pour les commerces et les entrepreneurs
Il n’y a pas de rétro facturation possible. Une fois qu’une transaction a été vérifiée et enregistrée sur la blockchain, il est impossible de revenir en arrière. En outre, il est possible de vérifier facilement si un client a bien réglé sa facture puisque tout est enregistré dans la blockchain.
Hautement sécurisé
Le réseau utilise la cryptographie via des algorithmes cryptographiques très sophistiqués pour garantir une sécurité maximale. De plus, plus il y a d’utilisateurs sur le réseau, plus les transactions sont sécurisées.
Déflationniste
Dans le cas de la monnaie fiduciaire, les banques centrales peuvent émettre autant de monnaie qu’elles le souhaitent en fonction de la politique monétaire adoptée. Si la masse monétaire ajoutée est trop importante, cela peut avoir pour conséquence directe la hausse de l’inflation.
En d’autres termes, l’argent liquide perdra de sa valeur et entraînera la baisse du pouvoir d’achat. Le bitcoin n’est pas soumis à l’inflation, car son offre est fixe. De plus, la proportion de nouveaux bitcoins mis en circulation décroît progressivement selon un calcul bien défini.
Comment fonctionne le Bitcoin ?
Le fonctionnement du bitcoin est basé sur un protocole appelé blockchain. Voici quelques explications :
La technologie Blockchain, le cœur du réseau
La blockchain du système Bitcoin est comparable à un livre public enregistrant les transactions. Les données stockées sur la blockchain sont cryptées, ce qui rend les transactions consultables, mais pas les données des actionnaires.
Les mineurs valident les transactions en résolvant un puzzle mathématique complexe appelé Proof-of-Work. Techniquement, une valeur cible de hachage est désignée à l’avance pour chaque bloc. Conceptuellement, la validation est issue d’un protocole de consensus.
Cette crypto fonctionne à l’aide d’un système de script pour les transactions, appelé, à juste titre, Script. Il est simple et basé sur le langage de programmation Forth, qui a fait ses preuves. Il n’est pas complet au sens de Turing, contrairement à l’équivalent d’Ethereum, Solidity, et il est moins évolué, bien que certains projets aient l’intention d’étendre les capacités de Script.
Roostock (RSK) est l’un de ces projets et utilise les technologies sidechain et drivechain au lieu d’ajouter des fonctionnalités directement à la blockchain Bitcoin.
À bien des égards, le réseau Bitcoin présente des avantages intéressants par rapport au système financier traditionnel.
L’implémentation des transactions dans la chaîne de blocs
Les transactions en attente sont regroupées en blocs. Quelles sont les étapes de validation d’une transaction ?
- Après la validation, des nœuds appelés mineurs vérifient que Bob possède bien le montant de bitcoins qu’il souhaite engager dans la transaction ;
- Ils vérifient également que sa signature est correcte ;
- Une fois que la transaction est confirmée comme étant valide, elle est envoyée au mempool. Il s’agit d’un petit espace de stockage qui permet la sauvegarde des transactions non confirmées ;
- Les nœuds validateurs confirment les transactions en attente ;
- Puis, elles sont incluses dans le bloc en cours ;
- Lequel est ensuite ajouté aux blocs précédemment vérifiés ;
- Dans le processus, il met officiellement à jour les enregistrements de la blockchain.
À cet instant, Alice reçoit les bitcoins envoyés par Bob dans son portefeuille et ce dernier peut enfin récupérer sa nouvelle voiture.
Qu’est-ce que le trilemme de la blockchain ?
Le trilemme de la blockchain fait référence à l’idée qui est difficile pour les blockchains d’atteindre simultanément les trois propriétés suivantes : évolutivité, décentralisation et sécurité.
Le fondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, a résumé ce problème de toute cryptomonnaie. Il a affirmé que, dans leur état actuel, les systèmes blockchain ne peuvent avoir, au maximum, que deux des propriétés. Ce résumé a pour but de parvenir à une maturité suffisante pour une adoption massive sous le nom de « trilemme de l’évolutivité ».
Bitcoin et Ethereum se caractérisent par un manque d’évolutivité. Malgré sa stature, Bitcoin aura besoin d’être continuellement amélioré et perfectionné s’il veut résoudre ses problèmes intrinsèques :
- Meilleure gouvernance (décentralisation)
- Évolutivité
- Amélioration de l’accessibilité et de la simplicité d’utilisation
- Confidentialité
- Failles de sécurité
- Mises à jour de l’écosystème de programmation
Qu’est-ce que le hard fork et le soft fork de Bitcoin ?
Comme pour les logiciels, la mise à jour d’un protocole ou d’un code de cryptomonnaie est appelée « fork ». Les forks créent une version alternative de la blockchain initiale. Il existe deux types de fork :
- Soft fork (rétrocompatible) ;
- Hard fork (non rétrocompatible).
Les deux types de fork créent une scission mais, avec un soft fork, une blockchain et une monnaie restent valides à mesure que les utilisateurs adoptent la mise à jour.
Dans le cas d’un hard fork non rétrocompatible, la blockchain et sa monnaie sont à jamais scindées en deux.
- SegWit, une mise à jour du système de stockage des données de la blockchain Bitcoin, est un exemple de soft fork.
- Bitcoin Cash (BCH) et Bitcoin Gold (BCG), des mises à jour de la taille des blocs et de la fonctionnalité de mining respectivement, ont créé des hard forks et deux nouvelles cryptomonnaies en conséquence.
Il existe, en fait, deux sous-catégories de hard fork :
- Les « forkcoins » : ceux qui partagent encore une partie de la chaîne originale de Bitcoin, en se connectant finalement à un bloc appelé genesis ;
- Les autres « altcoins » : construits sur les fondations du code de Bitcoin, comme Monero ou Litecoin n’ont jamais partagé d’histoire et sont des cryptomonnaies totalement différentes.
Les principaux Hard Forks du Bitcoin
Les premiers hard forks du Bitcoin remontent en 2013 dont les principaux sont :
Date | Projets cryptos |
Avant 2017 | Bitcoin XT Bitcoin Classic Bitcoin Unlimited |
2017 | Bitcoin Cash / Bitcoin Gold Bitcoin Segwit2x (annulé mais des contrats à terme ont été négociés) Super Bitcoin / Bytether / Bitcoin X Bitcoin Diamond (contrats à terme négociés, mais la blockchain n’est pas encore opérationnelle) |
2018 | ABitcoin / Bitcoin Hot / Bitcoin Platinum / Bitcoin Oil / Bitcoin World Bitcoin Stake / Bitcoin Faith / Lightning Bitcoin / Bitcoin Cash Plus Bitcoin Silver / Bitcoin Uranium / Bitcoin Top / Bitcoin Pizza Bitcoin File / Bitcoin God / BitEtherum / Bitcoin Segwitt « 2.0 » Bitcoin Smart / Bitcoin Ore / Bitvote / Bitcoin Interest Bitcoin Rhodium / Bitcoin Atom / Bitcoin Private / Bitcoin Hush Quantum Bitcoin / Bitcoin LITE / BitcoinClean / Bitcoin Lunar Bitcoin Prime / Anonymous Bitcoin / Bitcoin ABC |
Le problème des hard forks Bitcoin
Bien qu’initialement justifiés par de fortes convictions philosophiques et techniques, les nombreux hard forks de Bitcoin survenus en 2018 ont suscité des interrogations. Les experts perçoivent certaines de ces opérations comme des tactiques visant à gagner de l’argent.
Elles sont souvent menées pour des raisons apparemment contre-productives. La guerre des hard forks insensée du quatrième trimestre 2018 avec BCH, BSV ou BTG par exemple en sont des très bons exemples.
Encore une fois, il est impératif pour un crypto-investisseur d’être capable de comprendre les déclarations techniques de chaque proposition de valeur. De cette manière, il sera en mesure de la juger comme une possible opportunité très rentable ou une opération à perte néfaste.
Réclamation gratuite de coins d’un hard fork
Dans le cas d’un forkcoin, les propriétaires de pièces d’origine ont le droit de réclamer gratuitement la même quantité de pièces issues du fork. Parce qu’une partie de la chaîne est dupliquée et disponible à la fois sur le réseau « original » et sur le réseau issu du fork.
Malgré le gain gratuit potentiel, le processus de réclamation nécessite une expertise pour évaluer le rapport gain/risque et garantir la sécurité, car la clé privée de votre wallet peut être exposée et piratée, avec la possibilité de perdre toutes les pièces.
Dans une étude bien documentée publiée en septembre 2018, Benjamin Trump et son équipe ont passé en revue l’état des forks de cryptomonnaies en examinant plus de 800 occurrences publiquement reconnues de soft forks et de hard forks de type forkcoin et altcoin. La majorité d’entre elles n’ont pas survécu au-delà de quelques mois. Seule une poignée d’entre elles sont encore actives à ce jour.
Le leader des cryptos fonctionne en utilisant la cryptographie par clés publique et privée.
Les principaux Soft Forks Bitcoin
Bitcoin a subi des soft forks qui ont permis d’améliorer continuellement la blockchain. Segregated Witness ou SegWit constitue un des principaux soft forks Bitcoin, activé en 2017.
Il a permis à plus de transactions de tenir dans un bloc et à introduire un nouveau type d’adresse, sans enfreindre les règles précédentes. Il y a également Taproot qui est une importante mise à niveau de Bitcoin lancée en 2021.
Ce soft fork a permis d’ajouter de nouvelles fonctionnalités à la blockchain et d’améliorer la compatibilité avec le sidechain du réseau Lightning. Les principaux soft forks de Bitcoin depuis 2010 ont permis d’ajouter différentes fonctionnalités comme la Value overflow incident, la taille limite des blocs à 1 Mo, le P2SH, l’encodage DER, la checklocktimeVerify ainsi que la checkSequencyVerify.
Transactions Portefeuille Bitcoin ou Wallet Bitcoin
Prenons un exemple et supposons que Bob veuille acheter la voiture d’Alice contre du bitcoin :
- Avant tout, ils doivent chacun disposer d’un wallet Bitcoins. Il s’agit essentiellement d’un portefeuille numérique intégré à un appareil (ordinateur, smartphone ou autre support) et qui permet de stocker ses BTC en toute sécurité.
- Pour commencer, Alice doit communiquer l’adresse de son portefeuille à Bob.
- Bob depuis son propre wallet va initier une transaction en saisissant l’adresse d’Alice et le montant de la transaction.
- Bob confirme le paiement en utilisant sa signature numérique.
- Une fois que Bob aura déclenché l’envoi, sa transaction est transmise aux nœuds du réseau.
Qu’est-ce que le Proof-of-Work (PoW) ?
Bitcoin utilise le système de Proof-of-Work (PoW) pour valider les transactions blockchain. Appelé encore preuve de travail en français, il s’agit du premier protocole de validation inventé.
Son origine remonte en 1997 lorsque le Dr. Adam Black propose un système Proof-of-Work appelé Hashcash à la liste de diffusion Cypherpunks. Mais il sera ensuite popularisé par Bitcoin et d’autres cryptomonnaies comme Litecoin et Bitcoin Cash l’utiliseront aussi.
Le PoW fonctionne à travers la résolution d’équations mathématiques. Cela nécessite de fournir du “travail” grâce à des composants informatiques permettant de générer de la puissance de calcul nécessaire.
Le mécanisme sert notamment à sécuriser le réseau car les mineurs entrent en compétition entre eux en vue de résoudre en premier les équations mathématiques servant à valider une transaction ou à obtenir une récompense de minage.
Le PoW présente le principal avantage d’apporter une sécurité au réseau d’une cryptomonnaie. Ainsi, pour manipuler les transactions à son avantage, il faut obtenir au moins 51 % de la puissance de calcul total.
Comment obtenir des bitcoins ?
Hormis l’achat, le minage ou mining est le moyen le plus utilisé pour obtenir des bitcoins. Mais il existe aussi un autre moyen d’obtenir des cryptomonnaies.
1. Minage de Bitcoin
Chaque bitcoin est créé par un processus appelé mining. Pour qu’un nouveau bloc de transactions soit ajouté à la blockchain, des ordinateurs surpuissants, appelés nœuds de validation, doivent résoudre des problèmes mathématiques fastidieux. Les mineurs sont récompensés par une certaine quantité de BTC chaque fois qu’ils consolident un bloc.
Le mining coûte des ressources informatiques (bureaux, appareils, électricité, temps, logiciel, etc.). À ce jour, plus de 19,19 millions de BTC sont déjà en circulation, ce qui signifie que seulement 9 % de l’offre mondiale reste à miner. Toutefois, grâce au halving et à d’autres facteurs comme la difficulté de mining, il se pourrait que le dernier bitcoin soit miné vers 2140.
Qu’est-ce que le concept de Halving ?
En termes simples, le halving est un mécanisme intégré dans le protocole Bitcoin qui réduit de moitié la quantité de nouveaux bitcoins produits toutes les 210 000 unités de blocs minés.
Cela signifie que la récompense en bitcoin pour les mineurs de la blockchain est divisée par deux, passant de 12,5 BTC à 6,25 BTC lors du dernier halving en mai 2020. Cette réduction de l’offre a été pensée pour maintenir la rareté de la devise numérique, en limitant sa production totale à 21 millions de bitcoins.
Le halving a un impact important sur le marché du bitcoin, car il peut influencer l’offre et la demande. Une offre réduite peut potentiellement stimuler la demande, et ainsi entraîner une hausse des prix. Les halvings précédents ont souvent été suivis de pics de prix significatifs pour le bitcoin.
En somme, le halving est une fonctionnalité essentielle pour maintenir la durabilité de la blockchain du Bitcoin, ainsi que sa valeur en tant que monnaie numérique.
Le hachage et la fonction SHA-256
SHA256 ou Secure Hash Algorithm, est un algorithme représentant une famille de fonctions de hachage cryptographique mises en place par la National Security Agency des États-Unis.
Il permet à l’utilisateur d’obtenir facilement l’empreinte numérique d’un fichier. À noter qu’une fonction de hachage est une fonction mathématique changeant les données en une empreinte.
Le minage de Bitcoin est-il dangereux ?
Le minage de bitcoin n’est pas dangereux en soi. En mai 1999, un rapport intitulé « The internet begins with coal » (L’internet commence avec le charbon) a été publié avec le soutien de Forbes. Il suggérait, avec des calculs très détaillés et sophistiqués, que l’utilisation d’Internet consommerait la moitié de l’énergie produite aux États-Unis en 2018. En 2018, il en a utilisé environ 2 %.
Le premier effet collatéral de toute disruption est d’ébranler les esprits timorés et bornés, et de mettre en lumière la résistance conditionnée pavlovienne qui affirme :
« Si c’est nouveau, cela pourrait changer quelque chose à ma routine. C’est donc dangereux et il faut le combattre par tous les moyens, y compris les fake news et les raisonnements erronés. »
Impact écologique
Dans le cadre du crypto-bashing pratiqué par les médias non documentés, l’une des affirmations est que le bitcoin pourrait être l’un des principaux déclencheurs du changement climatique, mais c’est une affirmation qui est mathématiquement non pertinente.
« D’ici février 2020, [le bitcoin] utilisera autant d’électricité que le monde entier aujourd’hui » et d’autres prédictions peu rigoureuses supposent que la croissance de la consommation d’énergie sera proportionnelle à l’adoption de la cryptomonnaie, mais le mining n’est qu’une petite partie de l’économie blockchain, et l’adoption de la blockchain n’équivaut pas à un plus grand nombre de mineurs de bitcoin.
La vérité sur le mining Bitcoin
Comme l’expliquent correctement Hans Hauge (propriétaire et gestionnaire du Norse Crypto Fund), Clem Chambers (Forbes) et Katriba Kelly-Pitou dans leurs contributions à Quartz :
- Les machines de mining de bitcoins sont de plus en plus efficaces. Il est incorrect de supposer que si le réseau Bitcoin devenait 10x ou 100x plus important, nous utiliserons 10x ou 100x plus d’énergie.
- Les mineurs Bitcoin sont les acheteurs d’énergie de dernier recours ;
- De nombreuses opérations de mining Bitcoin utilisent de l’énergie verte ;
- Toute croissance économique nécessite une consommation d’énergie ;
- Le Lightning Network (la mise à jour la plus récente de la blockchain Bitcoin) n’a pas de mineurs. Ce réseau peut se développer de plus en plus sans eux. En fait, il devient le principal moyen d’interagir avec Bitcoin ; en utilisant des canaux d’état TOR routés automatiquement.
- Bitcoin est en constante évolution.
Les médias doivent vendre des informations, et « Le bitcoin va détruire le monde » se vend mieux que « Les chercheurs font une erreur dans l’extrapolation des données ». Il est indéniable que les cryptomonnaies utilisent beaucoup d’énergie – il faut 19 mégajoules pour générer un dollar américain, soit au moins deux fois plus que l’extraction de minerais, à l’exception de l’aluminium et de certains oxydes – mais ce n’est pas différent de beaucoup d’autres industries.
2. Staking de bitcoin
Contrairement à d’autres cryptomonnaies, le bitcoin ne permet pas le staking. Le staking de cryptomonnaie se rapproche du minage dans le sens où il permet de récompenser les utilisateurs qui participent à la sécurisation d’un réseau décentralisé.
Le staking consiste à immobiliser un certain nombre de tokens durant une longue période pour sécuriser les opérations du réseau d’une blockchain. Cela permet d’obtenir des récompenses en cryptomonnaies.
L’évolution du cours du bitcoin
Très volatile, le cours du bitcoin a connu des hauts et des bas tout au long de son existence. Voici un aperçu de l’évolution du cours du Bitcoin en treize années d’existence.
Chute du Bitcoin : Est-ce possible qu’il disparaisse un jour ?
Il est peu probable que Bitcoin disparaisse du jour au lendemain, mais cela n’est pas impossible. À moins d’être un initié, on ne peut jamais être sûr à 100 % de l’évolution d’une action. Il en va de même pour les crypto-actifs.
Un investisseur sensé ne misera jamais tout sur une seule crypto. C’est beaucoup trop risqué. Il peut y avoir un problème avec l’équipe, un concurrent performant et dévastateur, des problèmes juridiques avec l’autorité de contrôle, le retrait des exchanges (tel était le cas des investisseurs au sein de FTX).
Sans parler d’un énorme dumping de la part d’un détenteur majeur, autant d’éléments qui peuvent provoquer un échec inattendu de la cryptomonnaie que vous avez choisie.
Scénario 1 : Les phases haussières et de corrections
Il n’est pas possible de prédire le cours futur du Bitcoin. Cependant, les phases haussières et baissières feront toujours partie intégrante de l’histoire de Bitcoin.
C’est ce que l’on assimile à un marché sain, des phases d’accélérations, des phases de corrections participent au développement de la vie d’un actif.
Il est impossible de prédire le futur prix d’un actif. Toutefois, en se basant sur les précédents mouvements du prix des cryptomonnaies et du Bitcoin, nous pouvons analyser quelques répétitions :
- L’augmentation des prix de 300 à 650 % en 20 à 35 jours ;
- Baisse des prix de 30 à 40 % en 1 à 4 jours ;
- Des corrections généralement comprises entre 8 à 38 mois ;
De façon récurrente, les chutes de prix pendant les phases de retracement ont été à la hauteur de l’augmentation du prix. Le prix du Bitcoin a régulièrement perdu entre 70 % et 90 % de sa valeur. À chaque fois, l’opinion publique a prédit la disparition de la cryptomonnaie.
Le bitcoin s’est toujours relevé, et d’autres cycles de consolidation et d’augmentation du prix sont apparus par la suite.
Scénario 2 : Une phrase de spéculation institutionnelle
Vous comprenez maintenant comment et pourquoi l’espace crypto ne se limite pas à la monnaie numérique. Si ce n’est pas le cas, vous devriez relire la section « Fondamentaux ».
La bonne nouvelle, c’est que les fonds de dotation des universités américaines, les cinq plus grandes banques d’investissement, Fidelity, plusieurs concurrents et même certains pays le comprennent également.
Ce sont ces entités qui mettront en place les outils nécessaires (services de garde, plateformes faciles à utiliser et marketing de masse) pour que les investisseurs institutionnels se lancent dans l’aventure et que l’adoption massive commence.
Chaque jour, la liste des acteurs engagés dans les cryptomonnaies s’allonge, malgré la baisse temporaire des cours. La solution crypto-dépositaire de Fidelity FDA a officiellement été lancée en octobre 2018 (elle devrait connaître un essor au premier et deuxième trimestres 2019).
Bakkt a confirmé le lancement de son crypto-exchange institutionnel pour la fin du mois de janvier 2019 (initialement prévu pour décembre 2018).
Scénario 3 : Les cycles d’engouement, de bulles et d’adoption des technologies
L’adoption des nouvelles technologies comme Internet par exemple, correspond trait pour trait à la trajectoire des cryptomonnaies et annoncent une phase de hausse des prix à venir.
Cinq cents ans d’histoire économique, la fièvre des tulipes, les compagnies de la mer du Sud et du Mississippi, et un soupçon d’observation ont permis d’établir un modèle très précis des étapes qui caractérisent une bulle.
Décrit par Charles Kindleberger dans son ouvrage « Manias, Panics and Crashes », et basé sur la théorie de l’instabilité financière créée par l’économiste Hyman Minsky, le cycle de la bulle en cinq étapes est-il applicable au marché crypto ?
En raison de sa modeste taille à ce jour par rapport à la monnaie en général, et de l’argent institutionnel qui commence à peine à arriver, le consensus est que le marché baissier actuel est dans une « phase de prise de conscience », ce qui en fait une occasion parfaite d’y entrer en tant qu’investisseur.
Les analystes qui tentent d’établir un parallèle entre les cycles de recherche et d’adoption ont tiré les mêmes conclusions. Les cryptomonnaies pourraient être proches de la fin de leur phase de « désillusion » et tenter ainsi de franchir le gouffre qui les sépare de la majorité d’utilisateurs requise pour le début de l’adoption de masse.
Quels sont les risques de l’utilisation de Bitcoin ?
Bien que le bitcoin offre de nombreuses possibilités, il est utile de se pencher sur les facteurs qui peuvent questionner sa légitimité.
Volatilité
La raison pour laquelle le bitcoin attire tant de spéculateurs est sa volatilité accrue depuis sa création. Et si l’on considère le BTC uniquement comme un véhicule d’investissement, il faut considérer cela comme une arme à double tranchant.
En effet, son prix est susceptible d’augmenter de façon spectaculaire, autant qu’il est capable de chuter de façon inattendue dans un court laps de temps. C’est un marché très influençable et les événements récents nous le montrent bien.
- 2020 : Pandémie de la Covid
- 2022 : Guerre en Ukraine
- 2023 : Hausse des taux directeurs américains
Entre novembre 2021 et octobre 2022, le bitcoin a perdu plus de 70 % de sa valeur. De ce fait, il peut être considéré comme un actif à haut risque. Il convient de faire ses propres recherches et d’être prudent quant à l’investissement dans ce type d’actif très volatiles.
Pas de protection juridique
Dans la plupart des pays, le bitcoin n’est pas réglementé. Par conséquent, il est extrêmement difficile, d’un point de vue légal, de fournir une garantie aux victimes d’escroqueries.
Fiscalité et réglementations gouvernementales
La fiscalité et les régulations gouvernementales concernant le bitcoin varient d’une juridiction à l’autre. Les détenteurs de cet actif numérique doivent se conformer aux lois fiscales et réglementaires en vigueur dans leur pays.
Ils doivent tenir des registres précis des transactions et suivre les évolutions législatives. Les plateformes d’échange et les entreprises du secteur doivent également respecter les réglementations spécifiques imposées par les autorités compétentes.
Désinformation & Préjugés sur le bitcoin
Découvrons les nombreuses questions et les rumeurs qui entourent les cryptomonnaies depuis de nombreuses années.
Les cryptomonnaies ne sont utilisées que par les criminels
Katie Haun, ancienne procureure fédérale pour le ministère américain de la Justice, affirme que toute technologie digne d’être adoptée est souvent d’abord adoptée par les criminels.
Elle le compare aux débuts d’Internet dont les premiers utilisateurs étaient des fraudeurs, des pornographes et des criminels. Le bitcoin et les cryptodevises ainsi que les technologies associées ne font pas exception à la règle selon laquelle certains des premiers adoptants seront des criminels.
Mais aujourd’hui, les criminels ne sont plus les plus gros consommateurs de cryptoactifs.
Certains détracteurs affirment que le bitcoin facilite les activités illicites telles que le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme, le trafic de drogue, etc.
En réalité, les espèces assurent cette fonction avec succès depuis des siècles. Tandis que la consignation des transactions en bitcoin dans un registre public est un excellent allié pour la répression du crime.
La cryptomonnaie est anonyme ?
Elle ne l’est pas. La cryptomonnaie est pseudonyme, ce qui est une chose très différente. Envoyer et recevoir des bitcoins, c’est comme écrire sous un pseudonyme. Si le pseudonyme d’un auteur est un jour lié à son identité, tout ce qu’il a écrit sous ce pseudonyme sera désormais lié à lui.
Avec Bitcoin, votre pseudonyme est l’adresse à laquelle vous recevez vos tokens. Chaque transaction impliquant cette adresse est stockée à jamais sur la blockchain.
Si votre adresse est un jour liée à votre identité, chaque transaction sera liée à vous. Il est possible d’envoyer et de recevoir des paiements à partir de wallets qui récupèrent des bitcoins de plusieurs adresses.
Mais même dans ce cas, la simultanéité des transactions peut prouver qu’elles appartiennent à la même entité.
Si votre identité est un jour liée à l’une de ces adresses, aucune d’entre elles ne conservera son anonymat. La beauté de Bitcoin, du point de vue d’un détective, est que la blockchain enregistre tout.
Pas d’anonymat, mais un KYC
Même si les adresses bitcoin ne permettent pas d’identifier directement leurs propriétaires, elles sont traçables. Le bitcoin est en réalité “pseudonyme”.
En analysant la blockchain et en exploitant les données recueillies dans le cadre de la politique Know Your Customer (KYC), les autorités sont en mesure d’associer une adresse à un nom. Ce qui n’est pas très réjouissant sur le plan de la confidentialité.
Toutefois, cela n’est vrai que si l’on utilise des exchanges et des wallets centralisés.
Arnaques et ransomware
Il est victime de son succès, Bitcoin attire de nombreux criminels et des personnes malveillantes. Cela nuit gravement à la réputation de la reine des crypto-monnaies et fait obstacle à son adoption.
Les arnaques et escroqueries au Bitcoin peuvent prendre plusieurs formes. Il arrive que vous pensez investir dans une cryptomonnaie, notamment Bitcoin, mais que vous ne recevez aucun des rendements annoncés, vous avez perdu les sommes misées et que les arnaqueurs disparaissent en même temps.
- Le ransomware ou rançongiciel est un logiciel informatique malveillant qui prend les données personnelles en otage, en les cryptant. Le ransomware bloque les fichiers contenus sur votre ordinateur ou menace d’exposer vos données personnelles si vous ne payez pas la rançon qu’il exige. En 2021, les demandes de rançon en Bitcoin ont atteint 600 millions de dollars.
- Le système de Ponzi ou plus communément la pyramide de Ponzi représente une arnaque où l’opérateur verse rapidement des rendements intéressants aux investisseurs. Cet argent vient des capitaux versés par les nouveaux entrants lors de la souscription au produit. Tant que de nouvelles personnes affluent le système reste stable et les hauts rendements peuvent être distribués. Dès lors que les nouveaux arrivants se font plus rares, la pyramide commence à battre de l’aile.
- L’arnaque du Pump and Dump, est une escroquerie classique régulièrement utilisée dans le monde des cryptomonnaies. Grâce à un marketing pointu, les personnes à l’origine de l’arnaque vont créer des groupes sur les réseaux sociaux. Avec des alléchantes et fausses informations transmises à un maximum d’investisseurs, ils vont réussir à faire monter le prix de l’actif en question. Demandant simplement aux nouveaux investisseurs de ne pas vendre l’actif en question avant d’atteindre un prix objectif ou une date spécifique. C’est de cette façon que les arnaqueurs vont pouvoir vendre leurs actifs avant tout le monde et repartir avec de gros profits.
- Rug pull ou “tirage de tapis” en français représente une escroquerie. Effectivement, les fondateurs et les créateurs d’un projet s’enfuient avec les fonds des investisseurs. Ils vont vendre l’ensemble de leurs parts avant de disparaître.
- Phishing : À côté des petits problèmes lors du transfert de fonds ou des bugs de la blockchain, il faut surtout faire attention au Phishing. Il s’agit d’une forme d’arnaque très courante. Si l’adresse ne vous est pas familière, ou mal orthographiée, et que le lien vous paraît douteux : il s’agit d’une tentative de phishing.
Consommation d’énergie élevée
Le mécanisme de consensus utilisé par le bitcoin (PoW) est régulièrement défini comme énergivore dûe à sa forte consommation d’énergie.
L’université de Cambridge offre un aperçu en temps réel de la charge électrique consommée par le bitcoin. Le 27 octobre 2022, elle était estimée à 97,09 térawattheures (TWh) par an. À titre de comparaison, à la même date, la consommation énergétique de l’or était estimée à 131 TWh par an, contre 206 TWh par an pour les États-Unis.
De leur côté, les bitcoiners soutiennent que le réseau est alimenté principalement par des sources renouvelables.
Classement des pays, consommation annuelle d’électricité :
Les paiements irréversibles
Une autre caractéristique à deux facettes ! Si vous envoyez accidentellement des bitcoins à une mauvaise personne ou si vous perdez votre mot de passe, vous ne pourrez pas récupérer vos fonds.
À ce sujet, une solution appelée wrap tokens a été créée afin d’augmenter le nombre de passerelles entre les différentes blockchains. Le token vit nativement sur sa propre blockchain, mais dans ce cas de figure peut naviguer dans d’autres environnements. Cela permet d’améliorer l’interopérabilité entre l’ensemble des réseaux et des blockchains.
Quels sont les défis technologiques du Bitcoin ?
Le réseau Bitcoin est confronté à deux grands challenges technologiques : la mise à l’échelle et la fongibilité. Mais il doit également faire face à plusieurs défis tant d’un point de vue réglementaire qu’au niveau éducatif, mais ce n’est pas tout, la scalabilité du réseau doit être améliorée.
La mise à échelle
Bitcoin offre un haut niveau de sécurité et de décentralisation. Toutefois, cela implique une limitation de la scalabilité et du nombre de transactions que le réseau peut supporter. Cet aspect reste aujourd’hui sa plus grande limite.
À ce jour, le réseau ne peut supporter qu’environ sept transactions par seconde, tandis que VISA est capable d’en traiter 24 000 par seconde. Cette situation est handicapante si l’on envisage une adoption massive.
Cela dit, plusieurs solutions sont en cours de développement pour y remédier. Il s’agit notamment du Lightning Network, des sidechains (Liquid, Drivechain, MimbleWimble, etc.), des signatures Schnorr, du Taproot et de l’augmentation de la taille des blocs.
L’évolutivité et l’amélioration Segwit
Une critique bien connue à propos de Bitcoin concerne son manque d’évolutivité. Dans sa forme actuelle, le réseau n’est pas capable de prendre en charge un système de paiement mondial nécessitant plusieurs milliers de transactions par seconde.
Depuis le soft fork SegWit de juin 2017, et l’adoption à 50 % du Lightning Network depuis octobre 2018, Bitcoin effectue désormais entre 4 et 16 transactions par seconde, ce qui reste encore largement inférieur à Visa, par exemple.
La fongibilité
La fongibilité désigne la faculté d’un actif à s’échanger contre un autre de même nature sans qu’il n’y ait d’incidence. En d’autres termes, les actifs fongibles ne se distinguent pas les uns des autres. Ils partagent la même valeur et les mêmes propriétés.
Pour certains, la traçabilité du bitcoin en diminue considérablement l’attractivité. Ceci, dans la mesure où il est possible d’identifier des BTC provenant d’activités illicites ou douteuses et de prendre des mesures spécifiques les concernant. Par conséquent, certains opérateurs sont enclins à ne pas l’accepter comme moyen de paiement.
Toutefois, des travaux de recherches tentent aujourd’hui de résoudre ce problème. Parmi eux, on retrouve la proposition SNICKER (Simple Non-Interactive Coinjoin with Keys for Encryption Reused) qui souhaite rendre les transactions confidentielles.
Bitcoin face à la monnaie
Comment la cryptomonnaie Bitcoin se place vis-à-vis du système monétaire actuel et vis-à-vis des monnaies internationales ?
Quels sont les principaux risques de la centralisation ?
Actuellement, tout ce que nous connaissons fonctionne de manière centralisée : les téléphones, la recherche, les médias sociaux, l’énergie, l’immobilier, les réservations et, bien sûr, les banques.
Cette structure centralisée présente un problème inhérent, car ce sont ces « points d’interaction » qui, à eux seuls, contrôlent quand, comment, pourquoi et sous quelles conditions le service que vous demandez sera fourni.
Ils peuvent changer les règles, les conditions de service et adapter les lois comme ils le souhaitent. Ils peuvent être corrompus ou piratés, décider de modifier l’accord ou vous voler et faire comme si de rien n’était. C’est leur parole contre la vôtre.
Internet est un bon exemple de décentralisation physique. Aucune entité ne possède le Web, c’est pourquoi il a provoqué un tel changement de paradigme.
Mais, à ce jour, ses composants essentiels (hébergement de serveurs, services DNS, e-mail, moteurs de recherche, médias sociaux, cloud computing) sont toujours pris en charge par de grandes entreprises centralisées.
Pour des raisons de maintenance, entre autres, ces services reposent sur un nombre limité de serveurs physiques ou virtuels. Ces architectures centralisées soulèvent toutefois des problèmes :
- Perte de fonctions en cas de panne des serveurs ;
- Vol de données en cas de piratage ;
- Perte de contrôle par l’utilisateur si ses données sont monétisées ou achetées ;
- Contenu biaisé par la censure ou la hiérarchisation basée sur les cookies.
Le bitcoin fut la première mise en œuvre de la blockchain, et son objectif était de bouleverser la monnaie grâce à la décentralisation. La première transaction réelle en bitcoins a été effectuée en 2010 lorsque Laszlo Hanyecz a acheté deux pizzas à Jacksonville, en Floride, pour 10 000 BTC, soit l’équivalent de 63 millions USD au taux de change d’octobre 2018. Depuis on fête le Bitcoin pizza day.
Absence d’entité de contrôle
Il a dévoilé la possibilité de remettre en cause l’ensemble de l’institution de la banque centrale et de la gestion macroéconomique. Le bitcoin n’appartient à personne, n’est contrôlé par personne et fonctionne uniquement par consensus perfectionné.
Comme expliqué dans le document de Nakamoto, son objectif est de résoudre les problèmes que nous rencontrons avec le système bancaire actuel – corruption, frais et confidentialité des transactions – par une mise en œuvre en quatre étapes :
- Technologie publique de registre distribué
- Cryptage par hachage
- Preuve de travail
- Incitations à la validation
Absence d’intermédiaire
Les cryptomonnaies, combinées aux téléphones mobiles et à Internet, permettent de régler les transactions sans intermédiaire ni banque correspondante. Ces transactions restent parfaitement conformes aux normes KYC (Know Your Customer), AML (Anti-Money Laundering) et CTF (Counter Terrorism Financing).
Au moment où vous lisez ces mots, des clients provenant de 55 pays différents peuvent utiliser des cryptomonnaies pour transférer des fonds qui, autrement, devraient passer par le processus traditionnel, alambiqué et ridiculement coûteux.
Même Western Union et Moneygram ont commencé à tester le XRP de Ripple, une cryptomonnaie plus petite et plus centralisée que le bitcoin. Enfin, Facebook a fait son entrée avec Libra en 2020.
Le bitcoin est-il légal en France ?
Le bitcoin est légal dans certains pays. Mais en France, il n’a pas de statut juridique clair au même titre que les autres cryptomonnaies qui ne sont pas reconnues comme des instruments financiers.
Réglementation du bitcoin dans d’autres pays
Par contre, cette cryptomonnaie est légitimée en Norvège. La Skandiabanken ouvre des comptes Bitcoin, l’acceptant à la fois comme actif d’investissement et comme méthode de paiement. Au Japon, le BTC est également légalisé pour les paiements.
Pourquoi le Bitcoin est-il un véritable game changer dans la finance ?
En se basant sur un article de Jeffrey A. Tucker, on peut affirmer que le Bitcoin bouleverse beaucoup de choses.
1. Bitcoin n’a été inventé ni par le gouvernement ni par le monde universitaire
Depuis l’Antiquité, on prétend que l’argent (l’argent juste et approprié) est du ressort du gouvernement, au minimum pour le garder, mais aussi pour l’inventer, l’imposer et le gérer.
Le bitcoin a été diffusé par un programmeur anonyme sur une petite liste d’adresses électroniques, puis mis en commun. Il prouve que la « Théorie Étatique de la Monnaie » de Georg Friedrich Knapp (1924) est erronée, et maintient les économistes.
Il maintient également des politologues et des sociologues complètement à l’écart.
2. Bitcoin a placé la blockchain sur le radar et a stimulé le R&D du Distributed Ledger Technologies
Il a développé un meilleur moyen de documenter et de faire respecter les revendications de propriété dans de nombreux domaines économiques (droit, immobilier, commerce électronique, etc.).
3. Bitcoin disrupte les réglementations, le système bancaire et le crédit
Remanier les réglementations pour les adapter ne fonctionnera tout simplement pas. Cela ne fera que semer la pagaille et pourrait ralentir, mais pas arrêter, le progrès. Le monopole monétaire de la banque centrale et de la gestion macroéconomique est déjà profondément remis en question.
4. Bitcoin disrupte la monnaie elle-même
La concurrence ne portera pas sur le dollar contre le bitcoin, mais sur les cryptomonnaies contre les cryptoactifs, que ce soit sous la forme de plateformes, de commodités, de titres, d’actifs naturels ou de tokens crypto-collectibles.
5. Bitcoin s’agit d’une solution pour les particuliers non bancarisés
Il y en avait plus de 2 milliards dans le monde en janvier 2019. Bitcoin leur offre un moyen de stocker et d’effectuer des transactions sans avoir besoin d’un compte bancaire traditionnel.
Les frais de transaction pour les transferts Bitcoin sont aussi généralement minimes et ne dépendent pas de la taille de la transaction, contrairement aux systèmes de paiement traditionnels qui nécessitent souvent des frais élevés. Cela rend les transferts de Bitcoin plus accessibles aux personnes ayant des revenus modestes.
FAQ
Début 2007, Nokia était le leader mondial du marché des téléphones portables avec une part de marché de 51 %.
Pensez-vous qu’il aurait été judicieux, à l’époque, de se concentrer uniquement sur les actions Nokia dans la catégorie « téléphonie mobile et technologie » de votre portfolio ?
Steve Jobs a dévoilé le premier iPhone en janvier de la même année, qui est arrivé sur le marché américain le 9 juin. Le reste appartient à l’histoire. Personne, y compris Nokia elle-même, une entreprise vieille de 153 ans, n’aurait pu imaginer perdre son leadership. Sa capitalisation boursière a chuté de 94 % en cinq ans, et elle a finalement vendu sa division mobile et appareils à Microsoft à peine un an plus tard.
Fin 2017, Bitcoin était le leader mondial du marché des cryptoactifs, avec une domination (en termes de capitalisation boursière) de 84 %.
Alors, je vous le demande maintenant, pensez-vous que c’est une bonne idée de se concentrer uniquement sur le BTC dans la catégorie crypto de votre portfolio ? L’histoire dit non, et les chiffres aussi.
La diversification réduit mathématiquement le risque. Le rendement d’un portfolio combiné représente la moyenne des rendements de ses actifs individuels. Le risque est inférieur au risque moyen en raison des corrélations moins que parfaites entre ces actifs, comme l’a démontré Harry Markowitz dans un article intitulé « Portfolio Selection » et publié dans The Journal of Finance en 1952. Cet article a été à l’origine de la théorie moderne du portefeuille et du concept de « frontière efficiente ».
Oui, il semblerait qu’il s’agisse d’un moment opportun pour investir dans le Bitcoin.
Même si le Bitcoin est une bulle, il est temps d’investir, car la taille du marché des cryptomonnaies nous empêche de tomber dans le « bull trap ».
Le marché dotcom valait 2 948 milliards de dollars lorsque sa bulle a éclaté en 2000. Certains analystes proposent un autre modèle. Ils affirment que le graphique de la valeur du BTC et du marché des cryptoactifs a déjà retracé plusieurs fois l’ensemble du cycle de la bulle depuis sa création. Peu importe qui a raison, il semble que ce soit un moment opportun pour investir.
À noter que plus de 8 % des Français ont déjà décidé d’investir leur fortune dans le bitcoin.
Investir dans le bitcoin peut être intéressant pour ceux qui ont le goût du risque et ceux qui savent bien choisir le moment opportun pour investir. Il peut constituer un investissement rentable, mais il est conseillé de ne jamais investir plus que ce que l’on est prêt à perdre.
Apprécier ou non cette cryptomonnaie est une question de goût, mais nous ne pouvons pas nier le fait qu’elle a provoqué un véritable changement de paradigme, en effaçant les intermédiaires.
La taille du marché des cryptomonnaies nous empêche de tomber dans le « bull trap ». Le marché dotcom valait 2 948 milliards de dollars lorsque sa bulle a éclaté en 2000. Certains analystes proposent un autre modèle et affirment que le graphique de la valeur du bitcoin et du marché des cryptomonnaies a déjà retracé plusieurs fois l’ensemble du cycle de la bulle depuis sa création et qu’il continuera à le faire. Peu importe qui a raison, il semble que ce soit le moment idéal pour entrer sur le marché.
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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.