Binance accusé de plagiat sur le memecoin PNUT

Mark Longo, propriétaire de Peanut the Squirrel, a lancé une offensive contre Binance, accusant la plateforme crypto d’utilisation non autorisée de sa marque déposée pour promouvoir le memecoin PNUT.

Une plainte pour violation de marque

Binance, l’une des plus grandes plateformes d’échange crypto, fait face à de graves allégations de violation de propriété intellectuelle. Mark Longo, créateur de Peanut the Squirrel, affirme que l’exchange a utilisé sans consentement l’image et le nom de sa mascotte pour promouvoir le memecoin PNUT. 

L’affaire, révélée par une lettre de cessation et d’abstention envoyée à Binance, pourrait devenir un cas juridique majeur dans le secteur des cryptomonnaies.

Selon Mark Longo, Binance aurait exploité sans autorisation sa marque et sa mascotte pour commercialiser le memecoin PNUT. Cette crypto, largement inspirée de l’écureuil emblématique, a créé une confusion parmi les investisseurs.

La lettre officielle souligne que l’utilisation des termes « Peanut the Squirrel » et « PNUT », associée à une image similaire, constitue une violation directe du droit d’auteur américain.

Mark Longo déclare que la mascotte PNUT était initialement utilisée à des fins éducatives et pour des initiatives de bien-être animal. Aujourd’hui, il exige que Binance cesse immédiatement toute utilisation illégale, sous peine d’une action en justice assortie de pénalités pouvant atteindre 150 000 dollars par infraction.

Impact sur le marché des memecoins

Le token PNUT a connu une ascension spectaculaire, atteignant une capitalisation boursière de 2,25 milliards de dollars le 14 novembre dernier. La frénésie autour de ce memecoin a été amplifiée par son association avec Peanut the Squirrel, un personnage viral apprécié sur les réseaux sociaux.

Cependant, cette affaire soulève des questions fondamentales concernant les droits de propriété intellectuelle dans un secteur où les memecoins prospèrent souvent grâce à des marques et des personnages existants.

Les experts juridiques avertissent que cette plainte pourrait créer un précédent pour les autres cryptos à thématique virale, où les limites entre inspiration et violation restent floues.

Dans le cas où Binance refuserait de se conformer à la demande de Longo, les conséquences pourraient être lourdes. Une injonction judiciaire pourrait non seulement générer des dommages et intérêts considérables, mais aussi nuire à la réputation de Binance.

En somme, cette affaire entre Mark Longo et Binance pourrait marquer un tournant décisif dans la régulation des memecoins et des droits de propriété intellectuelle dans la crypto. Avec la popularité croissante de ces tokens, une clarification juridique devient essentielle pour protéger les créateurs et éviter des litiges similaires à l’avenir. Binance, quant à lui, n’a pas encore réagi officiellement à ces allégations.