AXA rallonge la liste des acteurs PSAN enregistrés auprès de l’AMF
Après avoir goûté les saveurs de la blockchain et pris plaisir aux commodités du metaverse, AXA décide de passer à la vitesse supérieure. En effet, elle vient d’ajouter la pièce manquante à son puzzle : les cryptomonnaies et l’autorisation de profiter de cette opportunité de manière légale sur le sol français.
AXA Investment Managers, le 65e acteur enregistré auprès de l’AMF
L’année dernière, nous avons rapporté ici qu’AXA France a décidé une entrée fracassante dans le metaverse de The Sandbox. Mais il ne faut pas oublier non plus qu’en 2021, AXA Investment Managers (IM) s’était associé une Société Générale, elle-même déjà séduite par le bitcoin, en vue du développement de son propre projet sur la blockchain.
« La branche d’investissement de la compagnie d’assurance AXA est désormais enregistrée en France en tant que fournisseur de cryptomonnaies. »
Selon CoinDesk, AXA IM vient d’être enregistré en tant que « fournisseur de services de cryptomonnaies en France » (ou PSAN) le 7 mars dernier.
Ainsi, AXA Investment Managers intègre la liste des 67 entreprises reconnues par l’AMF jusqu’à présent. Cette branche du groupe AXA, forte de 95 millions de clients répartis dans 50 pays, a effectivement enregistré les services suivants :
- conservation d’actifs numériques ;
- achat/vente d’actifs numériques contre monnaie ayant cours légal ;
- échange d’actifs numériques contre d’autres actifs numériques.
Par la même occasion, AXA IM peut se targuer d’avoir passé les « contrôles de gouvernance et de blanchiment d’argent établis par la loi française ». Plus question de se soucier d’une éventuelle interruption de service dans l’Hexagone ni craindre les nouvelles lois que l’UE prépare à entrer en vigueur dans les prochains mois, le règlement MiCA.
Le monde en panne de cadre réglementaire pour les cryptomonnaies ?
Si la ministre indienne des Finances a appelé à établir une réglementation spécifique des cryptos aux pays des G20, la Banque centrale de l’Inde (BRI) prône une « réglementation mondiale », voir une interdiction, des monnaies virtuelles.
Pour l’Union européenne, la priorité se résume, jusqu’en janvier 2024, à l’obtention d’une licence et de garanties pour émettre et vendre des tokens numériques dans l’ensemble de son territoire.
Est-ce la raison qui amène les entreprises comme la Société Générale, Binance, Bitstamp et dernièrement AXA IM à accourir auprès de l’AMF ? Sinon, il y a toujours cette histoire d’amendement qui pourrait désavantager les sociétés crypto opérant en France et le secteur en général.
Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme 'Read to Earn' ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cumuler des avantages.
La révolution blockchain et crypto est en marche ! Et le jour où les impacts se feront ressentir sur l’économie la plus vulnérable de ce Monde, contre toute espérance, je dirai que j’y étais pour quelque chose
Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.