Augmentation de plus de 2 670 % des transactions crypto dans certains pays africains

Le continent africain continue de montrer des signes de croissances exponentielles en termes d’adoption et d’utilisation du Bitcoin. Un récent rapport de KuCoin indique une augmentation de plus de 2670 % dans certains pays africains.

Une croissance menée par les pays francophones

Les dernières données recueillies par KuCoin révèlent que les transactions en crypto ont augmenté de 1 250 à 2 670 % au cours de l’année dernière dans les pays majoritairement francophones, comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire. Ces pays se sont associés à des organisations internationales pour allouer des sommes importantes au développement d’écosystèmes numériques.

En conséquence, les fonds internationaux affluent dans ces pays, créant de nouveaux emplois et augmentant progressivement le niveau d’instruction technologique de la population locale.

Une telle dynamique de croissance est également liée aux faibles valeurs qui ont été observées au cours des périodes précédentes, puisque le montant des transactions en crypto en Afrique constitue 2,8 % des volumes mondiaux.

Le nombre moyen de transactions mensuelles dans l’ensemble des pays africains a enregistré une augmentation de 1 386,7 % entre janvier 2021 et janvier 2022. Le nombre d’utilisateurs a également augmenté de manière significative, affichant un pic de 2 467,2 % sur la même période. Le montant moyen par transaction a toutefois diminué, ce qui indique que l’adoption de cette technologie ne concerne pas seulement les transferts importants, mais aussi les petits paiements.

Plus de 88,5 % des transactions en cryptomonnaies effectuées par les Africains sont des transferts transfrontaliers. La raison en est la faiblesse des frais. Dans de nombreux cas, les utilisateurs paient moins de 0,01 % du montant global de la transaction transférée en cryptomonnaies. Cela résout simultanément plusieurs problèmes liés aux restrictions sur les transactions en cryptomonnaies qui sont en place dans des pays comme le Nigeria et le Kenya.

Les cryptomonnaies, un outil contre l’inflation

De nombreux utilisateurs et investisseurs voient la cryptomonnaie comme un moyen de contourner l’hypervolatilité de certaines monnaies nationales, ou même dans des cas extrêmes, l’effondrement de leurs monnaies. Ou tout simplement lutter contre le risque de l’inflation grandissante due au conflit en Ukraine.

De plus, l’inflation reste particulièrement forte dans certains pays africains et certains stablecoins deviennent des outils très pratiques pour éviter de voir la valeur de son investissement fondre. En effet, la possibilité de transférer rapidement les investissements d’un actif à l’autre atténue le risque de dépréciation de l’épargne. Tous les pays ne sont pas aussi inflationnistes que le Soudan (260 %) ou l’Éthiopie (66 %). Néanmoins, le désir de préserver le pouvoir d’achat, même sous une inflation de 6,4 % (Tunisie), est naturel pour ceux qui cherchent à préserver la valeur de leur épargne.

Les investisseurs africains sont de plus en plus éduqués sur la blockchain

Grâce à la multiplication des cours en ligne gratuits sur l’usage des cryptomonnaies et de la blockchain, que ce soit via Binance, Coinbase (qui offre une compensation financière intéressante) ou même KuCoin, il est de plus en plus accessible pour un public curieux d’apprendre sur les différentes cryptomonnaies, les techniques de trading, l’usage de la blockchain et autres.

KuCoin mène également activement une série de promotions de la blockchain et des cryptomonnaies en Afrique. Elle a non seulement lancé une promotion éducative de type visite universitaire depuis le Nigeria au début de l’année 2022, mais elle a aussi vigoureusement étendu son influence en Afrique sur Internet pour aider les populations africaines à obtenir plus d’informations et d’éducation avec de multiples avantages. Tout savoir sur KuCoin en cliquant ici.

Un futur radieux pour les cryptomonnaies en Afrique ?

Nourou, fondateur de Bitcoin Sénégal, est convaincu que les taux de croissance de mille pour cent pour l’adoption du bitcoin (BTC) « vont se poursuivre dans les années à venir. »

« Regardez la façon dont les voitures, les téléphones portables et l’électronique grand public ont décollé sur le continent. L’Afrique est un continent où la progression et l’adoption à la vitesse de l’éclair sont courantes. »

Le CEO de KuCoin a tout de même ajouté une note de prudence quant aux niveaux de croissance stupéfiants :

« Ce taux de croissance peut dépendre de la position des décideurs politiques locaux et des fonctionnaires distincts sur les cryptomonnaies. Néanmoins, je pense qu’un avenir prometteur pour la monnaie numérique en Afrique est inévitable. »

Le continent africain, et sa population toujours plus jeune et en pleine croissance, reste freiné par une régulation compliquée sur les monnaies et cryptomonnaies. Cependant, il ne serait pas surprenant de voir des changements très rapides s’effectuer grâce à la volonté de la population et l’utilité grandissante des cryptomonnaies en Afrique.