Au galop, la course hippique s’impose dans le métaverse et l’univers NFT !

La course hippique est un sport et un divertissement apprécié dans de nombreux pays et depuis des siècles. L’antiquité gréco-romaine est ainsi marquée par l’organisation de nombreuses courses de char, mais c’est bien en Angleterre que la version moderne de ce sport est né au XIe siècle. Mais que viennent donc faire le métaverse et les NFT dans ce sport millénaire ? Découvrez dans cet article les nombreux projets autour de ce sport suscitant l’engouement du public, mais également des investisseurs.

Le marketplace de chevaux NFT, Maxima

Un premier projet autour de la course hippique a été lancé en octobre 2021 sous le nom de Maxima. Le projet a pour ambition de créer une marketplace pour les chevaux de courses qui ont été tokénisés, puis fragmentés en un nombre limité de NFT. Ainsi, le propriétaire d’un cheval, par le biais du NFT, va pouvoir bénéficier de redevances lorsque le cheval performe ou remporte des victoires lors de courses. En quelque sorte, c’est comme si tous les détenteurs de NFT d’un cheval étaient ses propriétaires. Il est donc logique qu’ils perçoivent une partie des gains générés.

Le projet de métaverse hippique

Pourquoi la course hippique ne se déroulerait-elle pas désormais dans le métaverse ? Plus besoin de se rendre à l’hippodrome afin de profiter du spectacle ! C’est l’idée de Dan Nissanoff et Troy Levy, les deux co-fondateurs de Silks. Ils ont pour ambition de développer le premier Play-to-Earn métaverse hippique où se déroulerait des courses.  Grâce aux NFT, les détenteurs pourront posséder des « chevaux virtuels », authentifiés par la blockchain, qui reflètent les chevaux réels en compétition sur les champs de courses. Siks offre donc la possibilité de jouer pour de l’argent avec un facteur de risque beaucoup plus faible et avec la possibilité de couvrir vos investissements. Mieux encore, le projet permet de parier sur des courses hippiques réelles. Ces paris iront directement dans les cagnottes de l’hippodrome d’accueil. De fait, cela contribuera à faire prospérer le sport et rémunérer notamment les jockeys. La public sale du projet a lieu à la fin du mois, le 27 avril, donnant la possibilité aux personnes intéressées de réserver une place dans ce métaverse.

Zed Run, jeu de course hippique NFT

Enfin, un autre projet de course hippique NFT est Zed Run. Ce projet NFT, lancé en janvier 2019, est l’un des premiers permettant aux utilisateurs de devenir des propriétaires d’écurie pouvant acheter, élever et faire courir leurs propres chevaux de course numériques. À ce jour, plus de 50 000 personnes sont propriétaires d’un « cheval numérique », plus de 1 100 000 de courses ont eu lieu et plus de 38 millions de dollars ont été redistribués aux joueurs. Zed Run offre une grande variété de chevaux qui sont classés par lignée, génotype, race, sexe ainsi que la couleur de robe, offrant plus de 90 000 combinaisons possibles. Les chevaux présentant des caractéristiques plus rares ont plus de valeur et sont plus susceptibles de gagner.

Ces courses hippiques numériques sont-elles vraiment une forme de jeu vidéo ?

À première vue, il serait évident d’associer ces courses hippiques virtuelles à des jeux vidéo. Mais, il existe des contrarguments pertinents. En effet, lorsqu’on joue à un jeu vidéo, l’individu utilise tout son talent à l’aide de sa manette ou de son clavier afin de remporter une victoire. Dans le cas d’une course hippique numérique, le résultat est décidé en fonction du hasard grâce à la blockchain, mais ce hasard peut être influencé par certaines actions entreprises par l’individu. Dans Zed Run, le jeu limite les courses à 12 participants. Selon la course, le ticket d’entrée peut aller de 2 à 50 dollars. Les attributs et les performances passées des chevaux sont pris en compte pour créer une composition équitable. Puis, les cotes sont fixées. Une fois la course commencée, l’algorithme du programme simule 10 000 courses possibles, mais en choisit une comme résultat final. Ainsi, nous pouvons observer une nette différence entre cette forme de course hippique et les jeux vidéo. Tous ces projets ne se revendiquent pas comme jeu vidéo malgré des similitudes.

Un rapide développement des projets NFT avec le monde du sport 

Cette tendance de numérisation et de tokenisation du sport se retrouve ailleurs que dans les courses hippiques. On peut par exemple citer la licorne française Sorare dans le football, FanCraze dans le cricket, NBA Top Shot pour le basketball, ou bien la Formule 1. Sorare est véritablement le projet phare liant sport et NFT avec une valorisation de près de 4.3 milliards de dollars. Sorare a mis en place une plateforme de fantasy football ou les joueurs détiennent véritablement les cartes digitalisées des joueurs sous forme de NFT. En fonction de la performance réelle des joueurs, les individus peuvent bénéficier de récompenses chaque semaine. L’entreprise a déjà noué plus de 90 partenariats avec des clubs de football. Elle attire plus de 270 000 joueurs actifs sur sa plateforme.

Ce rapprochement entre le sport traditionnel et le métaverse ainsi que les NFT révolutionne notre rapport aux sports. Ces projets restent encore jeunes. Mais, il est indéniable que la tokenisation permet aux individus de mieux s’identifier à leurs sportifs et d’avoir une expérience intensifiée dans le soutien de leur équipe favorite. Le métaverse va également transformer la pratique de certains sports ou la manière dont on assiste à un événement sportif. On peut donc penser dans un futur proche pouvoir assister et profiter d’un match de football dans le métaverse chez soi ou bien manager des sportifs en devenant leur agent grâce à un NFT du sportif en question. De quoi rêver à peut-être manager le futur Mbappé ! Cette révolution dans la pratique du sport va par ailleurs transformer la manière de parier sur ces événements, grâce à la blockchain garantissant l’équité des paris et évitant les cas de fraudes.