Atari (ATRI) : Atari s’en débarrasse, mais promet de dédommager les hodlers

Dans un communiqué datant du 18 avril, Atari annonce son divorce avec ICICB Group, laissant les propriétaires du token ATRI orphelins. En seulement 9 heures, le prix du token a donc chuté de 30 %.

Hôtels Atari, un projet mort-né ?

Lundi dernier, Atari a annoncé la fin de son partenariat avec ICICB Group, et par voie de conséquence la fin de son association avec l’Atari Token. Désormais, ledit groupe « n’est [plus] autorisé à représenter Atari ou ses marques de quelque manière que ce soit ».

Ainsi, ICICB n’est plus autorisé à mentionner Atari sur le site web officiel du token ATRI, et encore moins dans les livres blancs et sur les réseaux sociaux. Cela serait « non autorisé, non sanctionné et hors du contrôle d’Atari », dixit le bureau.

Pour piqûre de rappel, Atari a développé un partenariat hôtelier avec le Groupe ICICB en mars 2021 pour lancer la devise ATRI. Dans le même temps, les deux ont convenu de promouvoir des hôtels portant la marque Atari à travers le monde.

L’idée d’un réseau d’hôtels à l’effigie de la marque de jeu était née un an plus tôt. La particularité de ce projet résidait dans l’acceptation de la cryptomonnaie ATRI comme moyen de paiement. En contrepartie, Atari devait recevoir une part de 5 % de tous les revenus générés par ces établissements hôteliers.

Cerise sur le gâteau, chaque établissement aurait proposé un thème de jeu vidéo immersif. Pourtant le projet vient de tomber à l’eau, certainement en raison des crises liées au Covid-19.

Atari remboursera les hodlers de tokens ATRI

Mettez-vous à leur place ! Comment un investisseur digne de ce nom appréhenderait-il cette douche froide ? Outre ce divorce avec ICICB, la valeur de l’altcoin ATRI a plongé de 30 % en l’espace de 9 heures.

Pour remonter la morale des hodlers, Atari a insisté sur le fait qu’ils « restent enthousiastes quant au potentiel des initiatives blockchain et continuent à établir et à poursuivre des entreprises et des partenariats stratégiques dans l’espace crypto. »

Parallèlement, Atari a promis de « créer, distribuer et gérer uniquement un nouveau token propriétaire axé sur le jeu, la communauté et l’utilité ». Histoire d’alléger la souffrance des malheureux détenteurs de tokens ATRI.

Grogne au niveau de la communauté des joueurs

Bien évidemment, une telle annonce n’a pas fait plaisir aux investisseurs, au point de voir des joueurs hausser le ton. Les tokens non fongibles semblent mal perçus par ces derniers en raison d’une monétisation supplémentaire n’apportant aucune amélioration en jeu.

Sachez que depuis un certain temps, un grand nombre de marques ont affirmé avoir parié sur la technologie blockchain et les NFT. Mais le succès du projet est loin d’être généralisé. Nous pouvons notamment citer Animoca Brands, qui a officialisé la cessation de ses activités faute de renouvellement de sa licence avec F1 Delta Time.

Or, les NFT offerts par le jeu avaient séduit plusieurs joueurs depuis. Certains d’entre eux ont déjà déboursé des milliers de dollars afin de les obtenir.

Sinon, il nous incombe de rapporter qu’Atari avait décidé de la fin des licences d’hôtels et casino avec ICICB en février 2020. Cela a causé une perte d’environ 12 millions de dollars.

Atari et la Formule 1 Delta Time sont des histoires dont nous devons tirer des leçons. D’abord, il y a le fait que chaque marche arrière impactera toujours les portefeuilles des investisseurs. Ensuite, les promoteurs de projet devront aussi tenir compte des risques liés à leur investissement. En effet, les ignorer serait une faute très grave.

Source : CoinMarketCap