Après la Coupe du monde, l'adoption du bitcoin (BTC) en Argentine ?
Lionel Messi, qui vient d’inscrire une troisième étoile au maillot de l’Argentine, s’arrogerait facilement le titre de président de la République s’il le veut. Récemment débarqué à Paris, le sextuple Ballon d’or n’affiche visiblement pas d’ambitions politiques, disons pour le moment. Mieux vaut, pense-t-il, laisser les Alberto Fernandez, Cristina Kirchner ou encore Javier Milei disputer ce titre. Et en parlant de ce député ultralibéral d’extrême droite, soulignons qu’il est un bitcoiner pur et dur.
Milei, le Bukele de l’Argentine ?
Nayib Bukele a donné son aval pour la légalisation du bitcoin sur l’ensemble du territoire du Salvador le 7 septembre 2021. Depuis ce grand saut, la donne a quasiment changé dans ce pays longtemps placé sous le joug du dollar américain. Le président en exercice a rapidement mis au point plusieurs projets : volcano bonds, Bitcoin City, Casa del Bitcoin, achats massifs de bitcoins…
Quant au député pro-bitcoin Javier Gerardo Milei, Bitcoinist n’a pas hésité à lui donner le surnom de « Bukele argentin ». Nous ne sommes pas sans savoir que les Argentins éliront leur nouveau président au mois d’octobre de cette année. Et ce député fédéral de Buenos Aires fait partie des candidats mieux placés pour remporter la course à la magistrature suprême du pays.
Pourquoi cette analogie avec Nayib Bukele ? Car il n’avait jamais caché son intérêt pour le bitcoin et les cryptomonnaies. Ce député ultralibéral de 50 ans a lâché cette phrase, relayée par Le Monde, en 2021 :
« Je ne suis pas venu ici pour guider des agneaux, mais pour réveiller des lions ! »
« Si une chose ne vous plaît pas, le mieux c’est de la changer », scande l’homme qui a écopé d’une poursuite pour la promotion de CoinX au mois d’août 2022.
Dans une récente interview, Milei a précisé que le bitcoin pourrait concurrencer les autres monnaies existantes même si son offre est limitée à 21 millions.
À bas les banques centrales, vive le bitcoin !
C’est à peu près la signification de cette affirmation de Javier Milei :
« Le bitcoin est la réaction naturelle contre les escrocs des banques centrales et pour que l’argent redevienne privé. […] Dans les économies à forte inflation, le problème de l’escroquerie est plus important. C’est pourquoi, comme je le suggère, vous pouvez proposer de fermer la Banque centrale. »
En proférant de tels discours, Milei gagne progressivement la sympathie des Argentins, actuellement atterrés par un taux d’inflation de plus de 80 %.
Certains bitcoiners voient en lui une lueur d’« espoir pour l’argentine ». Et si le gouvernement actuel n’arrive pas à arranger les choses, il est sûr que Javier Milei arrachera plusieurs voix supplémentaires en octobre prochain. Sauf si le FMI lui barre la route.
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