Le marché des cryptomonnaies connaît une nouvelle phase d’instabilité, et le XRP se retrouve en première ligne. En l’espace de quelques heures, son prix a connu une chute vertigineuse de 31 %, avant de rebondir avec une intensité similaire. Ce mouvement extrême a semé le doute parmi les investisseurs, partagés entre espoir de reprise et crainte d’un simple sursaut technique. Dans ce contexte, les bandes de Bollinger, un indicateur technique clé, livrent des signaux contrastés. Si le XRP parvient à se stabiliser au-dessus de son seuil médian, un nouvel élan haussier pourrait se dessiner. À l’inverse, un retour vers les récents plus bas demeure une hypothèse crédible. Cette volatilité extrême met les investisseurs face à un choix décisif : conserver leurs positions en misant sur une reprise, ou réduire leur exposition pour limiter les risques.
Le cours du bitcoin est passé sous la barre des 100 000 dollars suite à l'annonce par la Chine de nouvelles taxes douanières sur les importations américaines. Cette décision, qui s'inscrit dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre les deux puissances, a provoqué une onde de choc sur les marchés. Les analystes redoutent une période de volatilité accrue si les négociations sino-américaines ne progressent pas.
Alors que l’écosystème crypto retient son souffle, Ethereum s’apprête à franchir un cap historique. Prévue pour mars 2025, la mise à jour Pectra ne se contente pas de corriger des bugs ou d’ajuster des paramètres. Elle redessine les fondations mêmes du réseau. Vitalik Buterin, visionnaire intarissable, a récemment levé le voile sur des innovations qui pourraient transformer Ethereum en une machine à scaling et en un écosystème grand public. Mais derrière les promesses techniques se cache une stratégie plus profonde : faire d’Ethereum la colonne vertébrale d’un Web3 enfin accessible. Explications.
Dans le grand théâtre du pouvoir, Trump esquisse un mouvement audacieux : un fonds souverain peut-être crypto-friendly. Entre coup de bluff et génie stratégique, le suspense reste entier.
La société de technologie médicale Semler Scientific (NASDAQ: SMLR) poursuit sa stratégie agressive d'investissement en bitcoin avec l'acquisition de 871 BTC supplémentaires, portant son portefeuille total à 3 192 BTC. Cette transaction intervient alors que le géant MicroStrategy marque une pause dans ses acquisitions.
Les RWA, hier discrets, aujourd’hui flamboyants : +94 % en un an, 4 milliards d’afflux, la crypto jubile. Un marché réanimé, une révolution en marche et des chiffres qui donnent le vertige.
Le bras de fer entre l’industrie crypto et les régulateurs bancaires américains prend une tournure décisive. Depuis plusieurs années, les entreprises du secteur dénoncent des restrictions qui limitent leur accès aux services bancaires traditionnels. Ce phénomène de « debanking », perçu comme une entrave injustifiée, freine leur développement et alimente un climat d’incertitude. Face à cette situation, Coinbase monte au créneau. Dans une lettre adressée à la Réserve fédérale (Fed), à la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) et à l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC), la plateforme réclame la levée des obstacles qui empêchent les banques de collaborer avec les acteurs crypto. Coinbase demande l’annulation d’une directive de l’OCC, car la plateforme estime qu’elle impose un processus d’approbation excessif pour les nouvelles activités bancaires liées aux cryptos. La société juge cette approche contraire à la loi et appelle les régulateurs à reconnaître officiellement le droit des banques à offrir des services de garde et d’exécution de cryptos. Cette offensive intervient alors que le débat prend une ampleur politique. Sous la pression de parlementaires républicains, le Congrès organise cette semaine deux auditions clés, au Sénat et à la Chambre des représentants, pour examiner ces pratiques controversées. L’issue de ces discussions pourrait redéfinir le cadre réglementaire de l’industrie crypto aux États-Unis.
Le réseau Bitcoin continue de surprendre. Alors que les analystes s'attendaient à un ralentissement du hashrate après le halving d'avril 2024, la puissance de calcul mobilisée par les sociétés de mining vient d’atteindre un record historique de 833 exahashes par seconde (EH/s), en hausse de 9 % en quelques jours. Cette montée en puissance s’explique par les investissements massifs des entreprises de mining, qui ont anticipé la réduction des récompenses en blocs par le renforcement de leur infrastructure. Pourtant, un contraste surprend : malgré un cours qui oscille autour des 100 000 dollars, les frais de transaction atteignent des niveaux historiquement bas, ce qui fragilise la rentabilité des compagnies de mining et déclenche des interrogations sur l’équilibre économique du réseau.
Le 4 février 2025, David Sacks, récemment nommé « Czar » des cryptomonnaies et de l’intelligence artificielle (IA) par l’administration Trump, a fait une annonce retentissante lors d’une conférence historique. Devant un parterre d’investisseurs, d’entrepreneurs et de régulateurs, il a déclaré la fin de la « persécution » de l’industrie crypto aux États-Unis, un tournant majeur pour le secteur.
Une étape clé vient d’être franchie dans la régulation du marché des cryptos aux États-Unis. Sous la direction de Mark Uyeda, président par intérim, la Securities and Exchange Commission (SEC) a annoncé la création d’une Crypto Task Force, un organe chargé d’apporter plus de clarté aux règles qui encadrent les cryptos. Pour structurer son action, la SEC a mis en ligne un site dédié, qui offre aux entreprises et investisseurs un espace pour soumettre leurs propositions et mieux comprendre les exigences réglementaires. Cette initiative intervient alors que le secteur crypto réclame des directives précises et que la SEC se heurte à la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) sur la question de la juridiction des cryptos. En plus de définir la frontière entre valeurs mobilières et actifs non régulés, cette task force pourrait façonner l’avenir des ETF crypto et influencer la surveillance des plateformes d’échange. Son impact réel dépendra toutefois de sa capacité à instaurer un dialogue constructif avec l’industrie, une approche qui fait encore défaut dans la politique actuelle de la SEC.