Le monde est en pleine recomposition géopolitique. Tandis que les tensions entre grandes puissances façonnent les relations internationales, les alliances économiques évoluent à une vitesse inédite. Au cœur de ce nouvel ordre mondial, le BRICS, bloc des grandes économies émergentes, s'affirme comme un acteur clé capable de remodeler les équilibres globaux. Ce groupe, autrefois réservé à cinq membres, s’est récemment ouvert à de nouveaux candidats, ajoutant à ses rangs des géants comme l’Iran ou l’Arabie saoudite. C’est dans ce contexte que la Turquie, sous l'impulsion de son président Recep Tayyip Erdoğan, cherche à rejoindre cette alliance influente. Une décision stratégique qui intervient alors que les perspectives d'adhésion à l'Union européenne s'éloignent, poussant Ankara à diversifier ses partenariats économiques et géopolitiques. Pourtant, cette candidature ne fait pas l'unanimité : le BRICS, encore en phase de consolidation après son dernier élargissement, pourrait temporiser avant de prendre de nouvelles décisions. Et ce, malgré l'intérêt grandissant d'une vingtaine de nations pour rejoindre le groupe.