Andy Yen, le fondateur de ProtonMail, n’exclut pas le divorce avec le bitcoin (BTC)
Cela fait 5 ans que Proton, l’entreprise qui développe l’application de messagerie cryptée ProtonMail, a accepté les paiements en bitcoins. Ce qui fait que l’entreprise fondée par Andy Yen en détiendrait actuellement en grand nombre. Récemment, ce dernier a annoncé que le hodl de bitcoins pourrait devenir de l’histoire ancienne pour Proton.
Andy Yen, un sceptique en devenir ?
« Pas de soucis, nous allons HODL pour vous (nous ne vendons pas nos BTC et ne l’avons pas fait depuis des années). »
Ce tweet de Proton date du 16 novembre 2019, juste une année avant l’ATH historique qui a valorisé le bitcoin à 69 000 dollars. Son portefeuille crypto était riche de 200 BTC, l’équivalent de 2 millions de dollars si l’on tient compte du cours de cette époque.
Mais les temps ont changé. Trois ans plus tard, lors d’un entretien accordé à Forbes, M. Yen a souligné que :
« Il y a un débat en interne : je n’ai pas encore la réponse à cette question – je ne sais pas si nous continuerons à détenir des bitcoins ou non. »
En d’autres termes, Proton a toujours gardé précieusement ses bitcoins, ou du moins une grande partie, depuis 2017. Mais d’autres paramètres pousseraient ce rival de Google à se séparer de ses actifs. Andy Yen, en passe de devenir cryptosceptique, en a cité quelques-uns :
- les fraudes et les scams ;
- les modes éphémères de type NFT ;
- la folie des ICO ayant marqué l’année 2017 ;
- le cycle d’effondrement de 3 ou 4 ans ayant fait tomber de « bons projets » ;
- l’absence de régulations dans l’espace crypto et le Web3.
Plutôt l’ « autorégulation » du bitcoin et des cryptomonnaies
Comme la plupart des acteurs du secteur, Andy Yen est pour la réglementation des cryptos.
« Je pense que la communauté crypto a tout intérêt à adopter une position plus ferme en matière de réglementation. Et je ne veux pas dire que les législateurs viennent fixer des règles et des lois sur ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire, car ils ne comprennent pas cet espace. »
« Nous devrions avoir une certaine modération et peut-être, vous savez, une autorégulation, si c’est même possible, non ? », a-t-il ajouté.
À défaut de quoi, les gens ne vont pas (ou plus) croire au bitcoin, qui s’effondre fréquemment à 80 %.
Le PDG de Proton, qui est très à cheval sur la protection de la vie privée, prévoit dans les prochains jours un déplacement à Washington DC afin de plaider pour une législation antitrust. S’il décide de se séparer de ses bitcoins, sa cause sera-t-elle entendue par les législateurs américains ?
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