Le Bored Ape de Seth Green a été volé, l’empêchant de faire son NFT show

L’acteur et producteur Seth Green a été victime d’un scam au début du mois, ce qui lui a fait perdre la propriété de quatre de ses NFT. L’un de ces NFT était le Bored Ape Yacht Club #8398, un IP qui devait jouer dans une série que Green était en train de développer.

BAYC et les droits de propriété intellectuelle

M. Green a présenté la bande-annonce de la série, intitulée White Horse Tavern, lors de la convention VeeCon NFT à Minneapolis le week-end dernier, en déclarant qu’il avait « passé les derniers mois à développer et à exploiter la propriété intellectuelle pour en faire la star de cette série », avant que celle-ci ne soit « littéralement kidnappée » quelques jours seulement avant ses débuts mondiaux. Ce n’est pas le premier cas de vol de Bored Ape, comme par exemple en avril dernier via un lien frauduleux sur discord.

« J’ai acheté cet APE en juillet 2021, et j’ai passé les derniers mois à développer et exploiter la propriété intellectuelle pour en faire la star de ce spectacle« , a expliqué Green en discutant avec Vaynerchuk sur scène. »

BAYC a été parmi les premières collections à donner aux détenteurs les droits commerciaux des singes qu’ils possèdent. Le problème est que Seth Green ne possède plus le NFT. Pour compliquer les choses, le pirate a vendu le Bored Ape en question à un collectionneur de NFT qui se fait appeler DarkWing84 pour environ 200 000 dollars.

Dans un tweet visant à informer le public de ce vol, Seth Green écrit : « S’il vous plaît, n’achetez pas ou n’échangez pas ces objets pendant que je travaille à les résoudre : DarkWing84 on dirait que vous avez acheté mon Ape volé – contactez-moi pour que nous puissions le réparer. » À cette époque, personne ne connaissait la série qu’il développait.

Un débat sur les droits de propriété intellectuelle

Les avocats de Twitter pensent que, puisque le singe a été volé, le voleur n’a pas droit à la propriété intellectuelle. Cependant, la licence BAYC ne tient pas compte des NFT volés dans le cadre d’escroqueries par hameçonnage et vendus sur le marché secondaire, ce qui signifie que la personne qui a acheté les TNF de Green est désormais « l’acheteur » en vertu des règles de licence. Cela pourrait signifier que Green ne peut pas aller de l’avant avec le spectacle sur le thème des NFT, « White Horse Tavern », s’il n’a plus de licence pour la propriété intellectuelle derrière les NFT.

La situation est donc particulièrement compliquée pour Seth Green. Mais d’autres experts ne sont pas d’accord, Preston Byrne, avocat et associé du cabinet Anderson Kill, a noté sur Twitter qu’il existe une doctrine juridique appelée la règle des « mains propres » qui empêche ceux qui ont obtenu un bien de manière malhonnête d’en tirer profit. En savoir plus sur les litiges juridiques dans le secteur des NFT dans cet article.

Enfin, après l’annonce de la nouvelle, Seth Green a répondu à l’un des premiers sites à avoir rapporté la situation. « Un acheteur qui a acheté de l’art volé avec de l’argent réel et qui refuse de le rendre n’a pas le droit légal d’exploiter la propriété intellectuelle sous-jacente. L’affaire ira au tribunal, mais je préférerais rencontrer DarkWing84 avant cela. Il semble que nous ayons beaucoup en commun. »

Les scams et autres attaques sont particulièrement dangereuses dans le monde du web 3.0 où il existe moins de protection que dans la finance traditionnelle. La responsabilité est sur chacun est dans ce scénario assez improbable il est difficile de voir comment cela va se conclure.