Allemagne : Pas de taxe sur le Bitcoin au bout d'un an

Il existe deux pays en Europe où les plus-values sur le Bitcoin sont totalement exonérées d’impôt. L’Allemagne et le Portugal.

Hodl der bitcoin !

Un plaignant allemand a tenté de faire valoir que sa plus-value de 3,6 millions de dollars sur la revente de bitcoin n’était pas un revenu imposable. Le colognais a perdu l’affaire devant le plus grand tribunal financier d’Allemagne le 28 février.

Les plus-values réalisées sur le bitcoin sont imposables. Ces gains doivent être indiqués dans sa déclaration d’impôt sur le revenu. Les règles applicables sont celles des revenus issus d’opérations de vente privées.

C’est ce qu’a décidé la Cour fédérale des finances (BFH) qui fera désormais office de jurisprudence. L’Allemagne considère que la plus-value sur la revente d’un Bitcoin moins d’un an après son achat relève de l’impôt sur le revenu.

En revanche, ces plus-values sont exonérées d’impôt si les BTC sont vendus au bout d’un an, contrairement aux actions de bourse.

La décision de la Cour fédérale allemande vient confirmer ce que nous savions déjà. Oui, le Bitcoin est soumis à l’impôt, mais il est payant d’être patient…

L’Office central fédéral allemand des impôts (Bundeszentralamt für Steuern) a établi des directives strictes sur l’imposition du Bitcoin. Le taux d’imposition payé par les teutons est le même que celui de l’impôt sur le revenu ordinaire (jusqu’à 45 % pour la tranche d’imposition la plus élevée).

Mais encore une fois, il suffit de garder ses bitcoins plus d’un an pour ne rien avoir à payer.

BREAKING: #Bitcoin is trending in Germany! 🇩🇪 🙌 pic.twitter.com/U8K0m5tyGS

— Bitcoin News ⚡ (@BitcoinNewsCom) March 2, 2023

Par ailleurs, le Portugal a la même approche depuis la fin de l’année dernière. Les plus-values ne sont pas sujettes à l’impôt après un an. L’imposition se fait autrement au taux de 28 %. Ce serait dommage…

Malgré la concurrence de l’Allemagne, le Portugal a des atouts à faire valoir. Notamment une scène tech en devenir et un coût de la vie abordable. Sans parler de sa bonne connectivité Internet et de ses visa pour les nomades numériques.

Ajoutez à cela environ 300 jours de soleil par an et des plages magnifiques. Il n’est pas étonnant que de nombreux maxis y trouvent leur terre d’accueil. Vous les trouverez au bar Go A Lisboa, sur le toit de la capitale portugaise…