À Los Angeles, les incendies dansent. Portefeuilles brûlés, clés privées oubliées, les fortunes numériques s’effacent, emportant rêves et cryptos dans l’oubli d’un brasier apocalyptique.
À Los Angeles, les incendies dansent. Portefeuilles brûlés, clés privées oubliées, les fortunes numériques s’effacent, emportant rêves et cryptos dans l’oubli d’un brasier apocalyptique.
L’histoire des marchés financiers est jalonnée de ruptures, ces moments où un actif ou une innovation bouscule les règles établies. 2024 restera comme l’année où le bitcoin a définitivement franchi un cap avec l’essor des ETF au comptant. Longtemps attendus, ces produits financiers ont attiré des afflux record, avec 129 milliards de dollars d’actifs sous gestion en moins d’un an. Dès leur lancement, ils ont provoqué un engouement inédit, ce qui permit aux investisseurs institutionnels d’accéder au bitcoin dans un cadre réglementé et sécurisé. Mais, l’impact va au-delà des chiffres. Le bitcoin n’est plus seulement un actif spéculatif. Il rivalise désormais avec l’or en tant que réserve de valeur. En novembre, l’ETF Bitcoin de BlackRock a dépassé son équivalent adossé à l’or, un symbole fort du changement de perception des investisseurs. Alors que les perspectives pour 2025 se dessinent, une question domine : cette dynamique peut-elle se maintenir ? Entre consolidation du marché, une possible expansion vers d’autres cryptos comme Solana et XRP, et l’entrée potentielle de nouveaux acteurs comme Vanguard, cette année 2025 pourrait bien redéfinir l’équilibre des forces sur les marchés financiers.
Le bitcoin fait face à un nouveau revers, secoué par un marché qui réévalue ses attentes. En effet, la publication d’un rapport économique solide aux États-Unis a renforcé le dollar, ce qui réduit la probabilité d’une baisse imminente des taux d’intérêt par la Réserve fédérale. Une telle réaction a entraîné une correction sous les 93 000 dollars. Cela a freiné momentanément l’élan haussier de la crypto. Pourtant, Grayscale reste confiant et considère ce repli comme une turbulence passagère plutôt qu’un renversement de tendance. Selon Zach Pandl, responsable de la recherche chez l’entreprise, la force du dollar et la politique monétaire restrictive pèsent temporairement sur le marché, mais les fondamentaux du bitcoin demeurent solides. Avec une adoption institutionnelle en hausse et un environnement réglementaire en mutation, la trajectoire haussière semble intacte, malgré les fluctuations à court terme.
Depuis plusieurs années, les BRICS cherchent à réduire leur dépendance au dollar américain par le développement d’une alternative monétaire. Pourtant, en ce début de 2025, la réalité du marché des changes leur échappe. Le dollar s’impose plus que jamais, et atteint des sommets tandis que les devises du bloc s’effondrent. La roupie indienne chute à un niveau historique de 85,93, le yuan chinois s’affaiblit et d’autres monnaies locales peinent à résister. Malgré les efforts des BRICS pour contrer l’hégémonie du billet vert, la dynamique actuelle expose les limites de leur stratégie de dédollarisation et pose la question de la viabilité d’une alternative crédible.
La Réserve fédérale américaine (FED) pourrait ralentir son cycle des baisses de taux d’intérêt en 2025, d’après les récentes déclarations de ses responsables. Une annonce qui a semé la panique sur Wall Street, où les indices boursiers ont lourdement chuté vendredi, secoués par des données économiques robustes ! Renforçant ainsi l’idée que la FED pourrait freiner ses assouplissements monétaires plus tôt que prévu.
L’économie chinoise vacille entre stagnation et déclin, ce qui révèle des failles structurelles durables. En décembre, l’indice des prix à la consommation n’a progressé que de 0,1 % sur un an, ce qui confirme une pression déflationniste qui s’intensifie malgré les tentatives répétées du gouvernement pour relancer la croissance. La chute des prix des denrées alimentaires (-0,5 %) et des biens de consommation (-0,2 %) illustre le manque de dynamisme de la demande intérieure, alors que les ménages restent prudents et que les entreprises hésitent à investir. Ainsi, la crise immobilière, couplée à l’inefficacité des précédentes mesures de relance, alimente les incertitudes. Ce ralentissement va au-delà d’une phase conjoncturelle. Il remet en question la résilience du modèle économique chinois et ses perspectives à court terme.
L’intelligence artificielle redessine les rapports de force technologiques et économiques, et propulse certaines nations au rang de nouveaux centres névralgiques de l’innovation. En effet, l’Inde, forte d’un marché en pleine expansion et d’un vivier de talents considérable, attire les géants de la tech dans une course à la domination du secteur. Microsoft vient de franchir un cap décisif à travers l’annonce d’un investissement de 3 milliards de dollars pour développer ses capacités cloud et IA sur le territoire indien. Cette initiative ambitieuse comprend la construction de nouveaux centres de données, le déploiement d’infrastructures cloud et surtout un vaste programme de formation destiné à 10 millions d’Indiens d’ici 2030. Loin d’être un simple pari économique, cet investissement s’insère dans une stratégie de long terme qui vise à ancrer Microsoft au cœur de la transformation numérique de l’Inde. Avec l’appui du gouvernement, la multinationale compte stimuler l’écosystème des startups IA et accélérer l’adoption des technologies de pointe à grande échelle.
Sous les projecteurs de la gloire, Hyperliquid danse sur un fil fragile, où la technologie rapide défie l’absence de soutien solide.
Solana, la blockchain insolente, humilie Ethereum en pleine lumière : 3,8 milliards en 24 heures, laissant ses rivaux abasourdis. Une claque mémorable dans l’arène crypto.