Accumuler 32 ETH devrait être une de vos priorités d'investisseur crypto

Comment devenir riche sans avoir à travailler ? Je vous imagine déjà prêt à fermer cette page, « encore un article qui promet la lune, aux personnes faibles d’esprit et paresseuses ». Mais, retenez encore quelques secondes le pointeur de votre souris, TheCoinTribune n’essaie pas de vous vendre la dernière formation à la mode pour gagner mensuellement des dizaines de milliers de dollars, sans bouger le petit doigt. Ethereum (ETH), course à la scalabilité, staking, ROI et fantasme d’investisseur : un article avec une sauce technique bien relevée mais, que même les débutants pourront digérer aisément.

Du st(e)ak-ing pour grossir

Ethereum 2.0 a été conçu pour résoudre le problème de scalabilité et de sécurité du réseau, afin de répondre notamment à l’augmentation des app DeFi.

Le Proof of Work – apprécié pour le niveau de sécurité relativement élevé qu’il offre à une blockchain mais qui pose des problèmes de scalabilité – laissera progressivement la place au Proof of Stake.

Ethereum 2.0 présage ainsi le développement du staking sur la blockchain ETH. Et l’annonce récente du succès du lancement du block Genesis, semble indiquer un projet sur la bonne voie, qui devrait être opérationnel d’ici fin juillet 2020.

Quelques jours après cette annonce, le calculateur ETH 2 – un outil qui permet d’estimer les revenus obtenus grâce au staking – fut dévoilé au grand public : une initiative applaudie et appréciée pour la transparence dont fait preuve Ethereum, même si les montants calculés sont donnés à titre purement indicatifs.

Des revenus passifs en ETH pour l’investisseur

Un peu de théorie pour les débutants qui ont découvert récemment la crypto-univers : le staking consiste à holder des tokens dans son wallet pendant une durée relativement longue,  afin de permettre la validation des transactions sur une blockchain, tout en assurant la sécurité de cette dernière.

Le staking est récompensé par un revenu passif sous forme d’intérêts, dont le taux et les autres conditions varient d’un réseau à un autre.

Pour Ethereum 2.0, les stakers devront hodler au minimum 32 tokens ETH – environ 6 000 USD au cours actuel – dans leur wallet. A cette condition, ils pourront espérer un ROI annuel qui se situera dans une fourchette allant de 4,6% à 10,3%.

Plus concrètement, en termes de gains pour l’investisseur ça donnerait quoi ? Si vous vous lancez dans le staking aujourd’hui avec 32 ETH en poche ou plutôt en wallet, à la fin de la 10^ième année – en supposant que vous réinvestissez tous les ETH gagnés annuellement à titre d’intérêts rémunérateurs – vous disposerez de 121,38 ETH dans votre portefeuille, soit un ROI de 279,32% – je vous laisse chercher d’autres actifs traditionnels aussi performants sur la même durée.

Sans compter que le passage vers Ethereum 2.0 pourrait faire augmenter le cours de l’ETH. A ce jour, 21 958 validateurs sont enregistrés sur la plateforme de test Topaz.

Du staking sur Ethereum : les cryptophiles long termistes en ont déjà probablement l’eau à la bouche. 32 ETH à hodler permettant d’en accumuler quatre fois plus sur une décennie, rien de plus simple : pas d’analyse économique ou technique compliquée à effectuer quotidiennement. On rappellera quand même que ce genre d’opération et de prospective à une décennie comporte des risques. Ne vous engagez sur cette voie qu’à la condition d’être convaincu par la pérennité du projet Ethereum. A cette condition, le portefeuille crypto idéal de l’investisseur pourrait peut-être se décomposer ainsi : 32 ETH et 1 Bitcoin en entier !