52,6 % d'énergie renouvelable : Bitcoin défie les stéréotypes écologiques !
Les détracteurs de l’écosystème Bitcoin l’accusent d’être très peu soucieux de l’environnement parce que consommant énormément d’énergie avec à la clé un impact carbone conséquent. Selon une récente analyse, cette idée n’est pas du tout vraie parce que cet écosystème consommerait énormément d’énergie renouvelable. Ceci, en bien plus grande quantité que nombre d’autres secteurs économiques majeurs.
L’écosystème crypto Bitcoin consommateur de 52,6 % d’énergie renouvelable…
Énergivore ! C’est l’étiquette qu’on colle à l’écosystème crypto autour du réseau Bitcoin pour expliquer comment ce dernier n’a aucun respect pour l’environnement et les enjeux climatiques. Une récente étude vient de renverser cette idée.
Divulguée par Daniel Batten, cofondateur de CH4Capital.com et investisseur dans les technologies durables, elle montre que cette allégation ne tient pas. Car, contrairement à l’idée véhiculée, l’écosystème crypto Bitcoin consomme beaucoup plus d’énergie renouvelable que plusieurs autres secteurs.
Les données de CH4 Capital.com montrent qu’il utilise exactement 52,6 % d’énergie verte pour fonctionner. Sur cette base, cet univers crypto bat des secteurs notables comme celui des banques (39,2 %), de l’industrie (32 %) et de l’agriculture.
L’utilisation des énergies renouvelables par l’écosystème Bitcoin dépasse également largement celle de l’industrie aurifère (12,8 %) et de l’industrie du fer et de l’acier (9,8 %). On parle quand même là de secteurs extrêmement stratégiques pour l’économie globale !
Tout en restant stable en termes d’émission de CO2 !
Les conclusions de l’analyse divulguée par Daniel Batten vont beaucoup plus loin. Par exemple, les émissions de gaz carbonique issues des opérations liées au réseau Bitcoin n’ont pas augmenté du tout. À défaut de baisser, ces dernières sont restées stables.
Tel a notamment été le cas au cours des quatre années qui se sont écoulées. Sur cette période, les émissions de CO2 du réseau crypto Bitcoin se sont maintenues à 35 tonnes métriques d’équivalents de dioxyde de carbone (MtCO2e).
Cette stabilité est tout à fait remarquable. Surtout quand on sait que le hashrate, l’élément de mesure de la puissance de calcul totale déployée sur le réseau blockchain Bitcoin, a récemment atteint un niveau record. Ces révélations ne sont pas sans implications. Elles remettent en cause l’attaque classique faite à l’industrie crypto selon laquelle celle-ci ne respecte pas l’environnement. Une réévaluation de l’impact environnemental des autres industries s’impose. Car en définitive, le secteur des cryptos pourrait être bien plus un modèle de durabilité qu’on le pense jusqu’ici.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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