2030 : L’année où la crypto captera 10 % de l’économie mondiale

Brian Armstrong est devenu inséparable de son costume de visionnaire. Fini le temps où il murmurait la crypto à l’oreille des investisseurs, le voilà qui prêche une révolution financière. Le PDG de Coinbase annonce un futur où 10 % du PIB mondial transitera par la blockchain d’ici 2030. Une prophétie qui, selon lui, se réalisera grâce à un vent réglementaire favorable aux États-Unis. Enthousiasme contagieux ou doux délire ? Plongée dans les prédictions d’un patron qui voit loin.

Brian Armstrong et la grande prophétie crypto

Brian Armstrong, le PDG de Coinbase, a troqué son costard d’entrepreneur pour celui de prophète. Selon lui, la blockchain va engloutir 10 % du PIB mondial d’ici 2030, une estimation qui dépasse les 10 000 milliards de dollars. Une comparaison le hante : celle des années 2000, où les entreprises devaient s’adapter à Internet ou mourir. 

Aujourd’hui, c’est au tour des mastodontes financiers d’embrasser la révolution crypto ou de finir au musée des espèces disparues.

Armstrong, jamais avare en formules chocs, martèle : « Onchain est le nouveau online ». En d’autres termes, si votre business n’est pas sur la blockchain, il est déjà has been. 

Pour lui, la croissance de la crypto repose sur un triptyque imparable : adoption massive, infrastructures solides et réglementation claire. Ajoutez à cela un Congrès américain devenu « le plus pro-crypto de l’histoire » et vous obtenez un cocktail prêt à dynamiter la finance traditionnelle.

Coinbase en pleine explosion financière

Dans ce tableau dystopico-digital, Coinbase joue les fers de lance. L’exchange crypto a terminé 2024 sur une note éclatante : une augmentation de 88 % de ses revenus en un trimestre, culminant à 2,3 milliards de dollars. 

Et que dire du bénéfice net ? Un bond astronomique de 1 600 % en trois mois, atteignant 1,3 milliard de dollars. Une performance qui a même fait oublier les épreuves de la crypto winter et la chute abyssale du cours de son action en 2023.

Les investisseurs, d’abord décontenancés, ont fini par plébisciter cette évolution. Coinbase n’est plus seulement une plateforme d’échange, mais une infrastructure robuste qui s’appuie sur plusieurs piliers :

• Des revenus diversifiés, allant bien au-delà des seuls intérêts des stablecoins ;
• Une capacité à capter les nouveaux usages de la blockchain ;
• Un réseau d’utilisateurs en pleine expansion.

Comme l’a souligné Jeff Roberts sur X, le véritable enjeu est de résister aux futures crypto winters. Et Coinbase semble bien armé pour cela.

Vers une adoption crypto planétaire ?

Si l’enthousiasme d’Armstrong n’a pas de limite, il repose sur un constat simple : les États-Unis s’apprêtent à définir les règles du jeu. Déjà, le Congrès américain s’active sur la réglementation des stablecoins et de la structure des marchés. 

Même la Fed s’y met : son gouverneur Christopher Waller a réclamé un cadre clair pour permettre aux banques d’émettre des actifs numériques adossés au dollar.

Si les Américains montrent la voie, Armstrong assure que le reste du monde suivra. Pression politique et compétition économique obligent, les autres nations pourraient être contraintes d’embrasser l’adoption crypto sous peine de rester à quai. 

Pour Armstrong, c’est évident : une ère nouvelle s’ouvre. Comme il le disait déjà en novembre dernier : 

« C’est vraiment l’aube d’une nouvelle ère crypto… ». 

Révolution ou simple coup de pub ? L’avenir tranchera.

Enfin, Brian Armstrong croit que les États-Unis trouveront la solution pour la crypto, à condition de proposer une réglementation claire et stable. Une ambition que Donald Trump s’était fixée lors de sa campagne. Reste à voir si la réalité suivra les prédictions du prophète de la blockchain.