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🟠Live - VivaTech ouvre ses portes avec Elon Musk en invité

mer 14 Juin 2023 â–Ş 30 min de lecture â–Ş par Alexis P.
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Le plus grand salon de technologie d’europe, VivaTech, nous accueille pendant 4 jours intenses dans la capitale Française afin de parler de toutes les innovations majeurs de la décennie. De l’IA à la santé, en passant par la blockchain et les MNBC, suivez nos équipes entre les nombreux stands et présentations passionnantes. 

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Un salon hyper-VIP 

En plus d’être rempli d’entreprises tech et innovantes de plus de 30 pays, des médias de tous les continents et des interventions pluridisciplinaires, VivaTech s’offre en top speaker le président français Emmanuel Macron, le Dogefather Elon Musk et l’homme le plus riche du monde, à la tête de LVMH, Bernard Arnault. Rien que ça!

Difficile de faire son choix avec un nombre si important de discussions, de conférences et de stands prometteurs. Le web3 fait une apparition assumée dans de nombreuses discussions et avec d’importants exposants. Il est à noter que les sujets blockchains, crypto et MNBC se retrouvent au même rang que d’autres innovations et partagent des stands proches de ceux des plus grands comme BPI, LVMH et Banque de France. 

Le salon est plein à craquer et les participants ont l’opportunité de découvrir les technologies de demain, on est accueilli par un robot flyers “Made in France”, on retrouve de nombreux stands aux technologies immersives, booster par les annonces d’Apple. On peut discuter en réalité virtuelle avec Van Gogh, voir des robots faire des backflips et même se transformer en un avatar entièrement virtuel afin de se cloner dans le metaverse.

Le web3 au service de la mode et du sport 

L’une des présentations les plus intéressantes de VivaTech intervient au stand discovery ou l’on découvre Spin.Fashion, un pont entre la mode et le sport.

Le speaker nous explique le lien intéressant entre la mode et le sport, notamment le football avec l’exemple du t-shirt de sport. Ainsi, le concept de Spin.Fashion est de créer un t-shirt de football bien plus interactif, qui donne accès à des droits spéciaux, peut devenir le propre ticket d’entrée et bien plus. 

Le Web3 intervient ici, sur de nombreux sujets, déjà sur la contrefaçon de t-shirt de sport, un marché à plus de 0.5 milliards de dollars par an. Ainsi que sur la surcapacité des stades ou sur le manque de place disponible.

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Le Web3 devient un nouvel outil, mixé avec IoT, Internet of Things, afin d’avoir des t-shirts de football directement connecté à internet et donc à la blockchain. 

Avec la blockchain, on peut tracer les t-shirts, avoir le owonership, tout cela relié à une application qui montre la transparence totale du t-shirt et les avantages pour l’acheteur. 

Cela ouvre la porte à de nombreuses possibilités AR et VR, booster par les annonces d’Apple qui pourrait rendre ce type de technologie bien plus intéressantes. 

Comme un bon produit web3 en 2023 a besoin d’IA, il existe aussi des moyens d’essayer les t-shirts à distance. Finalement, le VR devient l’endroit le plus intéressant et stimulant pour regarder en streaming un match. 

Il est très intéressant de voir des initiatives qui cherchent à connecter différemment les fans de football et les utilisations du web3, afin de créer plus d’interaction et d’engagement, tout en offrant des bénéfices aux clubs de football, aux marques et aux utilisateurs. 

Le métavers reste un sujet vraiment au cœur de la technologie et très présent lors de VivaTech, on retrouve notamment le stand de la marque de cosmétique Demain qui a construit son propre metaverse en collaboration avec des professionnels de l’écosystème et des designers de renom. Ce métavers est d’abord un one-stop-shop connecté à Shopify pour faire ses courses en ligne d’une nouvelle manière, puis des jeux ont été intégrés afin de construire une image de marque numérique autour de Bonjour. 

Les nouvelles formes de financement au coeur de VivaTech, le token en petit nouveau

Séance découverte des nouvelles méthodes de financement participatif non dilutif et dilutif avec une table ronde de modèles bordelais à succès ayant réussi à lever des fonds, suivie d’une démonstration STO/ICO en direct.

Au cœur de cette séance découverte se trouve l’accès au financement. Sujet clé, encore plus dans notre situation actuelle de bear market. C’est ainsi que des nouveaux modes de financements deviennent de plus en plus intéressants et prisés. 

L’un des points clés est que pour un investisseur, il est simple de savoir comment rentrer dans l’investissement d’une entreprise, mais très difficile de savoir comment en sortir. Laurent Bourgitteau-Guiard de IBEx, basé sur Bordeau, offre des solutions sous forme d’ICO pour les sociétés ayant un volume important de la part de la communauté, ou alors les STO qui transforme les investissements en action en jeton action, rendant ainsi les actions liquides. Une fois que le STO est officialisé, il est possible de vendre immédiatement ses jetons actions, donc un système hyper liquide. 

Pour les émetteurs, IBEx permet désormais de simplifier le financement des PME, ou de fragmenter l’immobilier. IBEx connecte leurs Real World Asset (RWA) ERC20 ou BEP20 à des investisseurs qui peuvent les acquérir en euros ou en cryptomonnaies.

Les investisseurs peuvent avoir leurs RWA dans leur compte non dépositaire (Metamask, Ledger, plus généralement leur portefeuille sur la blockchain Ethereum Niveau 1 ou BNBChain) ou utiliser les services de dépositaire et de marché d’IBEx.

Mais pas tout n’est question de blockchain ici, ni de tokenisation, d’autres modes technologiques hyper innovantes sont aussi présentes à cette table ronde d’investissement bordelaise. On découvre donc des modèles de régénération, où l’agriculteur est au cœur du financement et la valeur positive envers l’environnement est vitale. Des points communs avec le financement dit ReFi, regenerative finance, sont à noter. 

Un autre sujet vient sur l’importance de la notion de communauté et d’empathie autour d’un objet. C’est ce que fait PONY, un service bordelais de trottinette éléctrique et velo éléctrique ou l’on ne devient pas investisseurs mais pony angel, grace a la total transparence de l’investissement et de la traçabilité de l’objet, on se retrouve a beaucoup plus respecter l’objet. 

La transparence, ici off-chain, pourrait arriver on-chain et donner encore plus de crédibilité a cette vision de l’investissement partagé. 

Pour revenir aux ICO, la clé est l’implication très forte de la part du projet, une communauté forte, beaucoup de communication et un business modèle hyper solide. Il faut bien communiquer sur la force du chiffre d’affaire prévisionnel, cela permet ainsi de créer beaucoup plus de confiance. 

Le point clé est de comprendre que la blockchain permet de créer un digital twin de l’action, mais cela ne force pas l’investisseur réfractaire au web3 a simplement regarder son action enregirstré off-chain et traditionnel. Il faut donc offrir toutes les solutions. 

La Banque de France débat sur les MNBCs 

La Banque de France et le Lab par Banque de France animait une première table ronde sur le sujet très business : “Le Régime Pilote: quelles opportunités pour régler des actifs sur DLT”, ici nous parlons du régime pilote présenté ici.  

“Il permet l’émission, l’enregistrement, le transfert et le stockage d’instruments financiers DLT dits tokenisés. Il s’agit de la possibilité d’adosser numériquement un instrument financier et les droits qui lui sont attachés à un registre distribué (DLT), ou blockchain, et de réaliser des transactions en monnaie de banque centrale ou de banque commerciale, y compris tokenisée, voire de recourir à des jetons de monnaie électronique, dans les cas où la monnaie de banque centrale n’est pas disponible.” 

En effet, Denis Beau de la banque de France, Mark Kepeneghian de Kriptown, Julien Clausse de BNP Paris CIB ainsi que Faustine Fleuret de l’ADAN discutent des effets de ce nouveau projet pilotes, de ses forces et faiblesses. Il est important de préciser qu’ici nous discutons de paiement interbancaire et non des modes de paiement pour le grand public. Même si la Banque de France explore déjà en collaboration avec ses partenaires européens de l’Eurosystème (c’est-à-dire les autres banques centrales nationales de la zone euro et la BCE) des solutions de règlements interbancaires sur DLT comme la monnaie numérique de banque centrale (MNBC) interbancaire caractérisés par des échanges de gros montant, des acteurs de l’industrie cherchent des solutions alternatives afin de pouvoir commencer le plus tôt possible. Parmi ces solutions on été mentionnés des stablecoins dont le règlement MiCa est en train de définir les contours, ainsi que des dépôts bancaires tokénisés. 

Les technologies blockchain et les stablecoins ainsi que la MNBC, sous différentes formes, deviennent une solution théorique à ce régime pilote et pourraient faire leur apparition dans des paiements interbancaire dans le futur.

Le président Macron parle d’IA et de metaverse 

Pour terminer cette première journée en beauté, VivaTech s’offre un invité d’honneur, le président de la République Française, Emmanuel Macron qui vient se confronter à 4 entrepreneurs sur différents sujets, de l’IA à la re-industrialisation de la France. 

Le président mentionne d’abord que la France tient une position de leader en Europe, mais reconnaît être un peu derrière le royaume unis et clairement loin derrière les US et la Chine, pour cela il considère qu’il faut tout d’abord massivement investir dans la formation. Nous avons les universités, les professeurs, les experts et les talents, mais il faut leur donner plus. 

Pour cela Macron préconise une approche dite du “en même temps”, où l’on accélère la recherche et l’innovation, tout en créant une régulation la plus large possible. Le président reconnaît que certains acteurs européens cherchent à hyper-réguler et ainsi tuer l’innovation, il affirme se battre contre cette approche. 

Macron veut créer plus de champions de l’IA, afin d’avoir des clusters hyper spécialisés devenant des références mondiales sur des sujets d’IA. Ensuite le président a abordé le sujet compliqué de la puissance de calcul, très demandé par les entreprises innovantes dans ce secteur. Il affirme que de nombreuses avancées sont en cours en France et en Europe pour rattraper le retard et que l’énergie nucléaire française sera un atout pour cette nouvelle demande en énergie.

Pour conclure, le président entame une discussion avec l’un des acteurs de l’innovation autour du metavers, Actronika. Tout d’abord sur les sujets de re-localisation des usines mais aussi des talents, afin de pouvoir créer du hardware indispensable aux metaverses entièrement ou presque entièrement français. Ensuite, le président est conscient que le metaverse est déjà un enjeu majeur pour la culture. Avec le patrimoine culturel qu’a la France, il serait inimaginable que ce soit uniquement des géants américains et chinois qui numérisent nos musées, nos œuvres d’arts et nos expériences françaises. Même si le président n’est pas aller dans le très concret sur ce sujet, contrairement à l’IA, il a tout de même annoncé une enveloppe de 150 millions pour soutenir les projets du metavers, à suivre !

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Macron lors de la VivaTech

Voici la fin de notre première journée intense lors du salon VivaTech, entre les annonces du président Macron et les nombreuses thématiques et exposants web3, on sent que la blockchain et surtout le metaverse, sont au cœur de l’évènement ! A demain pour une entrée en matière forte avec le président de LVMH, Bernard Arnault, qui ouvre le forum.

Jour-2 :

Deuxième jour pour le giga-évènement tech à paris VivaTech, aujourd’hui un programme plein de discussions et de rencontres, tant sur le web3 que sur d’autres sujets plus transversaux comme l’IA ou la robotique. L’accent est aussi sur l’innovation dans la mode avec notamment le président du groupe LVMH, Bernard Arnault, présent pour un discours et une remise de prix.

Innovation et mode 

Peu de discussions sur le web3 et la blockchain ce matin au salon, toutes les attentions sont autour de LVMH et son gigantesque stand ainsi que sa remise de prix. Pas de nominé blockchains mais Absolute Labs représente la catégorie VR/AR Métavers, un grand pas pour le groupe qui vient de sortir son membership ultra-exclusive sous forme de NFT valise. Le président du groupe n’a pas fait un très long discours et a surtout encouragé les start-up à aller plus loin et grandir afin de dépasser ce stade de start-up. Pas un mot sur Via Treasure Trunks malheureusement, nous continuerons à discuter sur les stands pour en savoir plus et peut-être livrer des informations en avant première via cointribune ! 

La Française des Jeux dans le Web3

Le Web3 a brillé au stand FDJ, grand écran sur le metaverse Sandbox, jeu concours pour gagner des NFT et des places pour les jeux olympiques de Paris, et questions/réponses avec Stéphane Pallez Chairwoman & CEO du FDJ. En effet, le Web3 a été identifié comme l’un des 5 grands axes importants pour le groupe. 

Pour résumer les discussions, le groupe FDJ croit à la tendance du Web3, du ownership et de la décentralisation. Ces technologies vont donner naissance à de nombreux cas d’usages et applications. En effet, le Web3 est déjà une réalité très tangible dans le secteur du jeu, un point très important pour la FDJ. 

Les discussions ont porté sur deux points principaux, l’expérience sur TheSandbox sur la parcelle achetée l’année dernière, pensée pour la communauté web3, gaming et où avec humilité le géant du jeu rencontre une nouvelle communauté de joueurs et de curieux. 

Le deuxième point porte sur la création d’un jeu, Ultimate Numbers, dont le teaser a été lancé à l’occasion de la VivaTech. Le gameplay s’orientera vers la compétition entre joueur, avec gain de NFT, mais toutes les informations ne sont pas encore disponibles, un whitepaper est attendu. 

En effet, comme pour Stables de PMU, la FDJ doit étudier et attendre une régulation adaptée pour se lancer pleinement dans le web3. Ils sont cependant confiant que cela peut arriver relativement rapidement et que le gouvernement travaille et est au courant du besoin de ces géants d’évoluer avec une régulation adaptée. 

En effet, comme l’avait dit Macron lors de la discussion d’hier sur l’IA, il faut réguler en gardant en tête l’innovation et en proposant un cadre légal le plus ouvert possible, et il en va de même pour le web3. De plus, comme pour l’IA, le gaming web3 doit évoluer en ayant en tête la protection du consommateur.

LVMH met le paquet sur la blockchain et le Web3 

Le stand qui ressort le plus en général, et surtout pour le web3, reste de loin celui de LVMH. Un multi-stand magnifique à l’image du groupe. Des présentations hyper réalistes des nouveaux produits, une personnalisation en AR, des expériences metaverse et une traçabilité full blockchain : bienvenue chez le géant du luxe. 

Quasiment tous les stands du groupe nous parlent de Web3, que ce soit avec le partenariat entre RTFKT et RIMOWA, avec deux collections NFT, une uniquement pour découvrir le monde numérique et une relié à une valise spéciale de RIMOWA. Le succès a été immédiat, un sold out massif pour la modique somme de 3000 € par NFT/valise.

Des stands à n’en plus finir

Nous faisons ensuite un tour au stand Hublot, pour nos amateurs de belles montres, vous pourrez retrouver en exclusivité la montre collector d’Hublot en partenariat avec l’artiste Takashi Murakami, une collection de NFT hyper-limitée à été créer par Hublot pour les acheteurs de ces montres. 

Maintenant, allons en Italie avec le stand Loro Piana, la célèbre marque de tissu et de vêtement du groupe. Depuis quelques mois, Loro Piana a lancé une collection spéciale basée sur le tissu Gift of Kings, où l’on peut scanner les vêtements et arriver sur une page spéciale avec toutes les informations. L’équipe nous informe que les premières semaines ont été consacrées à l’éducation et l’explication de la blockchain, plus précisément la Aura Blockchain Consortium. Les clients ont ensuite vite apprécié pouvoir en savoir plus sur les informations relatives à ces pièces, que ce soit la provenance du tissu, les dates de création, le suivi du mint et de la revente, ainsi que des informations relatives au produit, comme une certification écologique ou contre la pluie. 

Une très bonne façon d’utiliser la blockchain au service de la transparence. 

Puis on retrouve quelques jeux, où l’on découvre l’univers de LVMH, des expériences metaverse, réalité augmentée afin de tester du maquillage avant de l’acheter, découvrir l’histoire du groupe et des marques. Bref, le web3 est en pleine explosion au sein du groupe !

L’adoption de masse n’est pas pour aujourd’hui … même dans le milieu de la tech

Même si la blockchain et le metaverse sont les grands présents à VivaTech, les NFT et les cryptomonnaies sont quasi absents de la discussion. Cependant, nous avons trouvé des défenseurs de la crypto sur le stand belge, en écoutant Satochip, une entreprise de hardwallet made in Belgium. 

Ici, on parle démocratisation du hardwallet et renforcement de la sécurité Web3, afin d’éviter de garder toutes ses cryptomonnaies sur un MetaMask ou un Trust. Il existe différentes entreprises de hardwallet, la plus connue étant évidemment Ledger, mais certaines se développent en offrant une solution assez simple d’utilisation sous forme de carte wallet. 

Satoship essaye vraiment de démocratiser l’utilisation du hardwallet en offrant des solutions différentes, comme des cartes cadeaux crypto, des vrai hardwallets et même une offre pour avoir sa seedphrase sur une carte, meilleure sécurité qu’un bout de papier ! 

Dans la salle, beaucoup d’étonnement lorsqu’on parle de clé privée ou publique, l’adoption est encore loin et au plus grand salon tech d’europe, on sent que l’IA parle plus que le Bitcoin. Pourtant l’un est encore en évolution et l’autre bien présent !

Ensuite, on traverse le monde pour se rendre à la conférence Alibaba et metaverse. Yanchao Wang nous explique comment Alibaba voit l’utilisation du metaverse avec un modèle en 4 étapes : 

  1. Modéliser le monde réel en numérique: Construire une carte, des objets ou un avatar dans le nombre numérique.
  2. Simuler dans le monde numérique: Les gens ou les objets dans le monde numérique simulent les dynamiques du monde réel.
  3. Réalité mixte : les informations du monde réel sont transposées dans le monde numérique.
  4. Des opérations du monde numérique au monde réel : les actions dans le monde numérique créent des retours dans le monde réel. 

Alibaba Cloud a ainsi lancer une solution de création de metaverse que l’on peut voir sur cette photo :

Créer votre metaverse avec la technologie cloud d’Alibaba

Yanchao Wang pense que le metaverse va devenir un moyen d’interagir entre les mondes numérique et réel de façon instantanée, comme pour la médecine ou l’ingénierie. 

Le géant chinois se prépare donc à un futur Web3 hyper connecté !

La soleil se baisse sur la deuxième journée de la VivaTech

Parmi les pitch intéressants, nous avons eu l’opportunité d’écouter Alexandre N’Djore qui travaille pour Digitech Group Africa, une société d’assurance digitale qui met en relation les différentes parties prenantes en utilisant de nombreuses technologies dont les smart contracts. En effet, selon M. N’Djore, l’un des axes clé de l’assurance est le traitement de chiffres et de papier, surtout en Afrique, et pour cela, les smart contracts permettent un traitement quasi-instantanés et un alignement des parties prenantes immédiat. 

Nous avons ensuite eu la possibilité de tester le dernier wallet de Ledger, le STAX. Une des très grosses annonces de Ledger, ce nouveau wallet, pas encore disponible et en sold-out de pré-vente, se veut une petite révolution à l’image de l’iPhone lors de sa sortie. Il est très léger, petit et possède un écran assez agréable. Comparé aux autres modèles disponibles, que ce soit sous forme hardware plus classique ou dans le même style, Ledger va devoir réaffirmer sa domination du marché en faisant de ce lancement une réussite totale.

Finalement, pour conclure cette deuxième journée, nous sommes allés au stand franco-allemand pour discuter innovations, blockchains et IA. La conférence “ Intégrer la blockchain et l’IA digne de confiance dans l’industrie manufacturière” discute de la renaissance industrielle de l’Europe et embrasse les technologies inventives de demain. L’IA et la blockchain alimentent désormais le débat, avec des objectifs clairs : durabilité, efficacité, transparence et surtout réduction de la pollution. Le projet européen MARS cherche à le démontrer.

Les briques technologiques développées dans le projet MARS (IA, blockchain, edge-computing) permettent de renforcer la formation de nouveaux spécialistes, et encouragent l’émergence de champions locaux dans ces domaines. Ces concepts sont très alignés une fois de plus aux propos d’Emmanuel Macron hier à VivaTech sur l’importance de la formation et de la création de viviers de talents dans les sujets clés comme la blockchain, le metaverse et l’IA. 

La deuxième journée de la VivaTech se termine déjà, le Web3 n’est pas le grand gagnant pour l’instant de cette conférence, et l’IA est devenu le nouveau buzzword dans la bouche de tous les speakers. Cependant, avec la présence demain d’Elon Musk, aka le Dogefather, nous pouvons espérer un retournement de situation ! Ou pas, vous le saurez demain dans notre dernière partie de cet article live à la VivaTech.

Jour-3

Bienvenue dans cette troisième journée au cœur de Paris pour le plus grand évènement tech d’europe, la VivaTech, qui réunit ce vendredi des milliers de participants, curieux, exposants et autres dans une ambiance électrique sur des sujets toujours plus innovants. 

L’atmosphère est particulièrement forte avec la très attendue arrivée d’Elon Musk, patron de Tesla, Twitter et SpaceX entre autres, qui devrait s’exprimer en physique vers 16h. En attendant, nous avons pu écouter ce matin le CEO de Ledger discuter du futur des cryptomonnaies dans le web3. 

« Quand nous avons pitché Ledger à Tony Fadell, le créateur de l’Ipod et designer du nouveau wallet de Ledger, il nous a répondu qu’il fallait d’abord penser à l’expérience du consommateur et au produit. C’est quelque chose que nous essayons de faire chez Ledger. »

Pascal Gauthier a ensuite discuter de l’importance du hardware dans le web, en expliquant que chaque révolution du Web a un nouveau matériel : le PC pour le Web1, le smartphone pour le Web2 et Ledger pour le Web3.

Ensuite, nous sommes allés écouter la discussion “ Écrire les règles : comment réguler un Web décentralisé ?” Un débat très tendu entre ChainAlaysis, AI politico, Research Coin Center et autres. 

La discussion s’est avérée être juridique et politique, même philosophique. Ecrire du code est-il protégé sous le premier amendement américain ? Peter Van Valkenburgh, de Research Coin Center a mentionné le cas de l’un des développeurs de Tornado Cash arrêté plus de 100 jours sans charge. Même si les speakers rappellent que l’on ne connait pas toutes les informations, cela reste très étrange. 

Chainalaysis, défend une discussion plus forte avec les gouvernements, et pense que la décentralisation n’est pas une excuse pour ne pas échanger avec les entités publiques et juridiques. Coin center parle de son attaque juridique envers le gouvernement américain, car utilisateur de Tornado Cash, en expliquant que le gouvernement a sanctionné le smart contract, par ricochet, le non-profit Coin Center, n’ayant rien fait se retrouve aussi à ne plus pouvoir l’utiliser. Peter Van Valkenburgh défend que si la technologie est entièrement décentralisée, et non contrôlé par tornado cash, dans ce cas cela devrait être utilisable par tous. Alexandra Damsker défend que certains softwares aient bien été bannit, en donnant l’exemple que certains softwares sont créés seulement pour attaquer des entités publiques et donc banni immédiatement. 

Chainalaysis répond que ce sont justement des bonnes raisons pour réguler et contrôler afin d’éviter ces problèmes et ces complications. Pour Caroline Malcolm il n’y a que la régulation qui peut résoudre ce dilemme autour de la neutralité du code. 

La discussion s’est ensuite portée sur les MNBC, avec comme défenseur contre cette technologie Peter Van Valkenburgh qui rappelle le cas dangereux de la Chine. Alexandra, rappelle que la Chine re-ouvre aux cryptomonnaies mais en misant tout sur le e-yuan, afin de ne plus se baser sur les fonds étrangers, comme cela la Chine n’aura plus à se battre contre le dollar, et va créer son propre empire économique autour de sa monnaie. « Les gens aiment l’intimité, mais aiment encore plus la commodité», c’est l’un des plus gros risques pour les consommateurs dans le futur. 

Le danger des MNBC est de croire seulement le gouvernement en position, une fois que la technologie est là, tout est possible. Il faut faire attention, c’est pour cela qu’il faut pousser les régulateurs à créer des meilleures technologies.  

Sacré discussions, à la fois politique et philosophique sur différents sujets, de la neutralité du code au futur des cryptomonnaies versus les MNBC, une matinée bien chargée pour le web3 à Vivatech.

Un après-midi bien chargé

Pendant la pause déjeuner pas de conférence, c’est donc l’occasion de se balader entre les stands et d’écouter les séances de pitch qui elles ne s’arrêtent jamais! Entre la futur voiture volante française, les sites d’apprentissages de langue par IA et les metavers en tout genre, on retrouve quelques rares projets qui pitchent sur le web3! 

On retrouve notamment deux projets web3 au stand suisse, avec Authena, qui produit un vrai outil web3 de traçabilité totale. Basé sur la blockchain Ethereum, il est possible en approchant un smartphone connecté d’un lecteur de puce de reconnaitre un produit, connaitre sa date de lancement, peremption, si il a été ouvert ou non, les caractéristiques autour de celui ci etc… 

Mais on peut faire plus, en connectant son metamask au produit, on peut voir si il offre des avantages exclusifes dans le monde physique ou numérique, si il peut par exemple créer une animation ou un skin dans un metavers, dans le cas de la présentation, une crème de beauté donnait un effet étoilé à votre avatar sur Decentraland. On commence enfin à voir des produits arriver avec des vrai connections entre le monde physique et numérique, en utilisant la blockchain de façon publique! 

Ensuite, toujours en suisse, nous avons pu écouter le pitch de Bonart Mati qui présentait Obligate. Obligations on-chain et papier commercial à une fraction du coût et du temps, mais avec la même certitude réglementaire, possible légalement en suisse. En effet, les eNotes sont des obligations sous forme de titres basés sur le registre selon l’art. 973d et suiv. du Code suisse des obligations. Les eNotes sont émises purement numériquement sous forme de jetons ERC-20 sur Polygon et peuvent être transférées à des tiers.

Obligate travaille avec plusieurs partenaires et permet à different type d’entreprise de lever des fonds d’une nouvelle manière, tout en restant aligné avec la reglementation suisse. 

Finalement, cocorico, nous avons trouvé une entreprise française dans l’équipe de pitcheur, 

DFNS est un outil de développement pour créer des millions de portefeuilles. En effet, avec DFNS il est possible de déployer votre infrastructure de conservation cryptographique en un et bénéficiez de fonctionnalités simplifiées et de mises à niveau de sécurité, instantanément. DFNS fournit un accès clé en main à des environnements de développement élastiques natifs du cloud qui permettent de déployer des produits respectueux de la conformité pour DeFi et TradFi.

Voici un petit tour d’horizon des rares projets web3, on voit que l’Europe est très présente à Vivatech. Maintenant nous allons nous positionner et se préparer à l’arriver du Dogefather dans quelques temps !

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Alexis P.

Observateur de la révolution monétaire, économique et sociale.

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.