🟠Live - VivaTech ouvre ses portes avec Elon Musk en invité
Le plus grand salon de technologie d’europe, VivaTech, nous accueille pendant 4 jours intenses dans la capitale Française afin de parler de toutes les innovations majeurs de la dĂ©cennie. De l’IA Ă la santĂ©, en passant par la blockchain et les MNBC, suivez nos Ă©quipes entre les nombreux stands et prĂ©sentations passionnantes.Â
Un salon hyper-VIPÂ
En plus d’être rempli d’entreprises tech et innovantes de plus de 30 pays, des médias de tous les continents et des interventions pluridisciplinaires, VivaTech s’offre en top speaker le président français Emmanuel Macron, le Dogefather Elon Musk et l’homme le plus riche du monde, à la tête de LVMH, Bernard Arnault. Rien que ça!
Difficile de faire son choix avec un nombre si important de discussions, de confĂ©rences et de stands prometteurs. Le web3 fait une apparition assumĂ©e dans de nombreuses discussions et avec d’importants exposants. Il est Ă noter que les sujets blockchains, crypto et MNBC se retrouvent au mĂŞme rang que d’autres innovations et partagent des stands proches de ceux des plus grands comme BPI, LVMH et Banque de France.Â
Le salon est plein à craquer et les participants ont l’opportunité de découvrir les technologies de demain, on est accueilli par un robot flyers “Made in France”, on retrouve de nombreux stands aux technologies immersives, booster par les annonces d’Apple. On peut discuter en réalité virtuelle avec Van Gogh, voir des robots faire des backflips et même se transformer en un avatar entièrement virtuel afin de se cloner dans le metaverse.
Le web3 au service de la mode et du sportÂ
L’une des présentations les plus intéressantes de VivaTech intervient au stand discovery ou l’on découvre Spin.Fashion, un pont entre la mode et le sport.
Le speaker nous explique le lien intĂ©ressant entre la mode et le sport, notamment le football avec l’exemple du t-shirt de sport. Ainsi, le concept de Spin.Fashion est de crĂ©er un t-shirt de football bien plus interactif, qui donne accès Ă des droits spĂ©ciaux, peut devenir le propre ticket d’entrĂ©e et bien plus.Â
Le Web3 intervient ici, sur de nombreux sujets, déjà sur la contrefaçon de t-shirt de sport, un marché à plus de 0.5 milliards de dollars par an. Ainsi que sur la surcapacité des stades ou sur le manque de place disponible.
Le Web3 devient un nouvel outil, mixĂ© avec IoT, Internet of Things, afin d’avoir des t-shirts de football directement connectĂ© Ă internet et donc Ă la blockchain.Â
Avec la blockchain, on peut tracer les t-shirts, avoir le owonership, tout cela reliĂ© Ă une application qui montre la transparence totale du t-shirt et les avantages pour l’acheteur.Â
Cela ouvre la porte Ă de nombreuses possibilitĂ©s AR et VR, booster par les annonces d’Apple qui pourrait rendre ce type de technologie bien plus intĂ©ressantes.Â
Comme un bon produit web3 en 2023 a besoin d’IA, il existe aussi des moyens d’essayer les t-shirts Ă distance. Finalement, le VR devient l’endroit le plus intĂ©ressant et stimulant pour regarder en streaming un match.Â
Il est très intĂ©ressant de voir des initiatives qui cherchent Ă connecter diffĂ©remment les fans de football et les utilisations du web3, afin de crĂ©er plus d’interaction et d’engagement, tout en offrant des bĂ©nĂ©fices aux clubs de football, aux marques et aux utilisateurs.Â
Le mĂ©tavers reste un sujet vraiment au cĹ“ur de la technologie et très prĂ©sent lors de VivaTech, on retrouve notamment le stand de la marque de cosmĂ©tique Demain qui a construit son propre metaverse en collaboration avec des professionnels de l’écosystème et des designers de renom. Ce mĂ©tavers est d’abord un one-stop-shop connectĂ© Ă Shopify pour faire ses courses en ligne d’une nouvelle manière, puis des jeux ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s afin de construire une image de marque numĂ©rique autour de Bonjour.Â
Les nouvelles formes de financement au coeur de VivaTech, le token en petit nouveau
Séance découverte des nouvelles méthodes de financement participatif non dilutif et dilutif avec une table ronde de modèles bordelais à succès ayant réussi à lever des fonds, suivie d’une démonstration STO/ICO en direct.
Au cĹ“ur de cette sĂ©ance dĂ©couverte se trouve l’accès au financement. Sujet clĂ©, encore plus dans notre situation actuelle de bear market. C’est ainsi que des nouveaux modes de financements deviennent de plus en plus intĂ©ressants et prisĂ©s.Â
L’un des points clĂ©s est que pour un investisseur, il est simple de savoir comment rentrer dans l’investissement d’une entreprise, mais très difficile de savoir comment en sortir. Laurent Bourgitteau-Guiard de IBEx, basĂ© sur Bordeau, offre des solutions sous forme d’ICO pour les sociĂ©tĂ©s ayant un volume important de la part de la communautĂ©, ou alors les STO qui transforme les investissements en action en jeton action, rendant ainsi les actions liquides. Une fois que le STO est officialisĂ©, il est possible de vendre immĂ©diatement ses jetons actions, donc un système hyper liquide.Â
Pour les émetteurs, IBEx permet désormais de simplifier le financement des PME, ou de fragmenter l’immobilier. IBEx connecte leurs Real World Asset (RWA) ERC20 ou BEP20 à des investisseurs qui peuvent les acquérir en euros ou en cryptomonnaies.
Les investisseurs peuvent avoir leurs RWA dans leur compte non dépositaire (Metamask, Ledger, plus généralement leur portefeuille sur la blockchain Ethereum Niveau 1 ou BNBChain) ou utiliser les services de dépositaire et de marché d’IBEx.
Mais pas tout n’est question de blockchain ici, ni de tokenisation, d’autres modes technologiques hyper innovantes sont aussi prĂ©sentes Ă cette table ronde d’investissement bordelaise. On dĂ©couvre donc des modèles de rĂ©gĂ©nĂ©ration, oĂą l’agriculteur est au cĹ“ur du financement et la valeur positive envers l’environnement est vitale. Des points communs avec le financement dit ReFi, regenerative finance, sont Ă noter.Â
Un autre sujet vient sur l’importance de la notion de communautĂ© et d’empathie autour d’un objet. C’est ce que fait PONY, un service bordelais de trottinette Ă©lĂ©ctrique et velo Ă©lĂ©ctrique ou l’on ne devient pas investisseurs mais pony angel, grace a la total transparence de l’investissement et de la traçabilitĂ© de l’objet, on se retrouve a beaucoup plus respecter l’objet.Â
La transparence, ici off-chain, pourrait arriver on-chain et donner encore plus de crĂ©dibilitĂ© a cette vision de l’investissement partagĂ©.Â
Pour revenir aux ICO, la clĂ© est l’implication très forte de la part du projet, une communautĂ© forte, beaucoup de communication et un business modèle hyper solide. Il faut bien communiquer sur la force du chiffre d’affaire prĂ©visionnel, cela permet ainsi de crĂ©er beaucoup plus de confiance.Â
Le point clĂ© est de comprendre que la blockchain permet de crĂ©er un digital twin de l’action, mais cela ne force pas l’investisseur rĂ©fractaire au web3 a simplement regarder son action enregirstrĂ© off-chain et traditionnel. Il faut donc offrir toutes les solutions.Â
La Banque de France dĂ©bat sur les MNBCsÂ
La Banque de France et le Lab par Banque de France animait une première table ronde sur le sujet très business : “Le RĂ©gime Pilote: quelles opportunitĂ©s pour rĂ©gler des actifs sur DLT”, ici nous parlons du rĂ©gime pilote prĂ©sentĂ© ici. Â
“Il permet l’émission, l’enregistrement, le transfert et le stockage d’instruments financiers DLT dits tokenisĂ©s. Il s’agit de la possibilitĂ© d’adosser numĂ©riquement un instrument financier et les droits qui lui sont attachĂ©s Ă un registre distribuĂ© (DLT), ou blockchain, et de rĂ©aliser des transactions en monnaie de banque centrale ou de banque commerciale, y compris tokenisĂ©e, voire de recourir Ă des jetons de monnaie Ă©lectronique, dans les cas oĂą la monnaie de banque centrale n’est pas disponible.”Â
En effet, Denis Beau de la banque de France, Mark Kepeneghian de Kriptown, Julien Clausse de BNP Paris CIB ainsi que Faustine Fleuret de l’ADAN discutent des effets de ce nouveau projet pilotes, de ses forces et faiblesses. Il est important de prĂ©ciser qu’ici nous discutons de paiement interbancaire et non des modes de paiement pour le grand public. MĂŞme si la Banque de France explore dĂ©jĂ en collaboration avec ses partenaires europĂ©ens de l’Eurosystème (c’est-Ă -dire les autres banques centrales nationales de la zone euro et la BCE) des solutions de règlements interbancaires sur DLT comme la monnaie numĂ©rique de banque centrale (MNBC) interbancaire caractĂ©risĂ©s par des Ă©changes de gros montant, des acteurs de l’industrie cherchent des solutions alternatives afin de pouvoir commencer le plus tĂ´t possible. Parmi ces solutions on Ă©tĂ© mentionnĂ©s des stablecoins dont le règlement MiCa est en train de dĂ©finir les contours, ainsi que des dĂ©pĂ´ts bancaires tokĂ©nisĂ©s.Â
Les technologies blockchain et les stablecoins ainsi que la MNBC, sous différentes formes, deviennent une solution théorique à ce régime pilote et pourraient faire leur apparition dans des paiements interbancaire dans le futur.
Le prĂ©sident Macron parle d’IA et de metaverseÂ
Pour terminer cette première journĂ©e en beautĂ©, VivaTech s’offre un invitĂ© d’honneur, le prĂ©sident de la RĂ©publique Française, Emmanuel Macron qui vient se confronter Ă 4 entrepreneurs sur diffĂ©rents sujets, de l’IA Ă la re-industrialisation de la France.Â
Le prĂ©sident mentionne d’abord que la France tient une position de leader en Europe, mais reconnaĂ®t ĂŞtre un peu derrière le royaume unis et clairement loin derrière les US et la Chine, pour cela il considère qu’il faut tout d’abord massivement investir dans la formation. Nous avons les universitĂ©s, les professeurs, les experts et les talents, mais il faut leur donner plus.Â
Pour cela Macron prĂ©conise une approche dite du “en mĂŞme temps”, oĂą l’on accĂ©lère la recherche et l’innovation, tout en crĂ©ant une rĂ©gulation la plus large possible. Le prĂ©sident reconnaĂ®t que certains acteurs europĂ©ens cherchent Ă hyper-rĂ©guler et ainsi tuer l’innovation, il affirme se battre contre cette approche.Â
Macron veut créer plus de champions de l’IA, afin d’avoir des clusters hyper spécialisés devenant des références mondiales sur des sujets d’IA. Ensuite le président a abordé le sujet compliqué de la puissance de calcul, très demandé par les entreprises innovantes dans ce secteur. Il affirme que de nombreuses avancées sont en cours en France et en Europe pour rattraper le retard et que l’énergie nucléaire française sera un atout pour cette nouvelle demande en énergie.
Pour conclure, le président entame une discussion avec l’un des acteurs de l’innovation autour du metavers, Actronika. Tout d’abord sur les sujets de re-localisation des usines mais aussi des talents, afin de pouvoir créer du hardware indispensable aux metaverses entièrement ou presque entièrement français. Ensuite, le président est conscient que le metaverse est déjà un enjeu majeur pour la culture. Avec le patrimoine culturel qu’a la France, il serait inimaginable que ce soit uniquement des géants américains et chinois qui numérisent nos musées, nos œuvres d’arts et nos expériences françaises. Même si le président n’est pas aller dans le très concret sur ce sujet, contrairement à l’IA, il a tout de même annoncé une enveloppe de 150 millions pour soutenir les projets du metavers, à suivre !
Voici la fin de notre première journée intense lors du salon VivaTech, entre les annonces du président Macron et les nombreuses thématiques et exposants web3, on sent que la blockchain et surtout le metaverse, sont au cœur de l’évènement ! A demain pour une entrée en matière forte avec le président de LVMH, Bernard Arnault, qui ouvre le forum.
Jour-2 :
Deuxième jour pour le giga-évènement tech à paris VivaTech, aujourd’hui un programme plein de discussions et de rencontres, tant sur le web3 que sur d’autres sujets plus transversaux comme l’IA ou la robotique. L’accent est aussi sur l’innovation dans la mode avec notamment le président du groupe LVMH, Bernard Arnault, présent pour un discours et une remise de prix.
Innovation et modeÂ
Peu de discussions sur le web3 et la blockchain ce matin au salon, toutes les attentions sont autour de LVMH et son gigantesque stand ainsi que sa remise de prix. Pas de nominĂ© blockchains mais Absolute Labs reprĂ©sente la catĂ©gorie VR/AR MĂ©tavers, un grand pas pour le groupe qui vient de sortir son membership ultra-exclusive sous forme de NFT valise. Le prĂ©sident du groupe n’a pas fait un très long discours et a surtout encouragĂ© les start-up Ă aller plus loin et grandir afin de dĂ©passer ce stade de start-up. Pas un mot sur Via Treasure Trunks malheureusement, nous continuerons Ă discuter sur les stands pour en savoir plus et peut-ĂŞtre livrer des informations en avant première via cointribune !Â
La Française des Jeux dans le Web3
Le Web3 a brillĂ© au stand FDJ, grand Ă©cran sur le metaverse Sandbox, jeu concours pour gagner des NFT et des places pour les jeux olympiques de Paris, et questions/rĂ©ponses avec StĂ©phane Pallez Chairwoman & CEO du FDJ. En effet, le Web3 a Ă©tĂ© identifiĂ© comme l’un des 5 grands axes importants pour le groupe.Â
Pour rĂ©sumer les discussions, le groupe FDJ croit Ă la tendance du Web3, du ownership et de la dĂ©centralisation. Ces technologies vont donner naissance Ă de nombreux cas d’usages et applications. En effet, le Web3 est dĂ©jĂ une rĂ©alitĂ© très tangible dans le secteur du jeu, un point très important pour la FDJ.Â
Les discussions ont portĂ© sur deux points principaux, l’expĂ©rience sur TheSandbox sur la parcelle achetĂ©e l’annĂ©e dernière, pensĂ©e pour la communautĂ© web3, gaming et oĂą avec humilitĂ© le gĂ©ant du jeu rencontre une nouvelle communautĂ© de joueurs et de curieux.Â
Le deuxième point porte sur la crĂ©ation d’un jeu, Ultimate Numbers, dont le teaser a Ă©tĂ© lancĂ© Ă l’occasion de la VivaTech. Le gameplay s’orientera vers la compĂ©tition entre joueur, avec gain de NFT, mais toutes les informations ne sont pas encore disponibles, un whitepaper est attendu.Â
En effet, comme pour Stables de PMU, la FDJ doit Ă©tudier et attendre une rĂ©gulation adaptĂ©e pour se lancer pleinement dans le web3. Ils sont cependant confiant que cela peut arriver relativement rapidement et que le gouvernement travaille et est au courant du besoin de ces gĂ©ants d’évoluer avec une rĂ©gulation adaptĂ©e.Â
En effet, comme l’avait dit Macron lors de la discussion d’hier sur l’IA, il faut réguler en gardant en tête l’innovation et en proposant un cadre légal le plus ouvert possible, et il en va de même pour le web3. De plus, comme pour l’IA, le gaming web3 doit évoluer en ayant en tête la protection du consommateur.
LVMH met le paquet sur la blockchain et le Web3Â
Le stand qui ressort le plus en gĂ©nĂ©ral, et surtout pour le web3, reste de loin celui de LVMH. Un multi-stand magnifique Ă l’image du groupe. Des prĂ©sentations hyper rĂ©alistes des nouveaux produits, une personnalisation en AR, des expĂ©riences metaverse et une traçabilitĂ© full blockchain : bienvenue chez le gĂ©ant du luxe.Â
Quasiment tous les stands du groupe nous parlent de Web3, que ce soit avec le partenariat entre RTFKT et RIMOWA, avec deux collections NFT, une uniquement pour découvrir le monde numérique et une relié à une valise spéciale de RIMOWA. Le succès a été immédiat, un sold out massif pour la modique somme de 3000 € par NFT/valise.
Des stands à n’en plus finir
Nous faisons ensuite un tour au stand Hublot, pour nos amateurs de belles montres, vous pourrez retrouver en exclusivitĂ© la montre collector d’Hublot en partenariat avec l’artiste Takashi Murakami, une collection de NFT hyper-limitĂ©e Ă Ă©tĂ© crĂ©er par Hublot pour les acheteurs de ces montres.Â
Maintenant, allons en Italie avec le stand Loro Piana, la cĂ©lèbre marque de tissu et de vĂŞtement du groupe. Depuis quelques mois, Loro Piana a lancĂ© une collection spĂ©ciale basĂ©e sur le tissu Gift of Kings, oĂą l’on peut scanner les vĂŞtements et arriver sur une page spĂ©ciale avec toutes les informations. L’équipe nous informe que les premières semaines ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă l’éducation et l’explication de la blockchain, plus prĂ©cisĂ©ment la Aura Blockchain Consortium. Les clients ont ensuite vite apprĂ©ciĂ© pouvoir en savoir plus sur les informations relatives Ă ces pièces, que ce soit la provenance du tissu, les dates de crĂ©ation, le suivi du mint et de la revente, ainsi que des informations relatives au produit, comme une certification Ă©cologique ou contre la pluie.Â
Une très bonne façon d’utiliser la blockchain au service de la transparence.Â
Puis on retrouve quelques jeux, où l’on découvre l’univers de LVMH, des expériences metaverse, réalité augmentée afin de tester du maquillage avant de l’acheter, découvrir l’histoire du groupe et des marques. Bref, le web3 est en pleine explosion au sein du groupe !
L’adoption de masse n’est pas pour aujourd’hui … même dans le milieu de la tech
MĂŞme si la blockchain et le metaverse sont les grands prĂ©sents Ă VivaTech, les NFT et les cryptomonnaies sont quasi absents de la discussion. Cependant, nous avons trouvĂ© des dĂ©fenseurs de la crypto sur le stand belge, en Ă©coutant Satochip, une entreprise de hardwallet made in Belgium.Â
Ici, on parle dĂ©mocratisation du hardwallet et renforcement de la sĂ©curitĂ© Web3, afin d’éviter de garder toutes ses cryptomonnaies sur un MetaMask ou un Trust. Il existe diffĂ©rentes entreprises de hardwallet, la plus connue Ă©tant Ă©videmment Ledger, mais certaines se dĂ©veloppent en offrant une solution assez simple d’utilisation sous forme de carte wallet.Â
Satoship essaye vraiment de dĂ©mocratiser l’utilisation du hardwallet en offrant des solutions diffĂ©rentes, comme des cartes cadeaux crypto, des vrai hardwallets et mĂŞme une offre pour avoir sa seedphrase sur une carte, meilleure sĂ©curitĂ© qu’un bout de papier !Â
Dans la salle, beaucoup d’étonnement lorsqu’on parle de clé privée ou publique, l’adoption est encore loin et au plus grand salon tech d’europe, on sent que l’IA parle plus que le Bitcoin. Pourtant l’un est encore en évolution et l’autre bien présent !
Ensuite, on traverse le monde pour se rendre Ă la confĂ©rence Alibaba et metaverse. Yanchao Wang nous explique comment Alibaba voit l’utilisation du metaverse avec un modèle en 4 Ă©tapes :Â
- Modéliser le monde réel en numérique: Construire une carte, des objets ou un avatar dans le nombre numérique.
- Simuler dans le monde numérique: Les gens ou les objets dans le monde numérique simulent les dynamiques du monde réel.
- Réalité mixte : les informations du monde réel sont transposées dans le monde numérique.
- Des opĂ©rations du monde numĂ©rique au monde rĂ©el : les actions dans le monde numĂ©rique crĂ©ent des retours dans le monde rĂ©el.Â
Alibaba Cloud a ainsi lancer une solution de création de metaverse que l’on peut voir sur cette photo :
Yanchao Wang pense que le metaverse va devenir un moyen d’interagir entre les mondes numĂ©rique et rĂ©el de façon instantanĂ©e, comme pour la mĂ©decine ou l’ingĂ©nierie.Â
Le géant chinois se prépare donc à un futur Web3 hyper connecté !
La soleil se baisse sur la deuxième journée de la VivaTech
Parmi les pitch intĂ©ressants, nous avons eu l’opportunitĂ© d’écouter Alexandre N’Djore qui travaille pour Digitech Group Africa, une sociĂ©tĂ© d’assurance digitale qui met en relation les diffĂ©rentes parties prenantes en utilisant de nombreuses technologies dont les smart contracts. En effet, selon M. N’Djore, l’un des axes clĂ© de l’assurance est le traitement de chiffres et de papier, surtout en Afrique, et pour cela, les smart contracts permettent un traitement quasi-instantanĂ©s et un alignement des parties prenantes immĂ©diat.Â
Nous avons ensuite eu la possibilité de tester le dernier wallet de Ledger, le STAX. Une des très grosses annonces de Ledger, ce nouveau wallet, pas encore disponible et en sold-out de pré-vente, se veut une petite révolution à l’image de l’iPhone lors de sa sortie. Il est très léger, petit et possède un écran assez agréable. Comparé aux autres modèles disponibles, que ce soit sous forme hardware plus classique ou dans le même style, Ledger va devoir réaffirmer sa domination du marché en faisant de ce lancement une réussite totale.
Finalement, pour conclure cette deuxième journée, nous sommes allés au stand franco-allemand pour discuter innovations, blockchains et IA. La conférence “ Intégrer la blockchain et l’IA digne de confiance dans l’industrie manufacturière” discute de la renaissance industrielle de l’Europe et embrasse les technologies inventives de demain. L’IA et la blockchain alimentent désormais le débat, avec des objectifs clairs : durabilité, efficacité, transparence et surtout réduction de la pollution. Le projet européen MARS cherche à le démontrer.
Les briques technologiques dĂ©veloppĂ©es dans le projet MARS (IA, blockchain, edge-computing) permettent de renforcer la formation de nouveaux spĂ©cialistes, et encouragent l’émergence de champions locaux dans ces domaines. Ces concepts sont très alignĂ©s une fois de plus aux propos d’Emmanuel Macron hier Ă VivaTech sur l’importance de la formation et de la crĂ©ation de viviers de talents dans les sujets clĂ©s comme la blockchain, le metaverse et l’IA.Â
La deuxième journée de la VivaTech se termine déjà , le Web3 n’est pas le grand gagnant pour l’instant de cette conférence, et l’IA est devenu le nouveau buzzword dans la bouche de tous les speakers. Cependant, avec la présence demain d’Elon Musk, aka le Dogefather, nous pouvons espérer un retournement de situation ! Ou pas, vous le saurez demain dans notre dernière partie de cet article live à la VivaTech.
Jour-3
Bienvenue dans cette troisième journĂ©e au cĹ“ur de Paris pour le plus grand Ă©vènement tech d’europe, la VivaTech, qui rĂ©unit ce vendredi des milliers de participants, curieux, exposants et autres dans une ambiance Ă©lectrique sur des sujets toujours plus innovants.Â
L’atmosphère est particulièrement forte avec la très attendue arrivĂ©e d’Elon Musk, patron de Tesla, Twitter et SpaceX entre autres, qui devrait s’exprimer en physique vers 16h. En attendant, nous avons pu Ă©couter ce matin le CEO de Ledger discuter du futur des cryptomonnaies dans le web3.Â
« Quand nous avons pitché Ledger à Tony Fadell, le créateur de l’Ipod et designer du nouveau wallet de Ledger, il nous a répondu qu’il fallait d’abord penser à l’expérience du consommateur et au produit. C’est quelque chose que nous essayons de faire chez Ledger. »
Pascal Gauthier a ensuite discuter de l’importance du hardware dans le web, en expliquant que chaque révolution du Web a un nouveau matériel : le PC pour le Web1, le smartphone pour le Web2 et Ledger pour le Web3.
Ensuite, nous sommes allĂ©s Ă©couter la discussion “ Écrire les règles : comment rĂ©guler un Web dĂ©centralisĂ© ?” Un dĂ©bat très tendu entre ChainAlaysis, AI politico, Research Coin Center et autres.Â
La discussion s’est avĂ©rĂ©e ĂŞtre juridique et politique, mĂŞme philosophique. Ecrire du code est-il protĂ©gĂ© sous le premier amendement amĂ©ricain ? Peter Van Valkenburgh, de Research Coin Center a mentionnĂ© le cas de l’un des dĂ©veloppeurs de Tornado Cash arrĂŞtĂ© plus de 100 jours sans charge. MĂŞme si les speakers rappellent que l’on ne connait pas toutes les informations, cela reste très Ă©trange.Â
Chainalaysis, dĂ©fend une discussion plus forte avec les gouvernements, et pense que la dĂ©centralisation n’est pas une excuse pour ne pas Ă©changer avec les entitĂ©s publiques et juridiques. Coin center parle de son attaque juridique envers le gouvernement amĂ©ricain, car utilisateur de Tornado Cash, en expliquant que le gouvernement a sanctionnĂ© le smart contract, par ricochet, le non-profit Coin Center, n’ayant rien fait se retrouve aussi Ă ne plus pouvoir l’utiliser. Peter Van Valkenburgh dĂ©fend que si la technologie est entièrement dĂ©centralisĂ©e, et non contrĂ´lĂ© par tornado cash, dans ce cas cela devrait ĂŞtre utilisable par tous. Alexandra Damsker dĂ©fend que certains softwares aient bien Ă©tĂ© bannit, en donnant l’exemple que certains softwares sont crĂ©Ă©s seulement pour attaquer des entitĂ©s publiques et donc banni immĂ©diatement.Â
Chainalaysis rĂ©pond que ce sont justement des bonnes raisons pour rĂ©guler et contrĂ´ler afin d’éviter ces problèmes et ces complications. Pour Caroline Malcolm il n’y a que la rĂ©gulation qui peut rĂ©soudre ce dilemme autour de la neutralitĂ© du code.Â
La discussion s’est ensuite portĂ©e sur les MNBC, avec comme dĂ©fenseur contre cette technologie Peter Van Valkenburgh qui rappelle le cas dangereux de la Chine. Alexandra, rappelle que la Chine re-ouvre aux cryptomonnaies mais en misant tout sur le e-yuan, afin de ne plus se baser sur les fonds Ă©trangers, comme cela la Chine n’aura plus Ă se battre contre le dollar, et va crĂ©er son propre empire Ă©conomique autour de sa monnaie. « Les gens aiment l’intimitĂ©, mais aiment encore plus la commodité», c’est l’un des plus gros risques pour les consommateurs dans le futur.Â
Le danger des MNBC est de croire seulement le gouvernement en position, une fois que la technologie est lĂ , tout est possible. Il faut faire attention, c’est pour cela qu’il faut pousser les rĂ©gulateurs Ă crĂ©er des meilleures technologies. Â
Sacré discussions, à la fois politique et philosophique sur différents sujets, de la neutralité du code au futur des cryptomonnaies versus les MNBC, une matinée bien chargée pour le web3 à Vivatech.
Un après-midi bien chargé
Pendant la pause dĂ©jeuner pas de confĂ©rence, c’est donc l’occasion de se balader entre les stands et d’écouter les sĂ©ances de pitch qui elles ne s’arrĂŞtent jamais! Entre la futur voiture volante française, les sites d’apprentissages de langue par IA et les metavers en tout genre, on retrouve quelques rares projets qui pitchent sur le web3!Â
On retrouve notamment deux projets web3 au stand suisse, avec Authena, qui produit un vrai outil web3 de traçabilitĂ© totale. BasĂ© sur la blockchain Ethereum, il est possible en approchant un smartphone connectĂ© d’un lecteur de puce de reconnaitre un produit, connaitre sa date de lancement, peremption, si il a Ă©tĂ© ouvert ou non, les caractĂ©ristiques autour de celui ci etc…Â
Mais on peut faire plus, en connectant son metamask au produit, on peut voir si il offre des avantages exclusifes dans le monde physique ou numĂ©rique, si il peut par exemple crĂ©er une animation ou un skin dans un metavers, dans le cas de la prĂ©sentation, une crème de beautĂ© donnait un effet Ă©toilĂ© Ă votre avatar sur Decentraland. On commence enfin Ă voir des produits arriver avec des vrai connections entre le monde physique et numĂ©rique, en utilisant la blockchain de façon publique!Â
Ensuite, toujours en suisse, nous avons pu écouter le pitch de Bonart Mati qui présentait Obligate. Obligations on-chain et papier commercial à une fraction du coût et du temps, mais avec la même certitude réglementaire, possible légalement en suisse. En effet, les eNotes sont des obligations sous forme de titres basés sur le registre selon l’art. 973d et suiv. du Code suisse des obligations. Les eNotes sont émises purement numériquement sous forme de jetons ERC-20 sur Polygon et peuvent être transférées à des tiers.
Obligate travaille avec plusieurs partenaires et permet Ă different type d’entreprise de lever des fonds d’une nouvelle manière, tout en restant alignĂ© avec la reglementation suisse.Â
Finalement, cocorico, nous avons trouvĂ© une entreprise française dans l’équipe de pitcheur,Â
DFNS est un outil de développement pour créer des millions de portefeuilles. En effet, avec DFNS il est possible de déployer votre infrastructure de conservation cryptographique en un et bénéficiez de fonctionnalités simplifiées et de mises à niveau de sécurité, instantanément. DFNS fournit un accès clé en main à des environnements de développement élastiques natifs du cloud qui permettent de déployer des produits respectueux de la conformité pour DeFi et TradFi.
Voici un petit tour d’horizon des rares projets web3, on voit que l’Europe est très présente à Vivatech. Maintenant nous allons nous positionner et se préparer à l’arriver du Dogefather dans quelques temps !
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Observateur de la révolution monétaire, économique et sociale.
Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.